Monsieur le Vice-Présent de l'Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député Delamare (encore une fois),
Votre diatribe a eu au moins le mérite de me laisser esquisser un certains sourire. Néanmoins, il a vite été rattraper par une profonde tristesse en constatant le déclin de l'Alternative qui semble avoir perdu sa boussole républicaine lorsque LA négocie un gouvernement avec le Parti Populaire ou encore aujourd'hui en demandant ma démission. *rire* Vous dites que pendant la dernière décennie qui c'est écoulée j'ai fait passer aux oubliettes ma volonté de remettre au débat cette proposition que j'avais formulé en 214 ? Et bien Monsieur le Député, je suis au regret de devoir vous dire que vous vous trompez. La Présidente de la République Altmann qui était Première Ministre à l'époque où je suis rentrée au gouvernement était au courant de ma volonté de remettre cette proposition au débat. Néanmoins, d'autres réformes étaient plus urgentes à ce moment et donc l'effort collectif du gouvernement devait être mit sur ces réformes. Lorsque je suis rentrée au gouvernement avec Madame Delagins en qualité de Première Ministre, j'ai fais de cette proposition une condition non négociable à ma présence dans le gouvernement. Néanmoins, notre début de mandat a été marqué par de nombreuses réformes importantes et donc là encore l'effort collectif du gouvernement devait être mit sur ces réformes. Alors oui, a un an des élections et après toutes ces propositions de réformes ambitieuses ce projet de loi revient devant l'Assemblée Nationale. Je pense par ailleurs que Madame Delagins aura tout le loisir de corroborée mes propos si vous tenez tant à cela. Néanmoins, je ne peux que comprendre votre malin plaisir d'interpréter avec mauvaise foi le calendrier de ce projet de loi. En effet, lorsque l'on a jamais été membre d'un gouvernement, il est difficile de se rendre compte des responsabilités qui s'en incombent et de l'importance du collectif. Le collectif, voilà peut-être ce qu'il vous a manquer lors du vote de confiance de votre gouvernement.
Pour en revenir au projet de loi qui nous rassemble aujourd'hui, je ne suis pas présente ici pour vous dire que la priorité des femmes en Ostaria est d'avoir accès la PMA. Nous en conviendrons tous dans cet hémicycle. Néanmoins, dans tout les exemples de sujets que vous avez cité comme le chômage, la pauvreté ou encore les inégalités sociale je ne suis pas en charge de ces sujets. Alors libre à vous de débattre et de faire des propositions sur ce sujet mais voyez-vous, je préfère rester dans mon champ de compétence et accorder ma confiance pleine et entière à mes collègues en charge de ces sujets majeurs. En parlant de pauvreté et d'inégalité sociale, vous faites en réalité étalage de toute votre hypocrisie et de votre manque d'intérêt flagrant pour ces sujets. Sinon, pourquoi avoir voter contre la réforme pour une fiscalité juste et solidaire ? Et pourquoi associez-vous forcément la situation d'une femme célibataire avec un enfant à charge à celle d'une personne en difficulté financière comme vous l'avez dans votre prise de parole ? Des femmes, comme des hommes, célibataires gagnent et vivent parfois bien mieux que des personnes en couple.
Enfin, le plus risible et déconcertant dans votre prise de parole demeure vos raccourcis d'interprétation. A vouloir raccourcir on finit par se perdre et ne plus rien comprendre. Vous dites que pour moi " les critères de bon développement d'un enfant se limite à des aspects tels que la santé, le handicap et les résultats scolaires.". En effet, ce sont les critères de développement d'un enfant que j'ai mit en avant lors la présentation de ce projet de loi. j'ai fais le choix délibérée de mettre ces critères de développement en avant parmi les milliers qu'il existe car ce sont ces critères de développement qui sont le plus souvent remis en cause par la droite et l'extrême droite dans notre pays et plus largement dans le monde. Si vous souhaitez en faire le constat libre à vous de revisionner les débats sur ce sujet en 214 pour constater que les faits parlent d'eux-mêmes. A aucun moment mes propos ont eu comme objectif celui d'être réducteur. Je pense que chacun dans cet hémicycle connaît et bien souvent combat mes positions sur les progrès sociaux et sociétaux à effectuer dans notre pays. Il est de mauvaise foi et très malhonnête de me faire passer pour ce que je ne suis pas.
Le seul point, sur lequel je pourrais tomber d'accord avec vous est celui des délais de prise en charge des femmes ayant recours à la PMA. En effet, dans notre pays les délais sont trop long. C'est pourquoi, le Ministère de la Santé devra développer les moyens humains, financiers et matériels pour accompagner ce changement.
Alors Monsieur le Député, je peux entendre les oppositions, mais lorsqu'elles reposent sur des oppositions d'idées et non pas des constructions issues de raccourcis hasardeux et de mensonge. J'avais autrefois du respect pour les élus de l'Alternative. Bien que nos idées n'ont été que très rarement en accord, vous aviez au moins pour vous le respect de nos institutions et de la courtoisie républicaine. Aujourd'hui, votre soif de pouvoir vous pousse au mensonge et à la collaboration avec des forces politiques qui ont un projet de destruction de notre République et des valeurs quelle incarne. l'histoire saura retenir les choix de chacun des 251 Députés de cet hémicycle.
Je vous remercie.