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Débat télévisé des législatives de 166

Posté : mer. 12 juin 2019 14:46
par Jérôme Plassel
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Pierre Jourdan, Alexandre de Brétigny, Hector Johnson, Marie Bonneau et Laurent Lavaud, tous têtes de liste à l'élection législative de 166, étaient invités à un débat très fortement médiatisé, présenté par Lizardi Sadio.

Lizardi Sadio : Ostariennes, Ostariens, bienvenue en cette belle soirée printanière, au cours de laquelle vous aurez l'occasion de vous faire une idée plus précise et concise des différentes listes des élections législatives et des leurs têtes. Sur ce, acceuillons les dites têtes de listes !
Laurent Lavaud : Laurent Lavaud, tête de liste Urgence écologique et Animale
Marie Bonneau : Marie Bonneau, tête de liste RSE
Pierre Jourdan : Pierre Jourdan, agriculteur, ministre de l'Agriculture et de l'Environnement, député, ancien candidat à l'élection présidentielle, tête de liste du Parti Libéral-Conservateur
Hector Johnson : Hector Johnson, tête de Liste Les Démocrates et président du Mouvement Les Démocrates
Alexandre de Brétigny : Bonsoir ! Je suis Alexandre de Brétigny, je suis comme vous devez le savoir, Premier Ministre et chef du gouvernement et je dirige la liste du Mouvement Uni pour la République à ces élections législatives
LS : Merci messieurs, et mesdames pour votre présence en cette soirée, maintenant, si vous le voulez bien, nous allons débuter.
Comme vous le savez, la loi sur l'union civile à récemment été votée en remplacement du mariage, pouvez-vous nous donner, tour à tour votre opinion et celle de votre liste à ce sujet ?
La parole est à Laurent Lavaud

LL : Je pense que ce texte apporte de grandes avancées. La principale selon moi est la reconnaissance de l'union civile pour les homosexuels. Maintenant que sur ce sujet la législation est égalitaire, c'est les mentalités que nous devons faire évoluer sur la question du respect des droits des LGBT.
LS : Bien, la parole est à Pierre Jourdan, la tête de liste du PLC
PJ : Je pense que la mise en place de l'union civile est une grande réussite du gouvernement, qui a su montrer par là son ouverture d'esprit et son écoute de l'opposition. Pour ma part, je suis heureux que le mariage, en tant qu'institution religieuse et sacrée importante pour notre pays, soit préservé, et que l'aspect républicain soit incarné par une autre forme d'union.
HJ : Tout d'abord, merci à vous pour l'organisation de ce grand débat qui permettra à nos concitoyens de se faire un avis sur le projet que porte chaque candidat. Pour répondre à votre question, Les Démocrates, regrettons tout d'abord, le fait que le gouvernement n'ait pas organisé une table ronde à ce sujet. Ensuite, il faut le reconnaître, c'est une avancée dans notre législation et pays.
LS : Quelqu'un souhaite-t-il réagir ?
HJ : Je souhaiterais savoir pourquoi le gouvernement n'a pas organisé une table ronde invitant l'ensemble des partis politiques et pas seulement une discussion entre majorité ou membre du parlement ?
PJ : Mais, monsieur Johnson, que nous apprenez-vous ? Que le gouvernement n'a pas reçu les représentants des principaux partis politiques ? C'est faux ! Le Premier Ministre a invité les présidents de tous les partis politiques représentés à l'Assemblée Nationale pour avoir leur opinion sur le sujet. D'ailleurs, la loi a été votée à l'unanimité.
MB : Cette loi est une réjouissance, comme ce fut dit, au niveau de la communauté LGBT. Nous pouvons nous réjouir que la droite sache parfois faire preuve de pragmatisme.
HJ : Représentés à l'Assemblée nationale vous dites. Donc si demain monsieur Jourdan si vous n'êtes plus député. Votre parti ne mérite t-il pas d'être entendu ? Je pense que si, la démocratie ne s'arrête pas seulement à sa porte.
AB : Monsieur Johnson, serait il possible de débattre sereinement ?
Vous voulez des réponses du gouvernement, je l'entend bien
il me semble que c'est a mon tour de répondre, je vais donc procéder si vous le voulez bien

