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Antonin Clairvaux : Bonjour monsieur le Premier Ministre
Brétigny : Bonjour Antonin... je suis sur la route en ce moment, je vous préviens
Clairvaux : Aucun problème monsieur, je vous entends très bien. Je vous informe que le chef du gouvernement saphyrien vient de publier un communiqué qui parle de nous.
Brétigny : Ah... A la bonne heure ! Je parlais d'eux hier soir ! Ils racontent quoi ?
Claivaux : La police aux frontières à refoulé hier après midi un député saphyrien qui souhaitait se rendre à Virnois. Elle appliquait vos consignes de filtrage de l'entrée des saphyriens sur le territoire et à refusé...
Brétigny : Je sais tout cela Claivaux... Et donc ? A part les écolos, tout le monde s'en fiche ici.
Claivaux : Le député saphyrien est rentré chez lui et le gouvernement impérial n'a pas apprécié semble t'il.
Brétigny : Eh ben merde alors, je sais pas ce qu'ils font de leurs journées, ils doivent bien s'emmerder à Orcyssia, moi je ne vois pas passer les miennes de journées en ce moment.
Clairvaux : Le Conseil Impérial du Saphyr déclare avoir octroyé au député refoulé un "passe diplomatique" qui lui donnerait l'immunité et l'accès au territoire.
Brétigny : Nous avons validé l'octroi de ce document ?
Clairvaux : Non, le Saphyr affirme pouvoir octroyer ce document unilatéralement au nom de conventions diplomatiques non-citées et auxquelles nous ne sommes pas partie prenante manifestement.
Brétigny : Alors leur député restera dehors. Faites rédiger un arrêté primo-ministériel précisant clairement les conditions d'accès au territoire. Faites passer la consigne dans tous les points de passages que seuls des visas validés par les autorités ostariennes permettent l'accès au territoire.
Clairvaux : Très bien monsieur. Je viens de vous envoyer le communiqué.
L'assistant d'Alexandre de Brétigny tendit une tablette tactile a son chef qui l'attrapa, ouvrant son application courriel.
Brétigny : Mais ils se foutent de la gueule du monde en fait ? Ils nous balancent à la figure que n'importe qui peut rentrer dans notre pays si ils le décident ? Passez moi Ziegler, tout de suite !
Tobias Ziegeler était le directeur de cabinet adjoint du Premier Ministre et son conseiller juridique. Tobias est aussi connu pour être l'homme le plus soupe au lait travaillant pour le gouvernement.
La ligne fut transférée en quelques secondes
Ziegler : Ziegler j'écoute.
Brétigny : Oui Tobias c'est moi... vous avez lu le communiqué saphyrien ?
Ziegler : Ahah oui, évidemment que je l'ai lu !
Brétigny : C'est quoi cette histoire de passe diplomatique ?
Ziegler : Aucune trace, nous avons bien une note du ministère des affaires étrangères concernant la CINS indiquant que les passes diplomatiques de la CINS doivent faire l'objet d'une validation par le ministère des affaires étrangères.
Brétigny : Et ça en dit quoi aux affaires étrangères ?
Ziegler : Ils n'ont reçu aucune demande de validation de titre pour le moment. Et ils n'ont aucune procédure prévue pour la réception de porteurs de ces passes.
Brétigny : En gros, les saphyriens se servent des vides juridiques pour nous imposer leur député chez nous.
Ziegler : Ils passent en force et essaient de montrer qui est le patron. Avant d'octroyer une audience a un émissaire ostarien chez eux. Si ils vous crachaient au visage en plus, ça n'ôterait rien au message.
Brétigny : Tobias...
Ziegler : Vous me le permettrez monsieur, ils nous prennent pour des jambons depuis le début de cette histoire.
Brétigny : J'ai ordonné la publication d'un nouvel arrêté pour clarifier les règles d'accès au territoire, les points de passages de la frontières reçoivent l'ordre de ne laisser passer que les personnes ayant un visa en règle vis à vis de notre administration.
De votre coté, vous préparez un communiqué, je le valide avant diffusion.