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Heure de Lunont : (GMT+1)
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Plateau TV Présidence

Symbole fort et centre du pouvoir de la République, le Palais d'Yguerne est le lieu de résidence et le bureau de la Présidente de la République, Son Excellence Elsa Altmann.
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Julien Chastain
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mar. 9 juin 2020 00:35

Julien Chastain : Mes chers compatriotes,

La Paix : la voilà ! La guerre en Dorée fut d'une rapidité extrême du fait de la supériorité du régime socialiste et de notre Armée qui a combattu pour la liberté des peuples et pour les valeurs de démocratie, de république, d'égalité et de justice qui sont les nôtres. La Dorée du Nord, mal préparée, qui a fondé sa reconstruction sur le capitalisme et les valeurs économiques libérales, défendant un régime de propriété privée dépassé et favorable aux industries développés n'a guère connu d'amélioration de sa condition, ni l'élévation de sa situation. A contrario, fut développé en Eirénosie, un régime de propriété collective qui a permis une industrialisation contrôlée, partagée et distribuée équitablement, grâce à la collectivisation des terres et surtout des moyens de travail de la terre, les récoltes ont abondés et malgré le peu de machines agricoles, chaque parcelle fut correctement ménagée et entretenue, le partage du temps de travail a permis un plein-emploi, les luttes contre les féminicides, les idéologies réactionnaires, l'homophobie et j'en passe ont augmenté le vivre-ensemble et atténuer les tensions. L'Eirénosie est un modèle ; son exemple éclaire notre chemin et guide nos pas.

Jaloux de cette réussite socialiste, des armées qui ont subi de plein fouet l'exploitation, soumise aux idéologies barbares et tyranniques qui ne profitent qu'aux étrangers plus riches, ont attaqué la patrie sociale, égalitaire, démocratique et républicaine. Heureusement, Ostaria et son bras ont su mater les envahisseurs et les mettre en déroute. Les armées ont tué plus de 10 000 soldats ennemis et en ont capturé 1 271. Le blocus maritime n'ayant pas été accompli par manque de temps, ce n'est pas une opération qui se fait en un jour, nous estimons à environ 3 000, le nombre de soldats s'étant enfuis et que la République fédérale d'Arkadia nous a assuré avoir récupéré et qu'elle jugera selon la loi martiale, comme nous jugerons le millier de prisonniers de guerre que nous avons. Après des négociations très cordiales, les autorités arkadiennes ont reconnu ne pas avoir su gérer correctement le problème de l'île. Rien n'est plus fort, rien ne permet plus le progrès que la reconnaissance de ses erreurs et la volonté de les corriger. C'est ainsi que très pragmatiques, très intelligents et très sages, le Président Arkadien a décidé de rompre le Consulat Arkadien et de mettre entre les mains d'Ostaria la reconstruction de l'île Doréenne. Je suis donc honoré de pouvoir aujourd'hui proclamer la réunification totale de l'Île Doréenne qui deviendra une république démocratique. Nous l'aiderons dans la planification de sa reconstruction, nous l'accompagnerons pour sa stabilisation et sa défense puis nous nous en irons, en laissant entre nos deux nations, des relations cordiales.

Ainsi va le progrès inextinguible qui pave le chemin qu'empruntent les communistes, ainsi va l'infatigable marche du temps, qui son office faisant, va vers l'amélioration des conditions de vie des populations, ainsi l'Histoire devait enterrer en ce huit juin, les querelles passées, les invasions impérialistes, les massacres et les tyrannies pour toujours, sur l'Île de la Dorée, qui ne serait plus jamais l'homme malade de la Mer de Feu, mais désormais un havre de paix et d'intelligence, et de progrès, et de modernité.

Force m'est de le déclarer. Ce soir, la liberté, l'égalité, la solidarité, la démocratie et la république ont gagné.
Loin s'en fallut que ne vinssent les forces infâmes réactionnaires et impérialistes, rejetons immondes et inéluctables des régimes capitalistes.

Vive Ostaria ! Vive l'Eirénosie !

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Julien Chastain
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jeu. 18 juin 2020 01:41