HJ : Je suis très serein, monsieur le Premier ministre
AB : Qu'est ce que cela donne quand vous êtes stressé alors !
Bien

LS : Soit, la parole est à vous, Alexandre de Brétigny
AB : Bonsoir monsieur Sadio et merci de me donner la parole ! Je tiens par ailleurs à saluer chacun des candidats présents ce soir, nous n'avons pas souvent l'occasion de pouvoir nous voir durant ces semaines de campagne, j'espère donc que nous pourrons échanger sereinement sur tous les sujets qui intéressent nos concitoyens.
En ce qui concerne le vote de la loi sur l'union civile républicaine, je ne peux qu'avoir une opinion des plus favorables dans la mesure ou j'ai participé a sa rédaction !
Le gouvernement, interpellé sur cette question a su réagir et faire évoluer le droit. Comme vous le savez, avant cette réforme, l'adoption pour les couples homosexuels était implicitement reconnue. De fait, sans avoir accès au mariage, des couples homosexuels ont cependant pu créer des familles.
Devant cet état de fait, devant l'existence de familles homoparentales nombreuses et intégrées à la société ostarienne, l'Etat devait réagir. En conséquence nous avons décidé de transformer le mariage républicain en une union civile ouverte à tous et permettant à chacun de trouver le bonheur et de créer une famille reconnue au regard de la loi. C'est pour chacun d'entre nous une grande réussite et une preuve d'ouverture et de tolérance salutaire.
Enfin, je rappelle à monsieur Johnson qu'une consultation des leaders de l'opposition a été organisée afin de permettre à chacune des forces politiques représentatives des citoyens a donner leur avis. A ce moment là, votre parti n'avait pas de députés, je le regrette mais il était important d'agir rapidement.

HJ : Merci pour votre réponse
LS :Enchainons, si vous le voulez bien !
Le thème de la crise ostaro-saphyrienne étant l'un des plus médiatisés de la campagne, je vous demande donc votre position claire et les solutions que vous pensez pouvoir apporter concernant la situation actuelle.
La parole est à Laurent Lavaud

