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L'Œil – Interviews

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Nathanaël Ledoux
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lun. 20 déc. 2021 20:10

L'Œil

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« Un grand coup de pied dans le cul du système est nécessaire. »
Interview exclusive de Marcel Piniolle

20 décembre 196, Nathanaël Ledoux.

Nathanaël Ledoux : Bonjour, monsieur Piniolle, merci d'avoir accepté notre invitation. Avant tout, pouvez-vous vous présenter à ceux qui ne vous connaissent pas ?

Marcel Piniolle : Bonjour à vous et merci pour votre invitation. Je suis Marcel Piniolle ancien Député et actuellement président de la Ligue Patriote. Je suis sans aucun doute l'homme que le système déteste le plus notamment le système médiatique qui nous le savons tous ne diffuse que de la propagande de gauchiste. Dois-je vraiment me présenter à des lecteurs qui me connaissent déjà ?

NL : Vous avez décidé de vous retirer avant le premier tour, lors de la dernière élection présidentielle. Pourquoi ce choix ? Le regrettez-vous ?

MP : Je me suis retiré avant le premier tour de cette élection présidentielle car j'ai rencontrer des problèmes de santé qui ne me permettent plus de mener mon combat politique telle que je voudrais le mener. La situation de notre pays est tellement dramatique avec toute cette insécurité et cette immigration qu'il faut à notre tête une homme fort et qui a du courage pour prendre les mesures qui doivent-être prises. Comme vous pouvez-vous vous en doutez, je regrette mon abandon. Mais ma santé ne me permettait pas de mener cette ultime combat pour la renaissance Ostarienne.

NL : Avez-vous totalement rompu avec la politique, ou seriez-vous prêt à revenir, maintenant ou plus tard ? Et qu'en est-il de votre parti politique, la Ligue Patriote, qui n'a pas participé aux dernières élections générales ?

MP :Je pense que quand l'on goûte au nectar de la politique et qu'une forte adhésion ce fait autour de vous il est impossible de quitter la vie politique. Mais à mon âge et au vu de mes problèmes de santé je ne suis plus en mesure de mener les combats qui doivent être menés. La Ligue Patriote va donc très prochainement ce doter d'un nouveau président de parti qui fera sans aucun doute tout ce qui sera possible pour faire triompher. Nous avons été absent des dernières échéances électorales mais nous reviendrons lors des prochaines avec force. Je ne peut malheureusement pas vous donner de nom concernant mon remplacent.

NL : Quel est votre regard sur la vie politique ostarienne actuelle ?

MP : La vie politique Ostarienne manque cruellement de courage et de volonté. Mais c'est un constat que je faisais déjà lors de mon entrée en politique donc le constat général est que rien a changer car ce sont les mêmes incapables depuis des décennies qui nous gouverne. Il y a une sorte de monarchie présidentielle répugnante qui produit ce qu'on appelle de l'abstention. La solution contre l'abstention n'est pas le vote à 16 ans, ce n'est pas le vote obligatoire ou je ne sais quel proposition farfelue. C'est seulement l'abolition de cette aristocratie gauchiste incapable. Un grand coup de pied dans le cul du système est nécessaire.

NL : Quel bilan dressez-vous pour le moment de la présidence Leclerc ?

MP : Un bilan similaire à celui des précédents. Cela fera sûrement plaisir aux écologistes mais durant ce mandat Madame Leclerc et sont gouvernement auront brasser plus d'air qu'une éolienne. Cette bonne femme est tout simplement un épouvantail qui n'aura rien fait. Pourquoi est-ce que le système la fait élire ? Car c'est une femme et qu'elle est noire ! Ceci est d'une aberration totale. Le progressisme défendu par ces gens ce limite à ce genre de fantasme gauchiste de laisser une immigrée diriger notre pays alors qu'il est déjà en pleine déroute. Madame Leclerc n'a rien à faire dans notre pays et doit prendre avec ces compatriotes le premier avion pour rentrer d'où elle vient. cela fera un grand ménage et vous verrez que la délinquance baissera fortement. Car oui, la délinquance c'est à 99% la faute des immigrés comme Madame Leclerc. Sous l'égide de la lutte contre le racisme ils ce permettent de casser, piller et agresser les Ostariens et Ostariennes. Mais seulement, on est chez nous !

NL : Erope Pendra a reçu le soutien de la présidente de la République en vue de l'élection de la CINS. Était-ce une bonne idée ?

MP : Ce fut une idée lamentable de plus. Ce gauchiste carriériste et incapable n'avait rien trouver de mieux comme reconversion que d'aller ce pavaner au frais du contribuable Ostariens dans un palais sur l'île de la Sarande. Une île qui devra d'ailleurs dans quelques mois ce poser la question d'une indépendance totale que je leur appelle à saisir avant de sombrer avec Ostaria. Monsieur Pendra a fait le tour des postes dans nos institutions, mais que retenir de sont passage ? Absolument rien. Cet homme n'a rien fait de sa vie politique. Il n'est qu'un pion parmi tant d'autre qui est dépourvu de tout courage politique. Et c'est cet homme que Madame Leclerc souhaite faire devenir Chancelier de la CINS ? Je préfère vous le dire avant mais le monde entier va dans le mur. J'ai l'impression de voir un duo de kamikaze prêt à faire exploser notre pays sous les yeux de politiciens totalement désintéresser de notre avenir. Il faut y mettre un terme.

NL : Merci encore d'avoir accepté cette interview, et bonne journée.

MP : Merci à vous de m'avoir invité et bonne journée à vous aussi.


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Nathanaël Ledoux
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jeu. 23 déc. 2021 22:20

L'Œil

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« L'important, c'est de savoir si on pourra donner à manger demain à nos enfants »
Interview exclusive de François Léon

23 décembre 196, Nathanaël Ledoux.

Nathanaël Ledoux : Bonjour, monsieur Léon, et merci d'avoir accepté notre invitation. Avant tout, pouvez-vous vous présenter à ceux qui ne vous connaissent pas ?

François Léon : Bonjour à vous, je m'appelle François Léon, j'ai 54 ans, je suis ouvrier automobile et je suis syndiqué depuis plus de 20 ans maintenant. Il y a à peu près 4 ans j'ai crée avec plusieurs camarade un nouveau parti, un parti vraiment de gauche, un parti qui porte les revendications des travailleurs. J'ai par ailleurs été candidat dans la 11 ème circonscription de Bacapy ou j'ai réalisé pas loin de 10% des voix. Si je dois résumé ma vie publique je dirais que je suis un homme du peuple qui veut se battre pour le peuple contre la bourgeoisie qui ne pense qu'au profit.

NL : Votre parti, l'Union des Travailleurs Anticapitalistes, a obtenu 2,82 % des voix lors des dernières élections générales, et ne dispose d'aucun député. Quel est votre regard sur ce score et sur l'importance relativement faible de votre parti ?

FL : Nous avons réalisé un score relativement faible mais nous n'oublions pas que nous sommes un parti jeune, un parti vraiment anti-système. Mais nous voyons la dynamique, les adhésions sont de plus en plus nombreuses et nous constatons que nous sommes en passe de devenir le grand parti rassemblant tout les travailleurs ostariens. Nous deviendrons un parti qui comptes dans les prochaines années car nous portons des valeurs de partages, des valeurs de fraternités, des valeurs humanistes, des valeurs d'égalités et je crois que les ostariens se retrouveront en masse dans ses valeurs.
Par ailleurs, la grande difficulté que nous rencontrons aujourd'hui sont des problèmes de financement lié à la société capitaliste dans laquelle nous vivons.

NL : Sur un certain nombre de sujets, vos positions sont proches de celles de l'ancien Parti Communiste Ostarien. Revendiquez-vous cette proximité ? Quelle image avez-vous du PCO et de Julien Chastain ?

FL : J’étais adhérent au PCO et j'ai voté pour Julien Chastain, je ne m'en cache pas et nous sommes très nombreux à l'avoir fait. Sous son mandat de nombreuses réformes en faveur des plus précaires et des vrais travailleurs ont été menés. Aujourd'hui est-ce que je me revendique de ce parti ? Je ne sais pas et je pense très sincèrement que les plus pauvres de notre pays n'en n'ont strictement rien à faire. L'importance c'est de savoir si on pourra donner à manger demain à nos enfants, si on pourra partir en vacance cette année, si on pourra profiter de notre retraite. Je fais de la politique pour les gens, pas pour intégrer un système bourgeois qui veut classer les gens selon des idéologies et non pas selon des rapports d’oppressions.

NL : Quel regard portez-vous sur la vie politique ostarienne actuelle ?

FL : Des bourgeois qui débattent de problèmes de bourgeois pendant que des travailleurs se tuent à la tache. Je ne suis pas dans la caricature mais dans la réalité pure et simple. Pendant qu'ils débattent d'immigration et de mariage nous on est en première ligne à se casser le dos chaque jour. J'ai un camarade qui travaille dans le bâtiment et qui vient de se casser le doigt, il est chez lui pour plusieurs semaines et pendant ce temps il touche moins d'argent. Sa fille a donc du arrêter ses cours de danse pour qu'ils puissent continuer de manger de la viande une fois par semaine. Ou sont les hommes politiques qui parle de ça ? Nul part.

NL : Quel bilan tirez-vous, pour le moment, de la présidence Leclerc ?

FL : On s’attendait au pire et on a été servit, entre la réforme des retraites qui est un retour en arrière insupportable et la libéralisation de l'économie qui est la preuve de la déconnexion des élites du monde réel je pense que son mandat est le pire depuis bien longtemps. Il est temps que le pays se réveille et je peux vous le dire nous commençons à nous organiser pour que les prochaines réformes ne passent pas avec autant de facilité.

NL : L'UTAC compte-t-elle investir un candidat à la prochaine élection présidentielle, peut-être vous-même ?

FL : Nous y réfléchissons d'autant plus que nous avons les élus nécessaires pour en présenter une. Quoi qu'il arrive le moment venu nous procéderons à un vote interne pour savoir si nous présentons une candidature. Nous ne fermons aucune porte mais il est peu probable que nous soutenions un social-démocrate si il faut vous donner mon avis. D'ailleurs à la question si je serais candidat je veux vous dire qu'à titre personnel je m'y prépare, non pas que le poste m'attire, mais que je suis prêt à être en première ligne pour défendre les travailleurs.

NL : Des alliances avec d'autres partis, en particulier les Écosocialistes, seraient-elles envisageables, aux prochaines élections ?

FL : Vous voulez dire les mêmes Écosocialistes qui n'ont même pas prit la peine de voter contre la réforme des retraites ? Actuellement ce parti est un parti au service de la bourgeoisie et tant que ce sera le cas nous nous abstiendront de discuter avec eux. Si demain ils se décident à présenter un candidat vraiment de gauche qui porte un vrai projet de rupture nous pourront envisager un dialogue mais pour le moment c'est purement inenvisageable. D'ailleurs j'invite tout leurs militants qui se retrouvent dans la défense des travailleurs à nous rejoindre, ensemble nous pouvons construire un vrai pôle anticapitaliste.

NL : Erope Pendra a reçu le soutien de la présidente de la République en vue de l'élection de la CINS. Était-ce une bonne idée ?

