sam. 2 déc. 2023 19:05
Bonsoir Madame Dumergue, je vous remercie pour votre invitation à ce débat d'entre-deux-tours. Madame Altmann, merci à vous aussi de vous être rendu disponible pour ce débat. Ce débat est l'occasion pour les Ostariennes et les Ostariens de voir la confrontation des idées dans un cadre serein et sérieux.
Je comprends que des questions aient pu être soulevées concernant ma candidature. Vous m'interrogez donc dans un premier temps sur mon apparente retraite de la vie politique et mon âge avancé. Ces préoccupations sont légitimes et je tiens à y répondre évidemment. Pour ce qui est de la retraite apparente, je tiens à rappeler que j'ai quitté la sphère politique uniquement pendant 2 ans. (EL : pour rappel, ce n'est pas parce qu'un député ne propose pas de loi, qu'il n'est pas actif | c'est la même chose pour un ministre ; à la rigueur, on peut dire qu'il ne s'est pas mouillé quoi xD)
Alors évidemment, voir que j'ai manqué à la population et autres groupes politiques me ravient. Mon expérience de médecin, puis d'homme politique m'a toujours enseigné l'importance de l'écoute, de la patience et de la compréhension. C'est donc bien pour cela que je chercherai à mettre en avant l'écoute, le dialogue et le compromis pour ma présidence. En parallèle, j'estime que l'expérience que j'ai accumulé au fur et à mesure des années comme député et comme ministre m'a apporté une compréhension approfondie des rouages de notre gouvernement et des défis auxquels notre nation est confrontée.
Pour ce qui est de mon âge, je le considère comme un atout, plus que comme un obstacle. L'expérience que j'ai accumulé dans ma vie me permette d'avoir une vision pragmatique des réalités, j'ai donc une perspective riche, mais nuancée. Mon âge ne me ralentit pas, je me suis rendu au service de ma nation depuis des années, et je dirai même que cela me donne une vision bien plus claire sur la manière dont nous pouvons aborder ces défis.
Si les Ostariens et les Ostariennes m'accordent leur confiance ce 6 décembre, je serai un président actif et dynamique. Je veux rétablir la proximité entre gouverné et gouvernant, permettre le dialogue ouvert et transparent, ainsi que des actions concrètes pour répondre aux préoccupations réelles de notre société.
Je serai un président déterminé à faire progresser notre pays vers un avenir où chacun pourra réaliser son rêve. Je veux que chaque citoyen puisse s'épanouir et que les générations futures puissent vivre dans un pays fort, solidaire et tourné vers l'avenir. Je serai le président qui œuvre sans relâche dans tous les domaines pour le bien de tous. Mon projet repose sur des valeurs telles que la justice, l'équité et le progrès.
Le rôle du Président de la République est multiple selon moi. Ce rôle nécessite deux pré-requis inaliénable : un engagement pour le pays et une collaboration permanente avec les composantes de la société. La fonction présidentielle ne doit pas s'hyperprésidentialiser comme la gauche nous l'a montré entre 207 et 211, elle ne doit pas non plus se retrancher dans des fonctions purement symboliques. Le Président se doit d'être le garant de notre République et de nos institutions, et c'est bien dans cet esprit que je compte baser ma présidence : être le guide de la nation en donant perspective d'avenir et direction globale du pays, tout en sachant s'arrêter ou se rétracter quand nécessaire.
Ma présidence, si je suis élu, sera ferme pour défendre les intérêts nationaux. C'est pourquoi, une nouvelle statégie diplomatique est nécessaire : la politique étrangère sera un enjeu majeur, car, en plus d'être garant de la nation, il faut que le Président soit un ambassadeur principal. L'Union Phoécienne doit être renforcé pour pouvoir agir à échelle internationale, sans toutefois nuire à la position ostarienne à cette échelle. C'est pourquoi, dialogue et négociation sera nécessaire pour replacer Ostaria comme une véritable puissance mondiale.
Je vais tâcher de finir mon intervention en réagissant à vos propos, Madame Altmann. Vous dites que vous incarnerez la présidence qui dépasse les clivages, qui dynamise Ostaria sur la scène continentale et internationale en renforçant son prestige et sa position de leader. Qu'il est bien simple d'agiter de l'argent devant des citoyens qui parfois, souffrent de l'absence d'un revenu universel, pour obtenir son électorat. Mais voyez-vous, dans notre pays, mes collègues députés de L'Alternative préfèrent agir plutôt que de créer de nouvelles aides pour palier aux défis et aux préoccupations.
Je ne peux que me réjouir de vous entendre dire que vous voulez rendre à notre pays sa figure d'antan sur la scène internationale. Mais je me questionne quand à votre clé de lecture. Notre pays n'a jamais établi autant d'accord avec d'autres pays que sous le double septennat d'Aya Leclerc. Alors permettez-moi de vous dire qu'ici, il n'y a pas de scepticisme international au centre. Maintenant, c'est votre scepticisme de la politique étrangère d'Aya Leclerc qui vous laisse peut-être perplexe.
Pour finir, vous prônez une présidence de décentralisation. Oui, nous pouvons vous féliciter pour l'organisation des états-généraux sur la décentralisation de l'été 216, auxquels malheureusement, notre président de groupe n'avait pas pu se rendre présent pour raison personnelle. Cette initiative est bonne, mais où le projet qui doit en découler ? Nous sommes en 220, cela fait bientôt 4 mois et toujours rien. Alors oui, vous avez adopté, par-ci par-là, quelques amendements de décentralisation, mais c'est tout.