LL : Je pense que collectivement, nous avons besoin d'une communauté internationale soudée et forte. Nous avons tant de choses à mettre en commun. Cette crise, basée sur à peu près rien, est juste une compilation ridicule de faits gênants certes, mais certainement pas d'actes diplomatiquement machiavéliques. Donc nous voulons que le gouvernement ostarien saisisse la main tendue du gouvernement saphyrien pour un rétablissement du dialogue.
LS : Bien, la parole est à Pierre Jourdan.
PJ : Le Saphyr a véritablement blessé notre pays par ses insultes indignes de son rang de grande nation. Je ne pense pas qu'il soit possible pour nos deux pays de s'entendre à nouveau si aucune excuse, aucun geste ne vient des Saphyriens. Nous sommes totalement ouverts à une reprise de relations cordiales entre nos deux pays, mais pas tant que l'affront qu'a subi notre pays ne sera pas réparé.
LS : La parole est donc à Hector Johnson.
HJ : Nous avons assister depuis des mois à un bras de fer entre Ostaria et le Saphyr, je pense qu'il est temps désormais de reprendre le chemin du dialogue pour avancer ensemble main dans la main.
Je salue, par ailleurs, l'état d'esprit du Saphyr en faisant le premier vers une ouverture pour une nouvelle coopération saine. Mais Les Démocrates seront toujours intransigeant à ce que le respect, l'intégrité et l'atteinte à la souveraineté de chacun ne soient pas bafoués.
C'est pourquoi, s'il doit y avoir reprise des dialogues et reprises des traités, cela doit se faire uniquement sur la base d'accord solide disposant des vices et coutumes que chacun aura connaissance et donc qui seront mieux respectés.
MB : Notre programme diplomatique comporte un grand nombre de projets de coopérations internationales. Et, nous l'avons dit depuis le début de la campagne, nous devons ré-ouvrir le dialogue. Nous devons nous montrer au dessus de ces querelles puériles. Nos visions diplomatiques ne divergent finalement pas tant que ça. Nous devons donc renouer les liens avec le Saphyr pour permettre la mise sur pieds de grands projets comme un programme spatial international, la création d'une Organisation Mondiale de l'Environnement et la tenue d'un sommet mondial sur les violences faites aux femmes.
LS : La parole est à Alexandre de Brétigny
AB : Cette crise est symptomatique du rapport à la diplomatie qu'entretiennent certains états étrangers, un peu trop convaincus que la puissance va de soi. La République d'Ostaria a été l'un des plus fidèles alliés du Saphyr il y a encore quelques temps.
On se rappelle encore de la signature du traité ostaro-saphyrien qui a été conclu et adopté très rapidement et se voulait le signe d'un rapprochement fort et franc. Et nous y avons tous cru ! Moi le premier.
Malgré l'amitié sincère et, je le pense, réciproque, entre nos pays, malgré nos points communs qui existent, le Saphyr n'a pas su gérer les évènements futiles, ridicules, négligeables et leurs conséquences, préférant se lancer dans une course d'esbrouffe ridicule.
Il est important pour chacun d'entre nous de remettre cette crise dans son contexte : un ambassadeur saphyrien orgueilleux comme ce n'est pas permis insulte... je dis bien INSULTE un ministre de la République en exercice dans son ministère, chez nous ! A Lunont ! Tout cela pour un lapsus, tout ça pour une faute de langage qui ne préjugeait de rien et qu'on laisse passer quand on est ambassadeur et qu'on a un peu de bon sens diplomatique.
Partant de là, la position de la majorité et du gouvernement a été claire : pas de compromission avec ceux qui insultent la Nation et méprisent la République. Si nous cédons quoi que ce soit, si nous échangeons notre fierté d'ostarien contre la satisfaction de plaire au Saphyrien, nous trahirions notre mandat envers le peuple.
Ostaria n'est pas l'ennemi du Saphyr, elle ne l'a jamais été et n'a aucune raison objective de l'être. Mais le Saphyr doit clairement reconnaitre la responsabilité de son ambassadeur, le désavouer publiquement et adresser ses excuses à notre gouvernement et à la Nation toute entière. C'est une position ferme mais aussi une position de bon sens.
Une fois que le Saphyr aura répondu a cette attente légitime, alors nos relations pourront reprendre sur des bases saines, claires et mutuellement respectueuses.
Je ne peux qu'encourager les candidats présents ce soir à croire en la force et la destinée manifeste de notre pays
qui a une place et un rôle à jouer dans ce monde et qui ne peut l'occuper qu'en étant fermes sur les principes
LS :Soit
Passons à la suite si vous le permettez !
Chère intervenante et chers intervenants, pourriez-vous nous exprimer la façon avec laquelle vous considérez l'ouverture prochaine du Panthéon ?
La parole est à Alexandre de Brétigny