FL : Très franchement quand des centaines de personnes meurent dans la rue je crois que de savoir qui va être à la tête d'une organisation comme la CINS m'est parfaitement égal. Nous pensons que les frontières doivent être abolit et que les États soit pleinement tournés vers la protection de tous et non pas vers la guerre et l’oppression. Que ce soit un ostarien ou un fédéré qui dirige cette organisation ne changera rien, si il y avait une candidature qui prônerait la paix et l'abolition des frontières je la soutiendrait peu importe sa provenance nationale mais aujourd'hui ce n'est pas le cas.

NL : Merci encore d'avoir accepté cette interview, et bonne journée.


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Nathanaël Ledoux
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sam. 1 janv. 2022 21:03

L'Œil

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« Nous sommes sur la bonne voie »
Interview exclusive de Laure Morelli

1er janvier 197, Nathanaël Ledoux.

Nathanaël Ledoux : Bonjour, madame Morelli, et merci d'avoir accepté notre invitation. Vous êtes Ministre d'État en charge de l'Intérieur et de la Justice depuis un peu plus d'un an, désormais. Vous étiez pourtant inconnue du grand public jusqu'alors. Comment en êtes-vous arrivée là ?

Laure Morelli : Bonjour à vous. Avant d'être ministre, j'étais juriste, et je n'étais pas impliquée activement dans la vie politique, même si je la suivais avec intérêt. C'est lorsque la liste d'union conduite par Pauline Dunberg a été formée, en 191, que j'ai décidé de m'investir politiquement, convaincue qu'Ostaria avait besoin d'un renouvellement de sa classe politique. J'ai intégré le cabinet d'Aya Leclerc lors de son élection à la présidence de la République, pour les questions relatives à la justice. En 195, j'ai finalement intégré le nouveau gouvernement mené par Jacques Braun, et vous connaissez la suite.

NL : Si nos informations sont exactes, vous n'avez pas adhéré à l'Alternative. Pourquoi ce choix ?

LM : À l'origine, la liste de Pauline Dunberg n'était pas une liste de l'Alternative, mais une liste d'union comprenant à la fois des membres de ce parti, des candidats de la Confédération Progressite, des dissidents de la FRO et des indépendants. À cette époque – quand je me suis engagée politiquement –, je n'avais pas de raison particulière de rejoindre un parti, car la tête de liste elle-même était indépendante. Petit à petit, ce camp s'est rassemblé sous la seule couleur de l'Alternative, mais j'ai toujours tenu à conserver mon indépendance. Après tout, cela ne m'a jamais empêché de travailler avec des personnalités de l'Alternative, dont je reste très proche, ou au sein du gouvernement. Je n'y suis d'ailleurs pas la seule à ne pas être membre du parti.

NL : Quel regard portez-vous sur la vie politique ostarienne actuelle ?

LM : Elle est structurée essentiellement autour de trois pôles politiques : la gauche radicale, le centre et la droite radicale. C'est un tripartisme difficile à manier, comme on l'a vu aux avant-dernières élections législatives, où l'instabilité avait coulé tous les espoirs de réforme en profondeur du pays.
Cependant, la vie politique s'enlise, car, si le pôle centriste au pouvoir donne du sien pour faire avancer le pays, les autres s'agitent aux élections pour n'avoir au mieux que de brefs éclairs de travail ; à l'assemblée nationale, ils brillent plutôt par leur absentéisme déplorable. Et qu'ils ne se justifient pas par leur position d'opposition, car la majorité tend la main à toutes les propositions raisonnables pour le pays.

NL : Quel bilan faites-vous du travail du gouvernement, pour le moment ? Et pour vous-même, en particulier ?

LM : Je suis très satisfaite des actions que le gouvernement a déjà pu entreprendre en seulement un peu plus d'un an. Le Code du travail, la réforme des retraites, l'ouverture de la PMA à tous les couples … mais aussi l'union civile et la réforme du service républicain, deux projets que j'ai moi-même portés, et dont je suis très fière également.
À mon avis, nous sommes sur la bonne voie, avec une équipe efficace et dévouée aux Ostariens.

NL : Quels sont les prochains projets du gouvernement, et, en particulier, ceux de votre ministère ?

LM : Ces derniers jours, le gouvernement a les yeux tournés essentiellement vers l'international, en raison de l'élection du chancelier de la CINS, et, surtout, des négociations sur la situation en Asnaywana, qui, comme vous le savez, ne sont malheureusement toujours pas achevées.
Outre cela, nous préparons la création des communautés de communes, conformément aux engagements pris par la Présidente de la République devant les Ostariens. Une loi devrait être présentée à l'assemblée par ma collègue Manon Chevrel dans les jours qui viennent.
Pour ma part, la réforme du service républicain ayant été promulguée il y a quelques jours, je m'attelle à la réforme de la nationalité ; vous en saurez davantage bientôt, mais elle reprend le programme de la majorité aux dernières élections.

NL : Puisque vous parlez de l'Asnaywana, pouvez-vous nous en dire davantage sur la négociation en cours ?

LM : Je ne suis pas la ministre en charge de cette affaire, mais différentes perspectives ont été évoquées par les différents participants au sommet qui se déroule actuellement à Kalopoles. Les détails ne sont pas encore clairement fixés, mais Ostaria a pour première préoccupation d'assurer la stabilité de la région, afin de permettre son développement dans les années à venir.

NL : Merci encore d'avoir accepté cette interview, et bonne journée.

LM : À vous aussi !


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Nathanaël Ledoux
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ven. 14 janv. 2022 21:57

L'Œil

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« Le seul parti existant pour servir l'intérêt général est la Ligue Républicaine »
Interview exclusive d'Eugénie Deschanels

14 janvier 197, Nathanaël Ledoux.

Nathanaël Ledoux : Bonjour, madame Deschanels, et merci d'avoir accepté notre invitation. Avant tout, pouvez-vous vous présenter à ceux qui ne vous connaissent pas ?
Eugénie Deschanels : Bonjour monsieur, c'est moi qui vous remercie de m'accueillir aujourd'hui. Si je devais me présenter rapidement je dirais que je suis député de la 4ème circonscription de Brifalle et femme politique engagée au sein de la Ligue Républicaine au coté de Julien Boulanger. J'ai également été ministre de l'intérieur sous les gouvernements Alloncle qui ont étés marqués par l'assassinat de la présidente Lucie Cunégonde Filanabel Calenbek-Sothriopositi et ou j'ai beaucoup appris dans la manière dont la gestion d'un pays se déroule.

NL : La Ligue Républicaine se fait discrète, depuis les dernières élections générales. Certains, en particulier au sein de la majorité, critiquent notamment votre faible participation à l'Assemblée Nationale. Qu'en pensez-vous ?
ED ! Il est vrai que le nouveau fonctionnement de l'Assemblée Nationale, qui donne à la majorité une assise politique très confortable, ne laisse pas beaucoup de place à l'opposition. Alors si au niveau national nous ne pouvons pas agir, de part l'hégémonie du parti présidentielle, au niveau locale nos députés sont actifs dans leurs circonscriptions respectives. Nous prenons note des réalités du terrain et des craintes et espoirs des citoyens ce qui nous permet de préparer un projet concret pour les prochaines élections que nous remporterons et quand nous seront au pouvoir vous étonnerez de notre activité vous verrez.

NL : Bien que Julien Boulanger soit arrivé en deuxième position à la dernière élection présidentielle, votre parti a été relégué à la troisième position aux élections générales. À ces deux scrutins, l'écart entre la LR et les Écosocialistes a cependant été faible – après tout, Julien Boulanger s'est qualifié de justesse, avec 0,12 point d'avance sur le candidat de gauche. La LR peut-elle vraiment s'affirmer comme deuxième force politique nationale ?
ED : Vous avez raison, aujourd'hui le pays est sous l'égide un tripartisme entre les Écosocialistes, l'Alternative et la Ligue Républicaine. Ce tripartisme induit que chacun de ses trois partis peut arriver aux responsabilités selon la qualité de ses candidats, de sa campagne et de ses propositions. Si aux dernières élections, qui se sont déroulés il y a déjà 3 ans, nous sommes arrivés en troisième position en nombre d'élus je pense que si les élections avaient lieu aujourd'hui nous ne serions ni troisième, ni deuxième mais bel et bien premier. Les Écosocialistes étant tourmentés dans des luttes intestines propre à la gauche et l'Alternative n'existant que pour soutenir madame Leclerc. Les électeurs ont compris, je pense, que le seul parti existant pour servir l'intérêt général est la Ligue Républicaine.

NL : Globalement, quel regard portez-vous sur la vie politique ostarienne actuelle ?
ED : Je pense que nous pouvons parler d'une vie politique interne relativement calme et apaisé et je pense que nous pouvons tous nous applaudir car ce calme fait émerger des débats de fonds. Ce calme est aussi du au manque d'ambition de la politique actuelle, les modérés font dans la modération il ne faut pas s'en étonner mais quand la Ligue Républicaine sera au pouvoir je vous assure, je vous promet même, qu'il y aura plus de remous car nous allons vraiment changer les choses avec des réformes profondément ambitieuses et profondes. La vie Politique actuelle est aussi, et nous ne pouvons pas fermer les yeux la dessus, marqué par la renaissance, bien qu'encore timide, du communisme dont vous avez invités l'un des représentants. Il faudrait, je pense, interdire cette idéologie dangereuse et criminel qui à déjà fait tant de mal à notre pays.

NL : Quel bilan tirez-vous, pour le moment, de la présidence Leclerc ?
ED : Pour faire court je dirais que la présidence Leclerc c'est le règne d'un progressisme débridés, que nous combattons de toutes nos forces, et de mesures économiques qui vont dans le bon sens. Bien sur, elles ne vont pas assez loin dans la rupture avec l'étatisme mais je pense que les bases que pose le gouvernement actuelle nous permettront de mener des grandes réformes libérales dans les prochaines années. Voyez, nous ne sommes pas dans une opposition bête et méchante et nous pouvons reconnaitre des qualités à la politique actuelle. Cependant sur beaucoup point, la politique sociétal en premier lieu, nous nous opposons frontalement avec l'action du gouvernement Braun. La PMA par exemple est une erreur monstrueuse qui ouvre à des dérives pire encore comme la GPA ou je ne sais quelle autre folie visant à détruire la famille traditionnelle.

NL : Quelle stratégie la LR compte-t-elle adopter aux prochaines élections générales et présidentielle ? Compte-t-elle s'entendre avec d'autres partis politiques ?
ED : Bien que les élections se rapproche je pense que vous donnez aujourd'hui une stratégie politique ou électoral n'aurait pas beaucoup de sens. Je peux vous dire que nous serons prêt à temps, que nous aurons un programme concret et complet que nous aurons un candidat d'une compétence et d'un charisme qui n'est plus à prouver. Pour ce qui est d'alliances pré-électorale je crois que nous avons de grande ressemblance avec quelques partis existant qui aurait intérêt à se ranger derrière la Ligue Républicaine pour les prochaines échéances. Maintenant la balle et dans leurs camps.

