Monsieur le Président,
Mes agréables collègues,
Je crois que c'est la première fois que je prend la parole, pour cette législature. (Rires) J'ai observé avec une certaine sympathie nos débats et ... Et il se trouve que, même si j'ai pu trouver cette proposition de loi assez ... Comment dirais-je ? ... Cocace ? C'est le mot, je ne sais pas. Je crois à présent qu'il est bon pour la Représentation nationale d'adopter à grandes voix cette proposition de loi de nos amis communistes.
Je rejoins l'analyse de mon collègue, Monsieur le Député Bachelot, dont une partie (Il fit une oeillade vers la droite) s'est amusée, comme à son habitude depuis le début de l'ascension de Monsieur Georges Edouard, notre encore Président de la République, a trainé en ridicule l'un des leurs. Je n'ai pas pu prendre souvent la parole mais je tiens à le dire à la Répresentation nationale, aujourd'hui Monsieur le Président, cette aisance à l'attaque ad-hominen me répugne particulièrement. Car je crois que cela ne fait qu'attiser les rancoeurs plutôt que de faire avancer notre travail. J'annonce par ailleurs que le groupe UDG demandera la prise de sanctions dès que l'un d'entre nous subira des propos discriminants et dégradants à l'égard de sa fonction ou bien même encore de ses idées. Nous n'acceptons que le débat sur le fond.
Ceci dit, pardonnez moi Monsieur le Président, je me suis égaré. Ceci dit, disais-je ... (Bruits sourds venant de la droite) ... Oui bah oh ! J'ai le droit de prendre mon temps, je suis dans le temps réglementaire, je vous rappelle ! ... Vous voulez être le premier à avoir un rappel au règlement ? ... Non, bon ... (Il se reconcentre sur sa fiche).
Je disais, Monsieur le Président. Le groupe de l'UDG est favorable à l'adoption de cette loi par l'Assemblée nationale car il est défend une vision purement républicaine et populaire, où au-dessus du Peuple et de sa Loi, rien ne gouverne, ni ne resplendit, ni ne se gave autre que la Raison de l'Esprit Humain et le Progrès de la Condition Humaine. Et comme disait nos vieux, à bas la Monarchie !
Je vous remercie.
Content d'avoir agité l'Hémicycle en trainant en longueur, le Député Marcan se réassit à son siège tout souriant.