AB : Le gouvernement est à l'origine du projet de Panthéon National Ostarien, ce lieu de mémoire concourt a la conservation des sépultures des grands esprits de la Nation. Nous considérons évidemment la chose de façon positive et permettant de perpétuer la mémoire.
MB : Le Panthéon est manifestement une véritable occasion de rendre hommage à des personnalités qui ont marqué l'histoire de notre pays. Il est important qu'en tant que grand pays, nous soyons capable d'honorer leur.
C'est d'ailleurs également un moyen de sensibiliser les plus jeunes sur les héros de l'Histoire de notre pays et également de les cultiver sur les grands moments qui ont façonné notre histoire.
Et c'est au niveau de la culture que nous pouvons agir. Nous proposons par exemple de renforcer les liens entre les établissements culturels et scolaires. Une telle mesure donnerait tout d'abord un nombre plus important de supports de travail aux fonctionnaires. Et secondement, cela permettrait de continuer à apprendre, même dans un cadre moins scolaire.
LS : La parole est à Hector Johnson
HJ : Ce monument est une très bonne chose, elle permettra inlassablement de rendre éternellement hommage aux grands hommes et femmes de notre pays. Ostaria doit continuer à être un pays qui n'oublie pas son histoire et qui l'a transmets à toutes les générations.
Par ailleurs, avec votre permission, je demande une minute de silence, pour rendre hommage aux citoyens qu'Ostaria à perdu durant la guerre qui a fait de nombreuses victimes. À cela, je voudrais vous dire, ceci, la nation ne vous oubliera jamais.
LS : Bien, la parole est à Pierre Jourdan
PJ : Le panthéon est une initiative qui, je le crois, est soutenue par chacun d'entre nous. Nous avons tous en tête ces héros qui ont fondé la République et qui ont contribué à son existence et à sa survie. Nous avons tous en tête ces héros qui ont traversé tant d'épreuves pour le bien de leur pays. Il est temps de leur rendre hommage, à ces grands hommes, d'honorer leur mémoire, afin que les jeunes générations s'inspirent de leurs actes passés.
LS : La parole est donc à Laurent Lavaud
LL : Le Panthéon est un moyen sûr et efficace de saluer ceux qui nous permettent notamment d'être là à quelques jours d'une élection démocratique. Je pense que leur consacrer un monument est une manière noble de les remercier de pouvoir être ici ce soir à honorer leur mémoire.
Ce grand projet montre que le gouvernement sortant tenait, peu importe que ce soit pour des motifs purement politiques ou réellement historiques, l'intention est louable. Dans quelques siècles, espérons que ce monument portera toujours la mémoire de ces hommes et de ces femmes et que les enfants de la République porteront en eux cette fierté et cet héritage.
LS : Merci chers invités !
Afin de conclure ce débat je demanderais à chacun d'entre vous de poser une question à l'intervenant de son choix sur le sujet de son choix !
La parole est à Alexandre de Brétigny !

AB :Je tiens à remercier chacun des participants à ce débat qui est à l'image de la campagne qui se poursuit, courtois et respectueux.
Pour conclure, je ne peux que remarquer quelques lignes de fractures sur les relations internationales et, et j'en suis le premier surpris, des rapprochements insoupçonnés sur les questions de société.
Le gouvernement républicain à su se montrer à la hauteur des enjeux après la Restauration, durant la Reconstruction et se propose de continuer son travail, aux côtés du Président de la République que nous avons tous nettement réélu l'année dernière. Nous devons répondre aux défis de redémarrage de notre économie, de la restauration de notre force de sécurité, de la réforme de l'éducation. Vous nous avez fait confiance pendant quatre ans et nous vous demandons à tous, de nous accorder votre aide pour continuer et finir l'importante oeuvre de réforme entamée depuis l'arrivée de Jérôme Plassel à la présidence.
Pour cela, votez et faites voter pour vos candidats républicains les 12 et 13 juin prochains !
Pour ce qui est de ma question, je l'adresserai à madame Bonneau et j'aimerais connaitre sa position sur la nécessité de réarmer le pays et de lui donner des forces de sécurité adéquates garantes du maintien de la République et de l'état de droit

MB : M. le Premier Ministre, sachez que notre aproche de la sécurité est différente de la votre. Nous prônons une sécurité locale. Ce sont aux polices locales de faire régner l'ordre car elles peuvent davantage avoir la confiance de nos concitoyens car elles ne sont pas dirigées par des élites nationales. Maintenant, nous pensons que l'insécurité vient du trop de répression d'une part (c'est pourquoi nous prônons les peines laternatuves) et du contexte social défavorable de l'autre.
C'est pour cela que nous pensons que s'occuper socialement de la population, c'est réduire la délinquance et améliorer la sécurité de nos concitoyens