NL : Quelles sont, selon vous, les questions les plus urgentes pour le pays ?
ED : Je vois trois questions primordiales à traiter d'urgence, l'économie, la famille et la sécurité. Sur l'économie il faut massivement déréguler et libérer pour permettre à notre économie de s'assainir et de se développer de manière conséquente. Sur la famille il faut mettre en place une politique nataliste et revenir sur un certain nombre de décisions prises comme la PMA, la destruction du mariage ou encore, et c'est un combat que je mène personnellement même au sein de ma famille politique, sur le droit à l'avortement qui est ouvert à tout les vents aujourd'hui. Et enfin, sur la sécurité il faut recruter massivement des agents de police et des magistrats, construire des places de prisons et lutter contre l'immigration. Aujourd'hui les délinquants sont trop nombreux et trop puissant, si nous arrivons au pouvoir nous les combattrons et nous les balayerons. La Ligue Républicaine fera le ménage nécessaire dans nos rues et faite moi confiance c'est une femme qui vous le dit.

NL : Que pensez-vous de la situation au Dawwfiq ? Quelle devrait être la position d'Ostaria ?
ED : La situation au Dawwfiq est complexe et je pense que notre positions actuelles est la bonne. Les Saphyriens ont toujours étés des voyous, ça ne change pas, et je crois que nous devons leur faire comprendre que ces terres ne leurs appartiennent pas et que la situation ne peut se régler que par une négociation internationale. Maintenant, nous n'allons pas nous battre pour ces terres. L'importance, au final, étant que ce territoire soit stable pour éviter le retour du terrorisme qui menace directement nos concitoyens.

NL : Merci encore d'avoir accepté cette interview, et bonne journée.
ED : Merci à vous, bonne journée.


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Nathanaël Ledoux
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dim. 23 janv. 2022 19:45

L'Œil

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« La Phoécie sait mieux que personne les ravages de la guerre. »
Interview exclusive de Cassidie Horner

23 janvier 197, Nathanaël Ledoux.

Nathanaël Ledoux : Bonjour, madame Horner, et merci de nous accorder cette interview. Avant toute chose, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs ostariens qui ne vous connaissent pas ?

Cassidie Horner : Merci à vous de m’avoir invitée. Je suis Cassidie Horner, j’ai 39 ans, je suis mariée et j’ai deux magnifiques enfants que j’embrasse. Mais plus largement, je suis Gouverneur du grand État du Rochester [NDLR : en Fédération-Unie]. Je me suis lancée en politique au sein du Parti Progressiste il y a de cela presque 10 ans. D’abord Représentante Fédérale, puis nommée Sénatrice par mon amie la Gouverneur Petterson. J’ai pu durant ces 4 années au congrès apprendre les codes de Saint-Paul. Mais j’ai pu également faire entendre ma voix sur de très nombreux sujets jusqu’à en devenir le cauchemar des Conservateurs. Que ce soit sur l’euthanasie ou sur l’avortement je n’ai jamais cesser la lutte. Et puis, ma carrière politique a pris un tournant pour le moins inattendu quand la Présidente Howard m’a nommée Secrétaire aux Affaires Sociales. Convaincue par mon courage et ma volonté de faire, elle m’a donné sa confiance. Mais nos racines nous rappellent toujours et c’est ainsi que la Gouverneur Petterson m’a demandé de prendre la suite pour devenir aujourd’hui la Gouverneur du Rochester.

NL : Vous vous êtes déplacée en Ostaria. Quelles en sont les raisons ? Est-ce votre premier séjour dans notre pays ?

CH : Je me suis déplacée récemment en Ostaria pour plusieurs raisons. Tout d’abord pour prendre des vacances avec ma famille avant des échéances capitales pour la Fédération-Unie. J’avais ce besoin de me retrouver seule avec ma famille loin de toute pression médiatique. Mais ce séjour en Ostaria fut également pour moi l’occasion de rencontrer l’association des Fédérés en Ostaria. Nous l’oublions peut-être trop souvent mais la Fédération-Unie ne s’arrête pas qu’à ses frontières et notre devoir de politique est de représenter tous les Fédérés, même ceux habitant dans un pays étranger. Ces échanges avec eux m’ont vraiment permis de comprendre quelles étaient leurs relations avec leur pays d’origine. J’avais besoin de leur parler car il n’est pas anodin de quitter son pays. Ces échanges ont été très courtois et je les remercie pour leur accueil très chaleureux.

NL : Que pensez-vous de la politique de rapprochement récente entre Ostaria et la Fédération-Unie ? Est-elle une bonne idée, doit-elle être poursuivie, et, si oui, comment ?

CH : Je suis en faveur du rapprochement entre la fédération-Unie et Ostaria. Cependant, je rejoins l’avis de certains Conservateurs modérés concernant les traités soumis récemment au Sénat. Le rapprochement de nos deux pays est nécessaire mais doit passer par des liens plus forts que ceux créés après une ou deux années. Le traité d’extradition est une bonne chose, l’accord de défense l’est un peu moins. En ce qui concerne les alliances militaires je suis catégorique, pas de traités sans lien fort. Une relation basée sur le respect et sur la connaissance de l’autre est essentielle. Derrière ce traité se cache des milliers de soldats Ostariens comme Fédérés. Ces soldats donnent déjà leur vie pour nous protéger. Ayons la décence de ne pas les engager dans des conflits ou des obligations aux fondations un peu tremblantes. Mais comme je vous le disais, il est important que nos pays se rapprochent. La lutte contre le terrorisme passera par une coopération mondiale. Et cette coopération doit se faire encore plus en Phoécie. Votre continent a été en proie à des conflits armés très lourds qui ont endeuillés beaucoup de pays. La Phoécie sait mieux que personne les ravages de la guerre.

NL : Est-ce là, comme certains l'ont commenté, un "remplacement" du Saphyr par Ostaria ? Et, si oui, est-il souhaitable ?

CH : Je ne pense pas que nous pouvons parler de remplacement. Et comme vous le savez, je ne suis plus membre du cabinet de Madame Howard. Je ne pense pas être la mieux placée pour répondre à cette question stratégique. Cependant, je pense qu’il ne faut pas abandonner le Saphyr au profit d’Ostaria. Ce serait à mon sens une erreur stratégique, diplomatique et politique. Comme je vous l’ais dit précedement nous devons unir toutes les forces en Phoécie pour combattre un ennemie commun qui est le terrorisme. Plutôt que de voir le rapprochement entre la Fédération-Unie et Ostaria comme un abandon du Saphyr je vous suggère de voir ce rapprochement sous l'œil de la lutte mondiale.

NL : L'Œil reçoit souvent des personnalités ostariennes qui nous exposent leur vision de la politique ostarienne. Qu'en est-il de vous, qui la suivez depuis l'étranger ?

CH : En effet, je suis la politique Ostarienne depuis la Fédération-Unie. Si je devais qualifier la situation politique dans votre pays je dirais qu’elle est stable. Il est historique de voir en Phoécie une femme noir devenir Présidente de la République. Comme en Fédération-Unie, je déplore la montée des discours racistes et xénophobes de certains partis et la victoire de la Présidente Leclerc fut la meilleure réponse à ces personnes. Dans peu de temps, je sais que la Sarande va choisir entre l’indépendance ou bien la poursuite de son protectorat avec Ostaria. Je ne sais pas ce que voteront les habitants de l’île mais je trouve cela très beau de redonner à ce peuple meurtrie le choix de décider seul de son avenir. Je salue de voir une démocratie aussi exemplaire en Phoécie. Les insultes racistes de Monsieur Piniolle lors de l’élection présidentielle ont été honteuses et voir l’ensemble des candidats condamnés ces propos est une belle preuve de l’humanité qui existe dans vos débats politiques. La Fédération-Unie n’a malheureusement pas cette chance. Je me désole de voir des discours racistes, homophobes et xénophobes tenus par la sénatrice Linerband ne pas être condamné par ses collègues du Parti Conservateur.

NL : Quel est votre regard sur la guerre contre Oxanna, ainsi que sur le conflit hiberno-naroisien ? Comment la Fédération-Unie devrait-elle y réagir ?

CH : La guerre contre Oxanna est à mon sens justifiée. Les volontaires expansionnistes de ce pays doivent être condamnés par l’ensemble de la communauté internationale. Cependant, un appel à la désescalade doit être lancé. Il faut impérativement ramener l’ensemble des protagonistes autour de la table des négociations pour trouver une sortie de crise pacifiste et donc éviter des pertes humaines injustifiées. Ces négociations doivent-être menées sous l’égide de la CINS et de son chancelier. Ma réponse sera la même pour le conflit entre Hiberno-naroisien. Nous devons ramener les deux pays autour de la table des négociations et mettre un terme aux conflits armés. La guerre n’a jamais amené de solution concrète. Les guerres ont conduit à la destruction de pays et de familles. En Phoécie l’exemple le plus parlant sera sans aucun doute celui de la Sarande. La guerre y a apporté que la cahos. Nous devons prendre leur histoire comme exemple pour se souvenir que derrière chaque guerre se trouve un peuple meurtri.

NL : Alors que des questions commencent à se poser sur la succession de la Présidente Howard, envisagez-vous d'être candidate à la présidence de la Fédération-Unie ?

CH : Cette question est décidément sur toutes les bouches. Je pensais échapper à cette question en venant en Ostaria. *rire* Plus sérieusement, il reste deux ans avec l’élection présidentielle et un an avant le début des primaires. Cette question est donc tout à fait légitime de votre part. Pour être totalement transparente, oui je réfléchis à une candidature à la primaire du Parti Progressiste. Ce n'est un secret pour personne que j’ai cette envie de franchir le pas. Je l’avais d'ailleurs franchi il y a 6 ans avant de me retirer à cause de ma grossesse. Cette décision ne relève pas uniquement de moi. Elle relève de ma famille, de l’équipe qui m’accompagne chaque jour et de notre politique intérieure. Un comité exploratoire a été mis en place et vous serez informé en temps et en heure sur ma décision. Je souhaite saluer néanmoins les résultats des élections qui ont eu lieu hier. Les Fédérés ont une nouvelle fois donné une majorité au Parti Progressiste pour nous permettre de poursuivre notre travail de réforme social. Le virage social pris par Madame Howard était le bon. Un virage que j’appelais de mes vœux depuis très longtemps. Les Conservateurs ont la preuve que leur idées ayant 40 ans de retard ne sont pas celles qu’il faut pour le pays. Et je vois avec un certain amusement la claque électorale que s'est prise Monsieur Caldwell qui voulait profiter de ces midterms pour se lancer dans la primaire Conservatrice. Qu’il aille ramasser ses dents maintenant

NL : Un dernier mot pour les Ostariens ?

CH : Mon dernier mot pour les Ostariens et les Ostariennes sera simple, merci. Merci pour leur accueil, leur générosité et leur grand cœur. Ma famille et moi même avons vécu des vacances extraordinaires.

NL : Merci encore pour cette interview, et bonne journée.

CH : Merci à vous pour votre invitation et bonne journée.


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Nathanaël Ledoux
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« Unir les Ostariens derrière un projet commun »
Interview de candidature d'Aya Leclerc

5 avril 200, Nathanaël Ledoux.

Nathanaël Ledoux : Bonjour, Aya Leclerc, et merci d'avoir accepté cette invitation. Inutile de vous présenter aux Ostariens, car vous exercez depuis 7 ans la plus haute fonction de l'État, et êtes candidate à votre propre succession. Pourquoi avez-vous choisi de vous représenter ?

