Département d'État de la Fédération-Unie
177 Allenton Avenue
St.Paul, District de Calliser, Fédération-Unie
Monsieur le Président Brétigny,
Je me permets de vous solliciter car depuis déjà des heures, dans votre hémicycle législatif unique, sévit une discussion dans laquelle notre pays, la Fédération-Unie, se retrouve au coeur de l'attention. En effet, le député Julien Chastain a osé affirmer devant toute Ostaria que mon pays, la Fédération-Unie, n'est pas une démocratie, mais une démocratie indirecte. Que nous sommes de faux démocrates, alors que la démocratie a reçu ses lettres de noblesse chez nous pendant qu'Ostaria était encore une monarchie féodale totalitaire en retard sur son temps. Mais qui sont alors les vrais démocrates ?
Devant votre Assemblée, les députés de la majorité ont insulté mon pays et son attachement à la liberté, à la démocratie populaire, à la liberté. Nous ne pouvons le souffrir. Avez-vous vu des membres du Congrès de la Fédération-Unie insulter Ostaria ? Non, non et encore et toujours non !
J'ai passé un an dans un Ministère ostarien désert, avant que n'arrive le fringant Ministre Hiver, un an à attendre d'être reçue par le chef de la diplomatie ostarienne, et je ne me suis pas plainte, et pas un seul de mes compatriotes n'a insulté votre manière de recevoir des diplomates ! Car nous, citoyens fédérés, restons respectueux de vos coutumes et traditions. Que nous nous refusons à remettre en question votre fonctionnement même quand il nous désavantage.
Je demande donc un acte Monsieur le Président, car il n'est plus possible pour moi d'être une actrice passive face aux rebondissements à laquelle notre relation d'état à état est confronté en cet instant. Je demande également que le parti responsable à l'Assemblée Nationale s'excuse pour les propos injurieux qui ont été tenus à l'encontre de notre pays, qui sont indigne d'une majorité qui prétendrait vouloir gouverner.
Jamais la Fédération-Unie n'a été contrainte à pareille humiliation. J'accuse, oui, j'accuse le député Julien Chastain d'avoir outragé le peuple de la Fédération-Unie et ses institutions démocratiques, à l'encontre de tout honneur et de toute logique.
Le respect de la fonction diplomatique m'oblige à vous réclamer un rendez-vous immédiat et extrêmement urgent avec vous-même afin de régler cette situation au plus vite.
Si cette situation perdure, je vous préviens, monsieur le Président je contacterai ma Présidente et elle décidera de la réponse à donner à cet affront et à cette attaque contre la légitimité de nos institutions démocratiques.
J'attends votre réponse dans les 24 heures.
Claire Cersei Bachmann
Représentante plénipotentiaire de Fédération-Unie