AB : Je précise toutefois que je parlais notamment de la défense nationale, la défense ayant été un secteur particulièrement négligé pendant la 2e République et a amené à la Guerre Civile.
MB : Ma question s'adresse elle à M. Johnson. Considérez-vous que nous pourrons, demain, constituer une opposition forte en s'alliant pour mieux faire entendre notre voix face à celle du gouvernement?
HJ : Avant de répondre à votre question, madame Bonneau. Je souhaiterais revenir sur ce que viens de dire le premier ministre, je trouve que les mots ont leurs importance. Monsieur le Premier ministre, ce n'est pas la faute de notre armée donc de la défense nationale si la guerre civile a vue le jour. Je suis d'accord, si vous dites que ce secteur a manqué cruellement de moyen pour faire face à la crise, oui aujourd'hui, notre défense a besoin de se moderniser, l'augmentation du budget de la défense est primordial si nous souhaitons devenir une nation forte. Donc, je suis fière de notre armée, elle a su répondre présent pour défendre notre territoire, nos concitoyens à cela oui, la nation se doit être reconnaissant.
Madame Bonneau pour répondre à votre question, Les Démocrates sommes ouverts à toutes discussions.
Ma question est à Monsieur le Premier ministre, que pensez-vous du chômage qui ne cesse d'augmenter dans notre pays ?

AB : Ne déformez pas mes propos monsieur Johnson, je suis tout aussi fier que vous de notre armée et de nos soldats qui accomplissent chaque jour un travail exceptionnel. Mais le défaut de nos armées a entrainé la guerre civile. Développer notre outil de défense et de sécurité est un objectif stratégique mais aussi de sécurité nationale.
Ensuite, le taux de chômage est en baisse légère mais constante depuis la fin de la guerre et la reconstruction de notre pays est l'un des effets paradoxalement positif de l'après guerre.
Alors oui, il y a des secteurs en crise, j'en convient, mais nous nous efforçons d'y rémédier, la réforme de l'éducation va nous permettre de recruter plus d'enseignants et de mieux les former
la réforme de la défense et de la sécurité que le gouvernement envisage de mettre en place amènera le recrutement de soldats et de policiers, cela permettant de diminuer d'autant le chômage
par ailleurs, la nationalisation récente des entreprises Delfrous ouvrira la voix a une série de nationalisation en vue d'une planification partielle de l'économie

HJ : Ne dites pas à entraîné mais plutôt n'a pas permis rapidement de mettre fin à la guerre civile, monsieur le Premier ministre
AB : l'Etat, par son engagement dans l'économie, va agir directement sur l'emploi
et les républicains tiennent toujours leurs promesses monsieur Johnson, vous connaisssez ce gouvernement pour l'avoir abandonné avant de vous y mettre au travail, mais vous savez que nous avons le sens du travail et du devoir
et nous agirons sur l'emploi comme nous avons agi positivement sur le rétablissement de la République et de l'état de droit.