Aya Leclerc : Bonjour à vous, et merci pour votre invitation.

Pendant toute la durée de mon mandat, j'ai usé de toutes mes forces pour faire entendre la voix d'Ostaria à travers le monde, mais aussi et surtout ses valeurs fondamentales humanistes, face à l'impérialisme, face à la dictature et face aux génocides, que nous ne pouvons tolérer.

Pour que le pays puisse enfin avancer, mettre fin à la pauvreté, au chômage, à la stagnation économique, au malheur auxquels il était confronté, j'ai impulsé des réformes permettant la stabilité du gouvernement et la fin des manœuvres politiciennes qui drainaient toute l'énergie de l'assemblée, qu'il fallait rediriger vers une motivation réformatrice et soucieuse d'améliorer la vie des Ostariens.

Aujourd'hui, la nation ostarienne est renforcée, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur ; mais elle doit aussi surmonter des défis sans précédent, face à une guerre inédite et un climat international plus menaçant que jamais. C'est pour incarner une candidature au-dessus des partis politiques et capable de rassembler l'ensemble des Ostariens derrière nos valeurs humanistes et républicaines que j'ai décidé de me porter candidate à l'élection présidentielle.

NL : Quel bilan tirez-vous de votre mandat ?

AL : À la fin d'un mandat, il est toujours difficile de ne pas avoir de regrets. On pense à tout ce que l'on aurait voulu faire, mais que l'on n'a pas pu, parce que l'on était trop pressé par des situations internationales urgentes ou des crises majeures et des crimes contre l'humanité. Cependant, j'ai la conviction d'avoir fait les bons choix pour la nation, même s'il reviendra uniquement aux Ostariens d'en juger.

Dès le début de mon mandat, je me suis appliquée à faire entrer Ostaria sur le premier plan de la scène internationale, en montrant que nous sommes une grande puissance que l'on ne saurait ignorer. J'ai rencontré le Président du Conseil saphyrien pour renouer des relations entre nos deux pays, non pas pour sceller un amour passionné, ni une relation de vassalité, comme l'on audacieusement commenté certains, mais parce que l'on ne peut pas devenir une grande puissance si l'on refuse de parler à un quelconque pays avec lequel a eu lieu un accident diplomatique, il y a des décennies, avec des administrations totalement différentes d'un côté comme de l'autre. Cela ne nous a pas empêché, bien au contraire, de protester, lorsque le Saphyr a pris la décision, que nous avons dénoncée, avec d'autres de nos partenaires étrangers, d'appliquer une politique impérialiste au Dawwfiq, et, qui plus est, unilatéralement. Quoi qu'il en soit, la défense de nos valeurs est au-dessus de toute querelle diplomatique, et c'est pour cette raison que nous combattons aujourd'hui ensemble, avec d'autres, pour les droits humains et la sécurité internationale.

Nous nous sommes également lancés dans un rapprochement avec les démocraties qui partagent nos valeurs, aussi bien au sein de l'Union Phoécienne que sur d'autres continents, comme avec Tasdaal, dont nous avons aidé à solidifier le régime démocratique à l'issue d'une guerre civile qui ne nous rappelle que trop bien d'où nous venons nous-mêmes, ou encore la Fédération-Unie, sans jamais renoncer à notre indépendance – nous avons, après tout, présenté un candidat à la chancellerie de la CINS face au candidat fédéré, et nous nous sommes engagés à défendre nos valeurs en Oxanna de notre propre chef, en collaboration avec d'autres pays phoéciens.

Je ne regrette pas d'avoir déployé toute mon énergie pour remplir la mission que m'ont confiée les Ostariens, conformément à la Constitution : celle de garantir l'unité de la nation et la continuité des institutions. C'est grâce à ce sentiment d'unité que les Ostariens, quelles que soient leurs opinions politiques, se sont massivement rassemblés pour soutenir la défense de leurs valeurs communes face à la dictature oxanne ; c'est grâce à cette unité, cette solidité de notre pays et la justesse de nos valeurs que nous vaincrons.

NL : Si vous êtes réélue, quels seront vos projets majeurs ?

AL : Présidente de la République, mes préoccupations porteront sur la guerre en Oxanna, la place d'Ostaria dans le monde et la défense des droits humains à l'étranger, ainsi que la continuité des institutions et la stabilité de notre pays. C'est le rôle d'un Président de la République, qui est le garant des institutions et de l'unité nationale. À ce titre, je laisserai au Gouvernement et à l'Assemblée Nationale la responsabilité de conduire une politique nationale sur les sujets qui ne relèvent pas des institutions, de la défense et des affaires étrangères, sur lesquelles mon attention sera concentrée.

De toute évidence, la guerre en Oxanna, puis la paix en Oxanna seront des sujets cruciaux dans lesquels je serai pleinement impliquée.

Dans le même temps, j'observerai de près l'évolution de la situation en Sarande, et, lorsque sa procédure d'indépendance atteindra sa phase finale, je lui proposerai un partenariat privilégié en matière d'économie, de justice, d'armée et d'affaires maritimes, en tant que deux nations proches de la Mer de Feu.

Par ailleurs, à l'échelle de la Mer de Feu dans son ensemble, je souhaite impulser une coopération permettant à la fois un meilleur développement dans notre sphère commune, une meilleure gestion de nos ressources maritimes, et un cadre où discuter de thématiques profondément liées à notre mer, telles que la pêche, l'immigration ou la sécurité maritime.

Enfin, je poursuivrai les discussions avec les autres chefs d'État et de gouvernement du monde, ainsi que les différentes factions à la CINS, en vue d'un accord mondial sur la non-prolifération des armes nucléaires, dont l'urgence de la nécessité se fait de plus en plus sentir à mesure que le temps passe.

Dans le reste du monde, je m'attacherai à resserrer nos liens avec les démocraties partageant nos valeurs et à protéger ces dernières en toutes circonstances.

NL : Comment Ostaria doit-elle conduire la guerre en Oxanna, et à quoi devra ressembler l'après-guerre ?

AL : Quelques rares personnes s'imaginent que la guerre est un choix, mais elles se trompent ; un candidat comme monsieur Fauch a même proposé de capituler devant cette innommable dictature génocidaire, une proposition qui ne peut pas être sérieuse. Oxanna a déclaré une guerre d'extermination à l'encontre du peuple ostarien, ainsi que de peuples alliés de notre pays, et ne s'arrêtera pas tant que sa tête tiendra.

Au nom de nos valeurs et des soldats tombés pour la patrie, nous devons mettre fin à ce régime qui opprime les Oxannes pour permettre à ce peuple, qui n'est pas notre ennemi, de fonder un État libre et démocratique sur de nouvelles bases, en nous assurant que plus jamais de telles horreurs ne puissent être commises. Cela a été la position d'Ostaria depuis le début, c'est aussi la position de nos alliés, et je continuerai à la porter avec force.

Néanmoins, la guerre contre Oxanna est une affaire qui touche toute la nation, et je ne peux en aucun cas la mener seule. Comme je l'avais déjà fait lors de l'entrée en guerre, je consulterai, à chaque fois qu'il le sera nécessaire, des représentants de l'ensemble des groupes parlementaires, ainsi que le Gouvernement, avant de prendre les décisions non militaires majeures.

NL : Dans deux ans, il sera possible de réformer la Constitution. Faut-il en profiter pour réformer les institutions, et, si oui, comment et pourquoi ?

AL : La Constitution actuelle est la garantie d'un régime stable, démocratique et respectueux de nos valeurs. Elle a été adoptée démocratiquement, par la voie du référendum, et a très bien assuré sa fonction. Je ne compte pas proposer de réforme constitutionnelle durant mon mandat, à moins qu'Ostaria ne connaisse, à un moment ou un autre, un problème institutionnel important qui le nécessite.

En ce qui concerne une réforme institutionnelle non constitutionnelle, je pense qu'il faudrait une discussion transpartisane sur le sujet, car notre système – aussi bien au niveau de l'Assemblée Nationale qu'au niveau des collectivités territoriales – semble pouvoir évoluer de façon positive si nous initions une réflexion sur le sujet. Bien que cela relève du domaine législatif, et donc pas de la compétence du Président de la République, je demanderai au gouvernement et à l'Assemblée Nationale de s'entendre dans cette voie.

NL : Si vous êtes élue, dissoudrez-vous l'Assemblée Nationale, et pourquoi ?

AL : Non, je ne dissoudrai pas l'Assemblée Nationale, sauf si elle devient incapable de former un gouvernement ou si l'unité de la nation ou la continuité des institutions en dépendent. Bref, je ne considère pas que mon élection à la présidence de la République signifierait une perte de légitimité pour l'Assemblée Nationale et le Gouvernement.

NL : Quelle doit être l'implication d'un président de la République dans le travail du gouvernement ?

AL : Le Président de la République a pour charge de garantir l'unité de la nation et la continuité des institutions, de négocier les traités et de représenter Ostaria à l'international. Il n'a pas à s'ingérer dans les affaires législatives, ni à y participer, mais simplement à les contrôler afin de s'assurer qu'elles ne présentent pas de risque pour la nation, en tant qu'arbitre non partisan. Je me tiendrai à cette ligne, comme je l'ai toujours fait, en laissant le Gouvernement libre de gouverner et l'Assemblée Nationale libre de légiférer. Très exceptionnellement, dans le cadre prévu par la Constitution, si je juge une législation particulièrement susceptible de diviser la nation ou d'affaiblir certaines de nos valeurs, je demanderai une nouvelle procédure législative ou soumettrai le texte à un référendum, mais cela sera toujours ; mais cela ne pourra jamais se justifier autrement que par l'intérêt supérieur de la nation.

Mon engagement, en tant que Présidente de la République, sera de rassembler les Ostariens derrière un garant des institutions et de l'unité de la nation qui ne manipulera pas le jeu politique à sa guise pour faire avancer son propre agenda, mais qui se tiendra droit dans ses bottes pour remplir ses devoirs envers le peuple et la République.

NL : Si vous êtes réélue, quel sera votre premier déplacement officiel à l'étranger, et pourquoi ?

AL : Ma première visite officielle à l'étranger sera en Lysennie, afin de raffermir nos liens avec notre voisin de l'Union Phoécienne. Notre appartenance commune à un même espace politique et économique, nos valeurs et nos intérêts communs sont des facteurs qui doivent nous rapprocher et nous pousser à nous entendre sur les dossiers qui touchent nos deux pays.
Je regrette qu'Ostaria ait, comme pour beaucoup d'autres puissances, dans son isolationnisme historique, ignoré la Lysennie, et je crois qu'il est nécessaire de former un partenariat plus proche avec elle, ainsi qu'avec l'ensemble des États membres de l'Union Phoécienne.

NL : En somme, pourquoi les Ostariens devraient-ils voter pour vous ?

AL : Un Président de la République doit être le garant de l'unité nationale et de la continuité des institutions, et, comme je l'ai montré durant les 7 dernières années, je saurai m'en souvenir et n'agir que dans l'intérêt supérieur de la nation.

Si les Ostariens me réitèrent leur confiance, je poursuivrai mes efforts pour affermir la position d'Ostaria comme puissance mondiale, en m'impliquant à la fois, quand nous aurons vaincu, pour une solution de paix respectueuse des droits humains, des droits des peuples et de l'assurance d'une paix durable, et pour la poursuite d'une politique diplomatique fondée sur l'amitié et la coopération élargie d'Ostaria avec l'ensemble des démocraties, et en particulier nos voisins phoéciens, qu'ils soient ou non membres de l'UP.

