[IXème législature] Loi portant sur l'abrogation de la loi relative a la peine de mort

[Elias Staphenberg]

Mesdames, Messieurs les Députés,

L'ordre du jour nous appelle à discuter de la proposition de loi portant sur l'abrogation de la peine de mort, déposé par le député Marcel Piniolle du groupe Ligue Patriote. Nous aurons 72 heures de débat à la suite desquelles, un vote d'une durée de 48 heures sera organisé, ce après la présentation du texte.

La parole est à Monsieur Marcel Piniolle.

ABROGATION DE LA LOI RELATIVE A LA PEINE DE MORT

Article 1 : La loi interdisant l'usage de la peine de mort en date du 30 décembre 148 est abrogée.

Article 2 : La peine de mort consiste à mettre à mort un condamné suite à une décision de justice en lui administrant des doses létales.

Article 3 : L'utilisation de la peine de mort est autorisée par la justice et sur l'ensemble du territoire de la République d'Ostaria dès promulgation de ce texte.

Article 4 : L'utilisation de la peine de mort est autorisée pour l'ensemble des crimes peu importe leur gravité. Aucune exception ne peut être faite de cette règle.

Fait à Lunont,
Par Marcel Piniolle, député de la Ligue Patriote

[Marcel Piniolle]

Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,
Mesdames et messieurs les députés,

Je soumets à votre lecture le texte suivant visant à rétablir la peine de mort. La mise en place d'une telle mesure intervient dans un contexte de crise sécuritaire et migratoire profonde. En effet, chaque année, nous constatons que le nombre d'actes de violence et les crimes explosent. Nous ne pouvons plus laisser notre système judiciaire et carcéral continuer de se surcharger de cette façon sans réagir. La réponse pénale que nous apportons est dérisoire et ne dissuade plus ces jeunes étrangers de venir saccager et tuer les Ostariens que nous devons défendre.

La peine de mort est une option, mais doit aussi déclencher la sonnette d'alarme auprès de tout les étrangers néfastes pour notre pays pour qu'ils sachent que les vacances sont finies. Je me tourne d'ailleurs vers le gouvernement. Un gouvernement fantôme que l'on ne voit jamais et qui est aujourd'hui fracturé. Cette incompétence est insupportable et ne nous permet pas de mener des politiques d'avenir pour protéger les Ostariens face aux graves dangers de l'immigration de masse et des terroristes.

[Aya Leclerc]

Aya Leclerc : Monsieur le président de l'Assemblée nationale, mesdames et messieurs les députés,

La proposition du député Marcel Piniolle est tout bonnement scandaleuse et indigne de notre République. L'abolition de la peine de mort a été l'une des premières mesures prises par le premier gouvernement élu de la Ière République, dans un conseil des ministres où se trouvaient Mathilde Picvaux, François Dickson et Jérôme Plassel.

Comme si cela ne suffisait pas, vous répandez dans ces lieux républicains un discours xénophobe sur les "jeunes étrangers", qui, à vous entendre, ne seraient que des meurtriers ! Vouloir réguler l'immigration est une chose, monsieur le député ; traiter les étrangers de criminels sanguinaires en est une autre.

Ce qui est désespérément ironique, monsieur le député, c'est que votre loi autorise la peine de mort pour "incitations à la haine et à la discrimination liée à l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une culture, un genre ou une idéologie religieuse", reconnues comme un crime par notre code pénal. Il serait bon de modérer vos propos avant d'être vous-même face à la justice.

J'appelle l'ensemble des forces républicaines, de tous les partis, à voter massivement contre cette loi qui nous ramènerait dans un âge inhumain.

Je vous remercie.