PJ : Madame Bonneau, j'ai lu attentivement votre programme et j'ai été très intéressé par vos nombreuses propositions de dépenses diverses. En revanche, je n'y ai vu aucune mention du financement de toutes ces mesures coûteuses. Alors, qu'en est-il ?
MB : Il est vrai, M. Jourdan, que notre programme prévoit de nombreuses dépenses. Mais nous comptons axer notre programme de financement sur trois pilliers : les dividendes que nous espérons recevoir grâce à nos investissements, une taxation des grands groupes qui polluent et des plus riches. Ces derniers piliers sont peu mentionnés car peu sont encore chiffrés par nos experts.
PJ : Peu chiffrés, c'est-à-dire que vous ne savez en fait pas du tout si vous pourrez financer vos mesures. Vous les promettez, sans savoir vraiment ce que vous pourrez appliquer. Après tout, peu importe, puisque vous serez dans l'opposition, je suppose !
MB : Nous financerons ces mesures
La question est celle des taux d'imposition nécessaires
Nous voulons trouver un équilibre
AB : Pour ma part, je trouve assez maladroit de financer des réformes en se basant sur des dividendes dont rien n'assure le produit plusieurs années à l'avance. Vous faites un chèque en blanc que les ostariens devront assumer.
MB : Ces dividendes ne représenteront qu'une petite partie des nouvelles sources de nos financements, du moins au départ
Je ne souhaite pas faire prendre un énorme rique aux ostariens
PJ : Mais, plutôt que d'améliorer la capacité à recruter des employeurs, vous souhaitez leur imposer des contraintes innombrables qui ne les inciteront pas à embaucher !
AB : Vous proposez l'incertitude des marchés comme mode de financement de vos réformes ?
MB : C'est une nouvelle fois faux monsieur le Premier Ministre, cela ne représentera qu'une infime partie de ce financement
Donc, si cet argent existe, nous le prendrons, si nous ne le l'avons pas, tant pis
PJ : ... tant pis pour l'argent des Ostariens ?
AB : On ne gouverne qu'avec certitude madame, pas en supposant.
MB : En quelle langue faut-il vous dire messieurs que nous gouvernerons avec des certitutdes et des barêmes d'impositions des grandes fortunes qui financeront ces mesures. Mais nous pourrons mettre davantage d'argent dans les divers fonds, à l'investissement notamment , si d'aventure quelques milliards nous revenaient
PJ : C'est-à-dire que vous ne proposez rien pour alléger les impôts des Ostariens ?
MB : Les classes moyennes et modestes ne verront pas le montant de leur fiche d'impôt augmenter
Mais celles des pluis aisés oui
D'ailleurs, les classes les plus pauvres y gagneront étant donné que le salaire minimum sera crée
Et que donc il y aura plus d'argent, sans hausse des impôts
PJ : Mais les petites entreprises, vous souhaitez leur imposer des contraintes impossible à respecter, qui freineront mécaniquement l'accès à l'emploi de nos concitoyens !
Vos actions ne feront qu'augmenter le chômage et la précarité !

MB :
Quand nous proposons un fond de 2 milliards d'O$ta dédié à ces petites entreprises, je crois que c'est justment pour les aider
Notre proposition est claire : tendez la main au salarié et vous trouverez une main tendue de l'état ostarien
LS : Permettez-moi de mettre un terme à cette légère période de débat pour laisser à @Laurent Lavaud la possibilité de poser sa question !
La parole est donc à Laurent Lavaud

LL : Ma question s'adresse à Pierre Jourdan. L'écologie et le libéralisme ont souvent été incompatibles. Comment comptez-vous concilier libéralisme économique et écologie?
PJ : Je crois que nous devons rompre avec cette vision archaïque des entreprises. Non, les entreprises ne sont pas de gigantesques machines à gaz qui polluent la planète en empoisonnant nos enfants et nos animaux !
Cela fait bien longtemps que les entreprises développent nos nouvelles technologies, les énergies renouvelables qui nous permettent de nous passer des énergies fossiles, mais aussi des voitures plus propres !
Les entreprises se tournent aujourd'hui massivement vers des modes de production plus respectueux de l'environnement, et l'écologie ne pourra pas se faire sans elles. Le libéralisme conduira nécessairement à la réduction de l'impact humain sur la nature.

LL : Ce sera tout pout moi, merci de l'invitation
LS :Soit, merci à tous pour votre présence en cette soirée, j'espère que les ostariens ont désormais les idées claires et qu'ils iront sereinement aux urnes, sur ce bonne soirée à tous !