Bref, je veux unir les Ostariens derrière un projet commun fondé sur nos valeurs fondamentales, en nous assurant d'obtenir la place que nous méritons dans le monde.


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Nathanaël Ledoux
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mar. 5 avr. 2022 21:30

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« Nos concitoyens n'en peuvent plus »
Interview de candidature de Pascal Fauch

5 avril 200, Nathanaël Ledoux.

Nathanaël Ledoux : Bonjour, Pascal Fauch, et merci d'avoir accepté cette invitation. Jusque là inconnu des Ostariens, vous avez décidé de vous porter candidat, sans étiquette, à l'élection présidentielle. Pourquoi vous présentez-vous devant les Ostariens ?

Pascal Fauch : Je me suis présenté parce que je pense que je peux apporter une certaine évolution à Ostaria et au peuple Ostariens, j'ai une certaine vision et je suis prêt, je pense, à mettre ma vie pour ce magnifique peuple Ostariens

NL : Quel bilan tirez-vous du mandat d'Aya Leclerc ?

PF : Je tire du mandat Leclerc 2 chose de 1 la guerre on ne peut pas l'ignorez la guerre sévi à Ostaria à cause de notre présidente. En suite je peux en tirer le bonheur du peuple, on l'a vu dans les sondages le peuple est content du mandat Leclerc

NL : Si vous êtes élu, quels seront vos projets majeurs ?

PF : Si je suis élu la principale cause de mon mandat sera l'isolation de la campagne, il faut que les désert campagnard régresse, il faut plus de transport en commun dans nos province éloignées de la capitale, plus de médecin de sécurité de nos paysans, il faut plus d'aide

NL : Comment Ostaria doit-elle conduire la guerre en Oxanna, et à quoi devra ressembler l'après-guerre ?

PF : Je pense que la guerre doit cesser, sa a trop duré, nos troupes n'en peuvent plus, nos concitoyens n'en peuvent plus, il faut signé la paix avec l'Oxanna, et pour l'après guerre il faut des aides pour les soldats et les familles des soldats tués, il faut consolidé nos amitiés avec les pays alliés, il faut être plus proche des pays non alliés, il faut arrêter la non amitié

NL : Dans deux ans, il sera possible de réformer la Constitution. Faut-il en profiter pour réformer les institutions, et, si oui, comment et pourquoi ?

PF : Non je pense que la constitution est très bien comme elle est, c'est un héritage de l'époque dont il faut modifier aucune lignes

NL : Si vous êtes élu, dissoudrez-vous l'Assemblée Nationale, et pourquoi ?

PF : Je ne dissourai pas l'assemblée nationale, car l'assemblée est le vote du peuple Ostariens leurs assemblée est la ligne de conduite du mandat

NL : Quelle doit être l'implication d'un président de la République dans le travail du gouvernement ?

PF : Le président doit montrer la puissance d'Ostaria, le président doit montrer la puissance du peuple Ostariens, mais il doit aussi valider les lois

NL : Si vous êtes élu, quel sera votre premier déplacement officiel à l'étranger, et pourquoi ?

PF : Mon premier déplacement sera Oxanna après avoir fait la paix j'irai rencontrer leurs chef et le peuple d'Oxanna

NL : En somme, pourquoi les Ostariens devraient-ils voter pour vous ?

PF : Les Ostariens devraient voter pour moi pour une simple raison, je suis le président du changement et du peuple


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Nathanaël Ledoux
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mer. 6 avr. 2022 13:50

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« Je ne veux pas qu'ils votent pour moi, je veux qu'ils votent pour eux. »
Interview de candidature d'Antoine Baudet

6 avril 200, Nathanaël Ledoux.

Nathanaël Ledoux : Bonjour, Antoine Baudet, et merci d'avoir accepté cette invitation. Vous êtes secrétaire général de Kosmostaria et candidat à l'élection présidentielle. Pourquoi vous présentez-vous devant les Ostariens ?

Antoine Baudet : Bonjour, d'abord je vous remercie de m'avoir invité.
Je dois vous dire que je ne me présente pas devant les Ostariens.
Un Président ce n'est pas un paquet de lessive que l'on expose et que l'électeur choisit.

C'est un dialogue qui s'ouvre entre les Ostariens et moi-même. Un dialogue que je veux constructif afin que le 8 avril, nous ayons un projet pour notre pays et un Président capable de le porter. Ce dialogue d'une nature tout à fait particulière, ça fait longtemps que je l'attendais. Si j'y participe c'est parce qu'il a manqué une gauche républicaine, sincère et populaire à Ostaria durant tant d'années que s'est installé dans notre pays, un renoncement au progrès, au développement et aux lendemains qui chantent. Je souhaite incarner cet espoir et en faire un thème central de cette campagne. Je ne souhaite pas être le candidat de l'austérité, de la tristesse, de la récession sociale ; les injustices et les inégalités qui se sont développées, l'affaiblissement du patriotisme républicain au détriment d'un nationalisme étroit, sont autant de souffrances pour notre peuple qui les subisse au quotidien. Je ne veux plus voir l'État reculer face aux intérêts privés des puissances de l'argent, ostarienne ou étrangère.

J'entends que dans notre pays, des voix s'élèvent et des voix se taisent, et ces voix sonores ou tues portent en elles les mêmes douleurs, qui se répercuteront en votes de dépit, en votes de colère ou en abstention. Si je prends part au dialogue qui s'ouvre aujourd'hui, c'est pour dire aux dépités qu'il y a des candidats du progrès, dire aux révoltés que leur vote de colère peut devenir un vote d'espoir, aux abstentionnistes qu'il ne faut pas laisser à celles et ceux qui les maltraitent le soin de leur imposer des politiques encore plus défavorables.

Si je participe à ce dialogue présidentiel, c'est pour réconcilier une Ostaria que trop de candidats ont oublié.

NL : Quel bilan tirez-vous du mandat d'Aya Leclerc ?

AB : Madame Leclerc a été élue le 16 septembre 193, n'est-ce pas. Quelles ont été ses premières mesures ? Des lois de clarification et de modernisation juridique. Ce fut un travail honorable concernant le Code électoral, le non-cumul de mandats électifs et de direction d'entreprise, le Service Civil ou le Code des collectivités territoriales. Les camarades de Madame Leclerc, puisque ce n'est pas elle qui a rédigé les lois, mais ses partisans au gouvernement. Il y a eu le rabibochage avec le Saphyr, je ne le réprouve pas. Puis ça a commencé à se gâter car les partisans de l'Alternative sont de bons écrivains publics, ils savent remettre en ordre des législations d'une forme peu claire, mais ce ne sont pas de bons législateurs.

D'abord, nous avons eu des concessions communautaires pour satisfaire des communautés hostiles aux principes républicains et sociaux. La réforme de l'éducation d'abord, qui a fait reculer l'enseignement face aux religions, permis à des employeurs de recruter des enfants et de les priver d'enseignement, et supprimé les dispositions contre les violences envers les élèves et le personnel éducatif ; en faveur cependant d'une disposition en pour l'accès aux élèves handicapés, qui est une avancée que j'approuve. À l'avenir, j'imagine qu'un gouvernement devra revenir sur les compromissions qui ont offert l'école aux cléricaux, aux patrons et aux agresseurs en renforçant les acquis en matière d'inclusion, pour faire revenir pleinement la République dans son école.
Le retour de l'union civile républicaine s'est également faite mal. On a institué un contrat d'engagement qui ne protège pas des violences intrafamiliales. Une femme battue ne peut dissoudre son union qu'après un passage au tribunal et si le Juge estime qu'être violentée est un manquement aux devoirs conjugaux, qui ne prennent pas du tout en compte cette dimension. Je comprends l'attachement de nos concitoyens à une union civile et républicaine, je comprends la volonté de la dissoudre pour permettre l'émancipation des femmes qui sont bien souvent rendues dépendantes d'un mari violent par ces contrats d'union. J'estime que la manière dont a été rétablie l'union civile est une erreur et cause plus de torts qu'elle n'apporte de bienfaits. Ce fut une concession communautaire aux conservateurs et réactionnaires qui voient la famille comme une bulle privée où toutes les violences peuvent se déchaîner. Ce n'est pas ma conception de la République.
La dernière concession aux communautés anti-républicaines fut celle de réforme de la nationalité et de l'immigration. En imposant des conditions injustes aux étrangers souhaitant intégrer la communauté nationale une et indivisible, en leur supprimant les aides sociales et la protection sociale nécessaire à une vie digne, les politiciens de l'Alternative ont fait d'importants clins d'œil à l'extrême-droite. La carte d'identité à été étendue aux enfants qui sont obligés désormais d'en avoir une. Je ne suis pas favorable à la nécessité d'identifier les enfants qui nuit aux mineurs, notamment aux mineurs immigrés qui peuvent être identifiés comme tels et faire l'objet d'expulsions. Les enfants sur le territoire ostarien, sont nos enfants à tous, à toutes. Les contraindre à l'identification c'est ouvrir la possibilité de leur faire subir des traitements inhumains. Dont l'expulsion du territoire, que je ne défends pour personne.

Ensuite, nous avons eu les concessions aux patrons, ostariens, mais aussi étrangers. La réforme du travail fut un désastre à bien des égards, je ne vais pas pouvoir revenir sur toutes les régressions sociales qu'elle a provoqué. Les contrats conditionnels qui ont aggravé la précarité des travailleurs indépendants, les ruptures conventionnelles qui permettent à des employeurs de faire pression sur des employés pour les licencier à moindre coût, les journées de travail rallongées, le salaire réduit, la baisse des congés payés, etc. La réforme des retraites a continué de casser le modèle social ostarien en retardant l'âge de départ à la retraite, accentuant le chômage des jeunes qui ont de moins en moins d'emplois à disposition.
Le système des baisses d'impôt en faveur des plus riches a également été un joli cadeau, bien emballé sous le nom générique de baisse d'impôt, faisant miroiter aux classes populaires qu'elles aussi bénéficieraient d'une augmentation de leur niveau de vie. En fait, ce sont les gros propriétaires et les sociétés les plus importantes qui ont bénéficié de ces baisses d'impôt. Les transnationales pour qui Ostaria n'est qu'un terrain de jeu en sont ravies, elles peuvent encore plus assécher l'économie ostarienne en exportant nos capitaux avec une taxation moins importante. Les millionnaires étrangers pour qui Ostaria n'est qu'un terrain pour maisons secondaires en sont ravis également, puisqu'ils peuvent posséder plus de richesses Ostariennes, au détriment de nos compatriotes, et accaparer au pays ses fiertés.
Dans le même état d'esprit, la privatisation bancaire a fait énormément de mal à notre pays qui n'est plus maître de son destin, laissé entre les mains des puissances de l'argent et notamment de puissances capitalistes étrangères. Des grandes fortunes, des fonds de pension, notamment fédéré, maîtrisent aujourd'hui, en partie, le secteur bancaire et donc les investissements réalisés par l'épargne de nos concitoyens, sans aucun contrôle, ni garantie. Pour peu qu'un quelconque millionnaire étranger veuille investir l'argent de nos concitoyens dans quelque combine incertaine, alors nos compatriotes verront leur épargne disparaître sans que nous ne puissions rien y faire. Je ne suis pas favorable du tout à la privatisation et surtout à celle-ci qui a été faite sans garantie pour l'épargne des ostariens, sans garantie pour les intérêts nationaux, sans garantie pour les investissements de notre épargne qui peut désormais s'exporter loin de notre Patrie.