[Marcel Piniolle]

Monsieur le Président de l'Assemblée nationale, mesdames et messieurs les députés, Madame Leclerc,

Vous êtes aujourd'hui la preuve que le gouvernement dont vous faites partie ne souhaite pas discuter de la réalité, mais ce cacher honteusement derrière des textes de lois qui datent de je ne sais quel siècle. De plus, vous venez nous faire la morale sur le sujet des discriminations, car vous êtes vous-même une immigrée. Mais Madame Leclerc, je vais, vous rappelez une chose essentielle et qui dérange en politique, car cela est l'illustration de votre échec madame. Vous êtes la seule sur un groupe de centaines de milliers d'étrangers à avoir tenté de faire quelque chose de votre vie au lieu de profiter telle une larve les aides provenant de l'argent des Ostariens et Ostariennes qui se sont tués au travail pour mériter leur argent. Alors oui madame, vous n'êtes qu'une minorité qui pense avoir la science infuse, mais qui n'est pas mieux qu'un rapace qui ne va pas hésiter une seule seconde à agresser, voir tuer quelqu'un d'autre pour améliorer son confort. Nous sommes submergées par un tsunami migratoire que les Ostariens ne veulent plus il serait temps dans ce pays d'écouté ce qui vous payent chaque mois à la sueur de leur front. Le travail, une chose que vous ne connaissez pas...

Mais pour en venir au texte de loi que je porte avec une grande fierté aujourd'hui. La remise en place de la peine de mort permettra d'offrir à nouveau à notre système judiciaire défaillant et d'abandonner par les gens comme Madame Leclerc et son gouvernement d'incapable. Notre République est en échec dans bien des domaines. Mais avant de vouloir résoudre les problèmes dans nos colonies de façons illégales, vous feriez mieux de protéger les Ostariens qui meurt chaque jour à cause de l'immigration.

Alors mes chers collègues, vous avez le choix de voter en faveur d'un texte qui donnera les moyens à notre justice de dissuader et de faire disparaître les personnes dangereuses pour notre société. Mais vous avez également le choix de voter contre est dans ce cas, je vous laisserais le soin d'expliquer aux familles des victimes pourquoi ils doivent pleurer la mort d'un ami, d'un père ou même d'un fils.

[Aya Leclerc]

Aya Leclerc fit savoir qu'elle ne comptait pas répondre, et demanda au président de l'Assemblée nationale un rappel à l'ordre de Marcel Piniolle pour ses propos racistes envers sa personne, notamment l'explicite "vous n'êtes qu'une minorité qui pense avoir la science infuse, mais qui n'est pas mieux qu'un rapace qui ne va pas hésiter une seule seconde à agresser, voir tuer quelqu'un d'autre pour améliorer son confort".

[Elias Staphenberg]

Elias Staphenberg :

- " Monsieur le député Piniolle

En raison des propos insultants a l'égard de la député Leclerc et de vos amalgames honteux qui n'ont rien à faire dans notre hémicycle, la Présidence de l'Assemblée nationale se doit de vous adresser un avertissement qui sera inscrit sur le compte rendu de la séance.

Le prochain rappel à l'ordre entraînera une suspension de la présente séance.

Je vous remercie. "

[Marcel Piniolle]

Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,

Mes propos n'ont rien de honteux et représentent par ailleurs la voix de plus de 2 % des Ostariens. Alors Monsieur, cessez donc l'espace d'une minute de sans cesse mépriser les minorités, car dans cette histoire la plus honteuse et votre tentative de faire museler l'opposition à un gouvernement sans fondement idéologique et donc en pleine chute. Si la Députée Leclerc était dans une logique de faire son travail, cela se saurait depuis longtemps. En plus de 10 ans en politique cette femme n'a rien fait d'autres que des polémiques sur sa couleur de peau qui n'intéresse personne. La victimisation dont elle fait preuve est nauséabonde.

Je n'ai rien de plus à répondre à un système aussi défaillant que le nôtre.

[Elias Staphenberg]

Elias Staphenberg :

- « Mesdames, Messieurs les Députés,

Nous déplorons le second manquement au règlement de la part de monsieur le député Piniolle.

La présidence de l’assemblée lui donne un second rappel à l’ordre qui sera également inscrit dans le compte rendu de la séance, séance qui se retrouve suspendu sur ce projet de loi en attendant un retour au calme. »

[Elias Staphenberg]

Elias Staphenberg :

- « Mesdames, Messieurs les Députés,

La présidence de l'Assemblée nationale rouvre le débat pendant 24h ensuite nous passerons à la mise aux votes d'une durée de 48 heures. "

[Isabelle Legendre]

Le débat est clos. Passons au vote.