Troisièmement, il y a eu une volonté d'affaiblir la République et ses territoires. Le code des communautés de communes a fait du mal à notre nation, en déshabillant les campagnes qui sont perdantes dans ses contrats de communauté de communes. Les plus petites communes voient leurs fonds partir financer les plus grandes qui deviennent des pôles attractifs qui assèchent encore plus le monde rural qui aurait pourtant tant besoin qu'on lui vienne en aide.
Le second volet de la dégradation de la nation fut notre attachement à la Fédération-Unie, que j'estime être une soumission d'Ostaria à la puissance capitaliste et impérialiste qui n'a eu de cesse de déployer ses tentacules poisseuses sur les pays du monde. C'est une rupture de la politique étrangère de la tradition républicaine qui nous plaçait en puissance non-alignée, indépendante et pacifique. Nous avons acté un premier alignement sur l'Union Phoécienne, un alignement qui nous dessert, mais cette soumission au militarisme fédéré, nous dessert plus encore. Je ne plaide ni l'alignement sur Novgrad, ni le double alignement Fédération Unie-Novgrad, je plaide pour une politique étrangère indépendante, des accords de paix, culturels, scientifiques, scolaires, universitaires, solidaires, etc. Les accords militaires doivent être réalisés avec des puissances équivalentes, sans domination, sans hégémonie, sans soumission.

Enfin, l'an dernier, le gouvernement a eu deux adresses envers la gauche. Enfin ! Une forme réduite d'actionnariat salarié et un renforcement du droit à l'IVG. Un renforcement c'est beaucoup dire. Si on compare à l'ère Chastain, les nouvelles dispositions relatives à l'IVG sont moyenâgeuses. Quant à l'actionnariat salarié, il ne compense pas les baisses de salaire depuis l'ère Chastain et ne fait que remplacer une part de salaires par des dividendes pour rendre ces dernières plus acceptables, quand bien même les salariés y perdent. D'une part, parce que ça ne règle pas le problème des rentiers qui vivent sans travailler. D'autre part, parce que les salariés ne cotisent pas avec des dividendes, et c'est la protection sociale qui va finir endettée. Alors on rognera sur les retraites, le remboursement des soins de santé ou les revenus sociaux. De mauvais présages.

En conclusion, le bilan des législations passées sous le mandat de la Présidente Leclerc, avec la participation active de ses partisans, est négatif. Très négatif. Les avancées se comptent sur le doigt d'une main amputée de trois doigts et les régressions sont innombrables. J'entends que Madame Leclerc n'est pas responsable de ces désastres, mais sa famille politique l'est et elle y a été favorable du début à la fin.

NL : Si vous êtes élu, quels seront vos projets majeurs ?

AB : Constituer un gouvernement sera mon principal projet. Je n'ai pas la prétention d'avoir une présidence qui outrepasserai ses prérogatives. Si je devais avoir affaire à un gouvernement de cohabitation, j'élaborerai un plan pour l'armée et les affaires étrangères, fondé sur la coopération avec les nations militaires de force équivalente, la modernisation de nos armements et la protection sociale de nos agents des services militaires et étrangers. Du reste, je laisserai mon Premier ministre ou ma Première ministre, libre de me présenter une feuille de route convenable pour les sept ans à venir. Je peux cependant vous faire part des détails qui attireront mon attention et qui seront, à mes yeux, essentiels à l'approbation d'une nomination d'un Premier Ministre.
D'abord, j'accorderai toute son importance à la question sociale et à la volonté des candidats à la primature de résoudre les grands problèmes d'inégalité, d'injustice sociale, d'exclusion nationale en Ostaria. Ensuite, je souhaite vivement que me soit présenté un plan de lutte active contre la pauvreté, le chômage et en faveur de la formation des jeunes. Ce plan devra comporter plusieurs volets sur la construction de logements sociaux, la lutte contre l'inflation des prix en agissant contre l'inflation des bénéfices ou encore une mission pour la réinsertion professionnelle des privés d'emploi. La troisième thématique qui me tient à cœur est évidemment la question nationale. Je ne pourrais accorder la nomination à quiconque n'a pas la volonté sincère et la compétence nécessaire pour défendre la patrie et ses intérêts. Cela passera nécessairement par un plan de lutte contre l'évasion fiscale, contre la mainmise de puissances financières étrangères sur les capitaux nationaux, par une politique de développement national et de garantie que l'investissement produit par les richesses de nos compatriotes serve la croissance de l'appareil productif et les conditions de vie de nos compatriotes.

Afin que ce programme soit appliqué, je veillerai particulièrement à l'ordre du jour des Conseils des Ministres. J'imposerai les grandes orientations que je vous ai donné à l'ordre du jour pour pousser le gouvernement à l'action et je peux vous garantir que même en cas de cohabitation, aucun projet de récession sociale, aucun projet portant atteinte aux droits humains, à la dignité des ostariens, des ostariennes ou des étrangers ne sera mis à l'ordre du jour. J'y veillerai et je ferai obstruction à tout projet contraire à la dignité humaine.

NL : Comment Ostaria doit-elle conduire la guerre en Oxanna, et à quoi devra ressembler l'après-guerre ?

Elle doit continuer ses efforts salvateurs pour les Oxannes et pour les peuples alentours, le premier attaqué et avec qui je suis plus que tout solidaire, c'est le peuple de Graznavia. Contre la théocratie totalitaire d'Oxanna, il faut continuer la guerre et vaincre l'ennemi. Au nom du peuple Oxanne, nous n'avons pas d'autres devoirs. Quant à l'après-guerre, je souhaite qu'Ostaria et tous ses alliés mettent en place un plan ambitieux de reconstruction qui en concertation avec les acteurs démocratiques d'Oxanna et je sais qu'il y en a. Il ne faut pas, comme ça a pu être le cas au Dawwfiq, qu'Oxanna soit le terrain de la Fédération-Unie pour installer une sorte de colonie économiquement dépendante de ce pays impérialiste. Je souhaite porter la voix de la paix et de l'indépendance pour Oxanna. Je fais confiance aux acteurs démocratiques pour savoir comment reconstruire le pays et combattre la mafia cléricale qui a causé tant de malheurs. Nous devons leur apporter l'aide dont ils ont besoin et qu'ils requièrent, non leur imposer d'être des débouchés économiques.

J'y ferai particulièrement attention. On ne gagne pas la paix par la soumission d'un peuple, que ce soit par son État national, un État étranger ou les puissances de l'argent. L'obscurantisme si meurtrier se nourrit de la domination internationale et de l'impérialisme, autant que l'espoir. Mais l'espoir n'est pas une idéologie politique, l'obscurantisme si. Alors tarissons définitivement la source des mafias en Oxanna en offrant l'indépendance au peuple Oxanne sans soumission, sans humiliation. La victoire sera une victoire contre l'État d'Oxanna et en aucun cas une victoire contre le peuple Oxanne.

NL : Dans deux ans, il sera possible de réformer la Constitution. Faut-il en profiter pour réformer les institutions, et, si oui, comment et pourquoi ?

AB : Je ne souhaite pas réformer la Constitution pour l'instant. La Constitution actuelle offre une stabilité certaine à notre pays et un pouvoir parlementaire large. Je suis républicain et parlementariste, je ne souhaite pas modifier la Constitution à l'heure qu'il est. Une Constitution n'est pas une loi normale qu'on peut coudre et découdre à chaque changement de majorité. En tout cas, je ne la considère pas comme ça et j'agirai en conséquent.

NL : Si vous êtes élu, dissoudrez-vous l'Assemblée Nationale, et pourquoi ?

AB : Ce ne sera pas mon premier geste. J'appellerai toutes les forces politiques qui me présenteront un projet de gouvernement. Si ces projets me conviennent je nommerai un Premier Ministre qui sera chargé de composer un gouvernement avec la majorité actuelle, s'il parvient à établir un gouvernement capable de mettre en œuvre des politiques, dont il m'aura fait part et que je jugerai suffisante, alors il n'y a aucune raison de dissoudre l'Assemblée Nationale. La forme du gouvernement, de majorité, de cohabitation ou rotatoire ne sera pas ma préoccupation. Si cela s'avérait impossible, en cas d'enlisement de la situation, j'en appellerai aux députés eux-mêmes d'autodissoudre l'Assemblée Nationale, si ce n'est pas acté, je demanderai à la Haute Cour Constitutionnelle de le faire, et si ce n'est pas acté, je la dissoudrai en 201, dès qu'il me sera possible de le faire constitutionnellement.
Présider une République ce n'est pas imposer ses vues sur les décisions démocratiques et détricoter tout ce que son prédécesseur a fait, la dissolution, qui impose un certain moment d'instabilité et de mise à l'arrêt du pays, n'est pas ma volonté. Si elle devenait nécessaire, j'en prendrai la responsabilité de la promulguer. Mais pourvu qu'un Gouvernement qui me propose un plan de progrès social soit en capacité de gouverner, même s'il n'est pas composé de communistes, je ne toucherai pas à l'Assemblée Nationale élue l'an dernier. Je présiderai la République sans sectarisme, ni hégémonisme.

NL : Quelle doit être l'implication d'un président de la République dans le travail du gouvernement ?

AB : Il doit veiller à ce que les intérêts d'Ostaria, indissociable des intérêts des plus faibles, soient respectés et que la dignité humaine s'accorde avec une vue d'avenir ambitieuse et cohérente. Concrètement, je l'ai déjà dit, un Président doit accorder son crédit à un gouvernement compétent par la nomination d'un Premier Ministre, avec une feuille de route pertinente et sérieuse, sans prendre trop de part dans la politique quotidienne, ou dans les choix gouvernementaux. Il doit donner la mesure à l'action gouvernementale grâce aux Conseils des Ministres. Le rôle d'un Président de la République est de surveiller, de contrôler et de sévir s'il le faut, tout en laissant au gouvernement des marges de manœuvres qui ne nuisent ni à son travail, ni à la patrie.
Dans le travail de l'Assemblée Nationale, le rôle d'un Président de la République est de veiller à l'application de loi conformes à la dignité humaine et à ses visées sociales et émancipatrices. C'est à cet effet que je disposerai activement de mon veto et de mon droit de réouverture de débat parlementaire chaque fois que cela s'avérera nécessaire, c'est-à-dire chaque fois que je jugerai une législation défavorable aux intérêts nationaux et aux valeurs profondément humanistes de notre pays.
Enfin, un Président de la République de mon genre, pourra soutenir les volontés gouvernementales si elles sont bien fondées, ou leur faire obstacle si elles sont insuffisantes d'un point de vue moral, éthique, humain et pragmatique, par les voies référendaires. Je ne m'interdis pas de consulter mes compatriotes là où j'aurai des incertitudes, là où je jugerai que le gouvernement manque de vigueur voire là où je le désapprouve. Un Président doit être un juge qui recourt à l'avis du peuple dès qu'il y a un débat national important, dès que le gouvernement n'arrive pas à réformer ou dès que ce gouvernement commet des impairs. J'agirai également en bonne intelligence avec le gouvernement et s'il souhaite que je défende une législation qu'il n'arrive pas à faire passer par l'Assemblée Nationale - une législation entendue dans la feuille de route que j'aurai approuvée - je pourrai intercéder en sa faveur auprès de nos concitoyens dans une procédure référendaire.

NL : Si vous êtes élu, quel sera votre premier déplacement officiel à l'étranger, et pourquoi ?

AB : Je n'ai pas encore arrêté mon choix. Ce ne sera ni en Fédération-Unie, ni à Novgrad, ça c'est certain. Avant de voyager à l'étranger, j'irai dans les territoires nationaux qui se sont sentis étrangers à Ostaria. Je pense aux campagnes que les derniers gouvernements ont déshabillé. Je pense aux quartiers où l'État a abandonné les travailleurs précaires et où se développe les techniques de survie violentes, telles que le vol ou le trafic de drogue. Il y a tant de terres d'Ostaria qui se sentent étrangères à la République que je ne me vois pas aller à l'étranger tant que je n'aurais pas apporté à tous nos compatriotes la conscience nationale et le patriotisme, essentiels à la paix sociale d'un pays.
J'inviterai évidemment des dirigeants étrangers sur notre sol national et je communiquerai avec d'autres par voie dématérialisée parce que je ne souhaite pas isoler Ostaria sur la scène internationale, mais je resterai un temps les deux pieds sur notre plancher des vaches et je n'irai récupérer les applaudissements et les fleurs qui accompagnent tout déplacement officiel à l'étranger que lorsque je saurai, en conscience, les mériter.

NL : En somme, pourquoi les Ostariens devraient-ils voter pour vous ?

AB : Je ne veux pas qu'ils votent pour moi, je veux qu'ils votent pour eux. Il y a dans notre pays, ceux que révoltent l'injustice et ceux qui s'en accommodent. Ceux qui portent des armes chargées d'avenir et ceux qui se nourrissent d'un passé fantasmé. Inversement, ceux qui aspirent à garder le pouvoir et ceux qui veulent le rendre au peuple. Chaque Ostarien, chaque ostarienne doit voter en sa conscience pour celui ou celle qu'elle ou il estime être le meilleur pour présider notre République.

Je ne veux pas qu'ils votent pour moi, je veux qu'ils votent pour leurs convictions. S'ils ont la conviction que j'incarne mieux que n'importe quel autre candidat, l'espoir, la justice et que j'ai les qualités d'un Président qui fera tout pour écrire des lendemains heureux alors je serai satisfait de voir leur bulletin dans l'urne. Les élections nationales sont les seuls jours où leur vote vaut autant que celui de leur patron. Les seuls jours où leur opinion vaut quelque chose et celle des actionnaires et patrons étrangers qui les maltraitent, rien. Les seuls jours où leur avis d'unité vaut autant que celui des orateurs prônant la division et la haine. Les seuls jours où les dirigeants qui ont manqué à leur devoir et leur impose des conditions indignes de vie peuvent être remplacés par des élus compétents.

Je ne veux pas qu'ils votent pour moi, je veux qu'ils votent pour le candidat qui incarnera et saura mieux ces réalités.


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Nathanaël Ledoux
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mer. 6 avr. 2022 19:57

L'Œil

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« Notre pays est sur le point de mourir »
Interview de candidature de Marcel Piniolle

6 avril 200, Nathanaël Ledoux.

Nathanaël Ledoux : Bonjour, Marcel Piniolle, et merci d'avoir accepté cette invitation. Après votre candidature aux dernières élections générales et à la précédente élection présidentielle sous la bannière de la Ligue Patriote, vous vous présentez à nouveau devant les Ostariens pour accéder à la fonction suprême, avec le soutien du Parti Populaire. Quelle est la raison de votre candidature ?

Marcel Piniolle : Bonjour à vous et merci de m’avoir invité pour cet interview. Si je me présente aujourd’hui au suffrage des Ostariens et des Ostariennes, c’est parce que je crois fermement que notre pays va mal. Hausse de l’insécurité, tsunamie migratoire incontrôlable, perte de notre souveraineté ou encore l’effondrement du pouvoir d’achat. Je suis candidat, car je crois aujourd’hui être le seul homme politique à pouvoir faire renaître l’espoir Ostarien et la fierté Ostarienne. Je ne suis pas candidat pour faire carrière comme certains ou certaines dans cette course. A 70 ans je n’ai plus de plan de carrière mise à part celui de sauver notre pays du grand déclassement auquel il est confronté.

NL : Quel bilan tirez-vous du mandat d'Aya Leclerc ?

MP : Il n’y a rien de bon à sortir du bilan quasiment vide de cet épouvantail Leclerc. Jamais, je dis bien, jamais ! Nous avons eu une Présidente aussi incompétente que cette dernière. Issue de l’immigration, que nous n’arrivons pas à contrôler, cette femme à tromper quasiement tout le monde en faisant croire qu’elle incarnait un renouveau et un vent de fraîcheur. Une fois au pouvoir le masque est tombé. Le bilan de l’épouvantail Leclerc c’est : la hausse de l’insécurité, une justice incapable de faire son travail, des policier à bout de souffle, un pays soumis aux directives de l’Union Phoécienne, un pays submergé par le tsunamie migratoire et un pays en grand déclassement économique et démographique.

Je soutiens néanmoins son action auprès de la nation Sarandaise. Bien que cela n’était que le service minimum. Il faut tout de même rappeler que l’épouvantail Leclerc ne semblait pas si soucieuse du sort des Sarandais lorsqu’il fallait envoyer des bombes sur leur pays. Cette femme est hypocrite est je félicite les Sarandais et en particulier leur Première Ministre, Maria Panayi, pour tout le travail et le courage qu’elle a fournie dans cette bataille. Comme Président, je m’engage à leur rendre leur indépendance dès le premier jour de ma présidence sans aucune condition. Madame Leclerc préfère elle jouer les grandes colonisatrices en espérant atterrir à Praliva comme une star. Que ce soit sur la politique intérieur ou extérieur, l’épouvantail Leclerc a été une calamité. Ostaria a tellement été déclasser dans le concernet des nations qu’elle a été incapable de faire élire le candidat Ostarien au poste de Chancelier de la CINS au profit du candidat Fédérés. C’est de l’incompétence !

Ce mandat a été 7 années de perdues dans la lutte contre l’hémorragie que vie notre système éducatif avec des professeurs qui n’ont plus les moyens de faire leur travail et des élèves qui chutent dans tous les classements mondiaux. 7 ans de perdues pour notre indépendance vis-à-vis de l’Union Phoécienne et des Oligarques Ostariens qui pensent pouvoir dicter nos politiques. En bref, 7 années de vent.

NL : Si vous êtes élu, quels seront vos projets majeurs ?

MP : Si je suis élu, je mettrai en place une politique migratoire claire et non pas un torchon que l’on ose encore appeler “Code de l’immigration”. Je l’abrogerais pour mettre en place une immigration 0. Cela concerne tous les types d’immigration sans distinction. L’objectif est de mettre un terme pendant au moins 3 ans aux flux migratoires entrants et certainement pas sortants. Durant ces 3 ans, nous pourrons faire le bilan sur des décennies de mauvaise gestion migratoire et nous expulserons tous ceux qui n’ont rien à faire sur notre sol, à commencer par les clandestins. A la suite de ce bilan, Ostaria accueillera 10 000 immigrés par sans faire de distinction entre les migrants économiques, les étudiants étrangers, etc. Les personnes entrant sur notre territoire devront maîtriser notre langue avec la réussite à un test fourni par le ministère de l’immigration et de la remigration. Les immigrés n’auront également pas accès aux prestations sociales de notre pays, Les immigrés qui souhaitent travailler dans notre pays devront posséder un contrat de travail avec une entreprise présente sur le sol Ostarien. Enfin , et c’est une règle de bon sens, toutes les demandes devront-être faites depuis le pays d’origine de la personne. Tout manquement à l’un de ces points entraînera le refus automatique de la demande.

Je souhaiterais également soumettre dès la première année de mon mandat par référendum la sortie d’Ostaria de l’Union Phoécienne. Cette union qui est en réalité une prison anti démocratique nous empêche de mener certaines politique intérieurs et nous marginalise sur le plan de la politique international. Nous n'avons aucun bénéfice à tirer de cette union qui n’est qu’un regroupement d'oligarques déconnectés de la réalité. Si les Ostariens décident de quitter cette prison anti democratique, je leur promet que cela se fera sous deux ans. Par la suite, nous rejoindrons l’entente des nations et nous œuvrons à son redéveloppement. Ce développement devra se baser sur les notions de démocratie, de souverainisme et de liberté. En soit, tout le contraire de l’Union Phoécienne !

Je veux également être le Président de l’action climatique avec une prise de conscience au niveau de nos institutions de l’importance de prendre en main cette lutte. Je fermerais les centrales à charbon pour favoriser l’ouverture de centrales nucléaires partout sur notre sol. J’investirais également dans la fission nucléaire pour mieux traiter nos déchets sur le long terme. Enfin, nous entamerons notre transition écologique vers une énergie 100% renouvelable basée sur l’hydraulique et sur le solaire. Avec moi, pas une éolienne ne sera déposée sur notre sol. Ce n’est un secret pour personne, les éoliennes sont nocives pour la santé et détruisent nos territoires pour une production électrique dérisoire. Je veux mettre en place une écologie pragmatique et non pas une écologie punitive comme le souhaite la gauche.

NL : Comment Ostaria doit-elle conduire la guerre en Oxanna, et à quoi devra ressembler l'après-guerre ?

MP : Comme je l’ai déjà dit il y a deux ans dans vos papiers et durant toute la campagne. Nous devons nous retirer de cette guerre qui n’est pas la nôtre. Combien de nos enfants allons nous laisser mourir pour une cause qui n’est pas la nôtre ? Je mettrais un terme plus largement aux activités illégales et extérieures de notre armée dont la mission principale est d’assurer notre sécurité ce qui n’est pas le cas sur notre propre sol. L’armée est à mon sens plus utile pour maintenir la sécurité dans les ghettos de notre pays plutôt que dans des guerres qui ne sont pas les nôtres. Avec l’armée dans les quartiers de Ménargues, je vous assure qu’il n’y aurait plus tous ces ghettos et repères de trafiquants de drogue.

Néanmoins, il est incontestable que des flux migratoires vont avoir lieu et vont nous toucher. Ostaria doit réagir. Comme Président de notre République, je respecterais le seuil migratoire de 10 000 visas par an. Je respecterais également le fait que les demandes de visas devront être faites depuis le pays d’origine. Aucun passe droit ne sera fait. Nous devons arrêter d’accueillir toute la misère du monde dans notre pays. Oui ces personnes fuient la guerre mais ce n’est pas une raison pour leur ouvrir nos frontières car sinon tout le monde viendra et nous serons submergés.

La meilleure solution sera la voie diplomatique. Comme Président, je me poserais en principal interlocuteur avec Oxanna. Je demanderais la fin immédiate des hostilités pour assurer des convoies humanitaires pour les civils et je demanderais à la CINS de se porter responsable de son respect. Je demanderais également à ce que tous les belligérants signent un cessez-le-feu et se mettent autour d’une table pour négocier la paix. Mais il est impossible de faire cela en ayant encore notre armée sur leur sol.

NL : Dans deux ans, il sera possible de réformer la Constitution. Faut-il en profiter pour réformer les institutions, et, si oui, comment et pourquoi ?

MP : Oui, je remplacerais uniquement le mode de scrutin pour les élections législatives. Le système proportionnel est le système qui aujourd’hui représente vraiment les courants politiques de notre pays. L’assemblée Nationale que nous connaissons aujourd’hui est un repère d'oligarques où aucun débat réel et de fond à lieu. Il est à mon avis urgent de revenir sur un système plus démoratique et respectueux des Ostariens et de leur vote.

Mais ce sera l’unique modification que je soumettrai au peuple qui aura l’occasion de se prononcer là-dessus. Notre République à besoin de stabilité et je ne crois pas que ce soit la servir de vouloir la changer perpétuellement de façon profonde.

NL : Si vous êtes élu, dissoudrez-vous l'Assemblée Nationale, et pourquoi ?

MP : Absolument ! L'objectif sera d’élire une nouvelle Assemblée Nationale via un système proportionnel donnant la possibilité à chaque Ostarien de se sentir véritablement représenter par nos institutions ce n’est pas le cas aujourd’hui. Comprenez-vous que lors des dernières élections plus de 10% des votants au niveau national n’ont eu aucun élu national pour les représenter ? Est-ce ce modèle démocratique que nous voulons pour notre pays ? Ce n’est pas celui que je veux en tout cas !

NL : Quelle doit être l'implication d'un président de la République dans le travail du gouvernement ?

MP : Le Président de la République doit impulser en concertation avec le Premier Ministre, les grandes lignes de la politique intérieur et extérieur de notre pays. La coopération entre ces deux élus est primordiale pour faire réellement avancer les choses. Nous le voyons avec l’épouvantail Leclerc et le Premier Ministre Julien Leclerc. Ils portent tous deux un programme commun sans la moindre différence. Néanmoins, leur passivité fait que rien a été fait sous leur mandature respective.

Je serais un Président qui stimulera fortement le Gouvernement par une culture des résultats.

NL : Si vous êtes élu, quel sera votre premier déplacement officiel à l'étranger, et pourquoi ?

MP : Je me déplacerais à Praliva en Sarande pour présenter des excuses publiques de la part de notre pays auprès de la population Sarandaise pour tous les enfants Sarandais que nous avons tués alors qu’une solution plus démocratique était à mon sens envisageable. N’oublions pas que nous sommes responsables de la plus grande catastrophe humaine qu’ait connu notre continent. Il est une chose de vouloir aller de l’avant avec eux, mais faudrait t-il avant tout reconnaître nos erreurs et tenter de les réparer. Je ne suis pas de ces candidats à vouloir aller me mettre à genou devant une Fédération-Unie qui veut nous faire des filiales de sa politique étrangère et je ne veux pas aller rencontrer des dictateurs communistes qui exploitent leur peuple.

NL : En somme, pourquoi les Ostariens devraient-ils voter pour vous ?

MP : Ils doivent voter pour moi car notre pays est sur le point de mourir. Notre pays va mal ! Je leur propose de rétablir notre pays et de foutre dehors tous ceux qui n’ont rien à faire chez nous. C’est une question de sécurité mais également une question d’identité. L’immigration massive qui nous impacte depuis des décennies nous a entraînés sur le chemin du grand déclassement et bientôt sur celui du grand remplacement. Dans 15 ans, les Ostariens seront minoritaires dans leur propre pays. Je leur propose de refuser ce qui semble être une fatalité. Des solutions existent, j’aurais le courage de les appliquer avec fermeté.

Je crois également qu’à travers un vote en ma faveur, les Ostariens et les Ostariennes auront l’occasion de faire comprendre à cette oligarchie politique qu’une voie populaire et souveraine existe dans notre pays. Alors oui, j’appel tout les patriotes sincères à me rejoindre pour construire un pays plus fort, un pays plus indépendant et surtout un pays plus sûr.

Je vous remercie pour cet interview Monsieur.


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Nathanaël Ledoux
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jeu. 7 avr. 2022 15:50

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« Porter la voix des travailleurs et du prolétariat de ce pays »
Interview de candidature d'Isabelle Toutain

7 avril 200, Nathanaël Ledoux.

Nathanaël Ledoux : Bonjour, Isabelle Toutain, et merci d'avoir accepté cette invitation. Vous êtes la candidate de l'Union des Travailleurs Anticapitalistes à l'élection présidentielle. Pourquoi vous présentez-vous devant les Ostariens ?

Isabelle Toutain :Bonjour et merci de m'avoir invitée. Ma candidature est avant tout un appel au combat révolutionnaire. Je ne souhaite pas devenir Présidente de la République, ce n'est pas un secret. Le but est avant tout de profiter de la médiatisation de la campagne pour nous faire entendre et porter haut et fort nos idéaux. Nous voulons porter la voix des travailleurs et du prolétariat de ce pays, ceux qui sont issus des milieux populaires, qui galèrent en fin de mois, qui sont exploités par leurs patrons, frappés par la précarité ou encore par le chômage de masse. En résumé, notre but est de renverser la bourgeoisie et le capital et cette campagne est une manière pour nous de communiquer sur notre agenda révolutionnaire. Une révolution qui ne se fera jamais par les urnes.

NL : Quel bilan tirez-vous du mandat d'Aya Leclerc ?

IT : Aya Leclerc est une Présidente comme nous en avons eu d'autres auparavant. Rien ne change : réactionnisme et libéralisme. Se dire de centre-droit ne réduit en rien la violence qu'a été son mandat. Certes, elle n'est pas aidée par son Premier Minitre, ouvertement néolibéral et nationaliste, mais quand-même. Je la sens usée, et ce duo avec Boulanger ne peut que mener les travailleurs ostariens au pire du pire. Cela dit, comme je vous le disais, ce n'est pas par les urnes que nous nous débarrasserons de ces apôtres du capital. Le combat doit se mener dans la rue, par la grève, par les luttes populaires. C'est la seule solution.

NL : Si vous êtes élue, quels seront vos projets majeurs ?

IT : Comme je vous l'ai dit auparavant, je ne souhaite en aucun cas être élue. Mais si tel était le cas, je m'empresserais de mettre fin au capitalisme en réquisitionnant les grandes entreprises et les moyens de production pour les remettre à qui de droit : les travailleurs. Les opprimés et les exploités deviendront alors maîtres de leur destin et pourront agir sur le principe de l'autogestion. Si nous pouvons nous passer de patrons et d'actionnaires, nous ne le pouvons pas en ce qui concerne ceux qui produisent. Je réhabiliterai aussi massivement les services publics en recrutant pour les hôpitaux, les écoles, les administrations et tous les autres secteurs du public qui souffrent du manque de personnel, de préceptes managérieux issus du privé et du manque de reconnaissance. Voilà la société que je veux et que nous voulons.

NL : Comment Ostaria doit-elle conduire la guerre en Oxanna, et à quoi devra ressembler l'après-guerre ?

IT : Cette guerre est sale, il s'agit d'une guerre impérialiste qui cause d'innombrables morts de civils. Ce que doit faire Ostaria ? Retirer ses troupes et mettre fin à cette guerre immédiatement ! Car dans les guerres, ce sont toujours les mêmes qui trinquent : les prolétaires et les travailleurs ! On ne peut pas accepter que les Oxanniens précaires vivent un quotidien teinté de bruits de bottes tandis que les plus riches ont le loisir de quitter le pays pour ne pas mourir sous les bombes. Cette guerre impérialiste est un conflit de brigands, et Ostaria n'a rien d'une agence de la paix. Le pays joue un sale rôle, destructeur et porteur d'effroi. Il faut cesser immédiatement cette intervention militaire.

NL : Dans deux ans, il sera possible de réformer la Constitution. Faut-il en profiter pour réformer les institutions, et, si oui, comment et pourquoi ?

IT : Je ne crois pas en la réforme par le processus prétendument démocratique bientôt permis par le système. Pourquoi ? Car les représentants politiques élus le sont de manière inéquitable, les pouvoirs principaux sont confisqués par trois partis et les autres n'ont pas leur mot à dire. Il appartient aux travailleurs de mettre au ban ces caciques politiques et leurs compères du capital pour imposer un changement profond tant dans la société ostarienne que dans le fonctionnement de nos institutions. Mais pour cela, nous avons besoin d'une mobilisation générale de tous les travailleurs et travailleuses de ce pays, et il ne faut certainement pas attendre deux ans de plus en subissant l'injustice et la violence du capitalisme sans rien dire.

NL : Si vous êtes élue, dissoudrez-vous l'Assemblée Nationale, et pourquoi ?

IT : Je ne souhaite pas être élue Présidente. Je suis à la tête d'un parti de lutte, qui représente ceux qui ne sont rien aux yeux des hiérarques gouvernants. L'UTAC n'est pas un parti de pouvoir.

NL : Quelle doit être l'implication d'un président de la République dans le travail du gouvernement ?

IT : Je suis opposé à tout principe de monarchie présidentielle. J'estime que le rôle du Président de la République doit demeurer limité dans ses prérogatives, de même d'ailleurs que celui du gouvernement. Nous défendons l'idée d'une société dans laquelle ce sont ceux qui produisent qui se gèrent et décident pour eux-mêmes. Cela peut prendre par exemple la forme d'une démocratie directe. Dans les usines, dans toutes les entreprises, ce sont les salariés qui doivent décider de ce qui est bon pour eux. D'une manière générale, c'est au peuple de définir les grandes orientations qui doivent être prises au niveau national, et non des gouvernants avides de pouvoir et d'argent qui ne représentent rien d'autre que le petit bout de leur nez.

NL : Si vous êtes élue, quel sera votre premier déplacement officiel à l'étranger, et pourquoi ?

IT : J'irais en Oxanna pour mettre fin à cette guerre de bouchers sans délai.

NL : En somme, pourquoi les Ostariens devraient-ils voter pour vous ?

IT : Dans les pays dits "démocratiques" comme Ostaria, les élections rythment la vie politique avec une grande fréquence. Elles sont présentées comme le moyen par lequel la population peut choisir ceux qui la représentent et décider ainsi des choix et des orientations de la société. En réalité, aucune de ces élections ne permet de le faire car le droit de propriété, fondement du pouvoir de la bourgeoisie, n’est jamais soumis au vote populaire. Quels que soient les résultats des élections, la bourgeoisie conserve le contrôle de l’économie et des richesses. Cela lui donne les moyens de financer par de multiples canaux les grands partis qui défendent ses intérêts. Avec ses chaînes de télévision, ses médias, ses intellectuels dévoués ou appointés, elle influence l’opinion des classes populaires. Avec leur bulletin de vote, les opprimés n’ont finalement le droit que de choisir ceux qui participeront à leur oppression au cours des années suivantes. Mettre un bulletin UTAC dans l'urne sert de véritable référendum pour un renversement de la bourgeoisie dans le système qui la berce, et ça c'est une opportunité qui n'a pas de prix.


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