Julien Chastain : Mes chers compatriotes,

Encore une fois, les malheurs d'une nation soeur m'oblige à vous parler ce soir. J'ai appris avec stupeur la dérive autoritaire que connaît Narois par le rapport publié par l'Internationale Communiste et rédigé par des députés en exil. Les relations entre Narois et Ostaria seront dès l'élection d'un nouveau gouvernement appelées à être rompu définitivement entre notre République et leur tyrannie, nous ne nous contenterons pas seulement de rompre cette alliance devenue monstrueuse qu'est l'Entente des Nations mais il faudra je le pense et le crois fermement mettre en place des dispositifs bien plus fermes et bien plus directs pour participer activement à la libération du peuple qui souffre le gouvernement de Narois. Je demanderais à la nouvelle majorité et au Premier Ministre que celle-ci me demandera de nommer et que je nommerais, à ce que la nouvelle Assemblée Nationale soit convoquée dès demain soir, la nuit de son élection pour voter sans débat, quatre propositions de sanctions à l'encontre de Narois, ces quatre projets sont progressifs et chaque suivant établit une sanction plus lourde que le précédent. Il suffira du plus faible projet pour sanctionner le tyran Frazzimo, mais il faudra voter le plus fort pour mettre tous nos moyens à la disposition et aux mains de la liberté, de la démocratie et de la justice, ces valeurs qui furent au centre de l'actuelle campagne législative que j'ai suivi avec intérêt. Je suis convaincu qu'il sortira de vos votes un Parlement démocrate, juste et libre qui votera unanimement pour sanctionner au plus degré qui s'en prend aux droits et libertés élémentaires par les pires et honteuses manières qui soient.

Chers compatriotes, bonsoir.
Vive la République !
Vive Narois libre et démocratique !

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Julien Chastain
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sam. 11 juil. 2020 02:24

Julien Chastain : Mes chers compatriotes,

Ces derniers jours ont été de terribles jours durant lesquels le ciel s'est assombri à Dawwfiq où des terroristes organisés en un simulacre de nation, devaient prendre en otage des journalistes fédérés, novgardois, saphyriens, laurésiens et ostariens en prétendant qu'ils étaient une horde d'espions qui ne méritait que de mourir. Hier, voilà ce qu'il s'est passé. Sitôt que nous avons appris cela, l'ensemble des chefs d'État des nations concernées avons décidé de mener ensemble une opération conjointe pour sauver nos otages, sans payer de rançon à des monstres fanatisés, chose qui ne pouvait être considérée par aucun d'entre nous, élus du monde libre. C'est la raison qui nous a poussé à envoyer, un nombre équitable d'agents lors d'une mission internationale de récupération des otages. Le bilan de cette opération est très mitigé. D'une part, nous avons réussi à sauver 2 journalistes pris en otage, mais un fut abattu, ainsi qu'un de nos quinze agents. Leur mémoire éclaire notre chemin sur la voie de la liberté et de la lutte contre le terrorisme.

Mais nous ne nous arrêterons pas là. Nous combattrons le Califat jusqu'à ce qu'il ne reste aux califes que leurs yeux pour pleurer. Oui, Ostaria interviendra pour combattre et repousser la Califat jusqu'aux temps médiévaux desquels il n'aurait jamais dû surgir. Nous l'abattrons frontalement et cette politique de lutte contre le terrorisme, contre le médiévalisme, contre ces forces barbares et arriérées qui empêchent des populations entières de bénéficier des bienfaits de la civilisation, du progrès et de la modernité, nous participerons activement à leur démantèlement aux quatre coins du globe. Une nouvelle ère se lève et les criminels en uniformes devront tomber pour laisser place à la nouvelle civilisation humaine qui s'éveille. Avec nos alliés saphyriens et novgardois, nous participerons activement et pleinement aux opérations de pacification et de modernisation des nations exploitées, laissées embourbées dans les bourbiers de l'Histoire par les nations dominantes.

Chers compatriotes, bonsoir.
Vive la République !

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Julien Chastain
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dim. 26 juil. 2020 22:22

Julien Chastain : Mes chers compatriotes,

J'ai pris connaissance des résultats du second tour des élections présidentielles et, comme je l'ai toujours fait, je respecte entièrement la décision prise ce soir par mes concitoyens et mes concitoyennes. C'est donc la dernière fois que j'ai l'occasion de m'adresser à vous, mes chers compatriotes, pour clarifier la situation internationale de la Dorée et vous mettre en garde pour les événements à venir. Ce fut un grand honneur que de présider notre république, malgré les divers problèmes, malgré les grandes déceptions que nous ont offertes les réalités du pouvoir, malgré les trahisons multiples et intéressées des opportunistes, malgré tant de choses déplaisantes.

Sur la Dorée, j'ai renoncé officiellement devant les instances nationales républicaines de l'île à mes responsabilités qui avaient été établies arbitrairement suite au putsch des généraux. Je vous l'avais annoncé, mon but depuis des années maintenant est de rendre à la Dorée son indépendance. Lorsque j'ai tenté de le faire l'an dernier, en 178, il y eut un putsch, aujourd'hui la situation est telle et l'armée si bien reprise en main sur l'île, que la Présidence d'Ostaria n'a plus rien à faire sur l'île de la Dorée, c'est pourquoi, en conscience, j'ai décidé de renoncer à la continuité de ce protectorat personnel et qui ne possédait aucune législation stricte. Rien ne pourra plus empêcher notre voisin de jouir de son labeur et son peuple de disposer de lui-même. Il y a déjà quelques mois que je n'exerçais plus aucune pression, aucun regard et aucune influence sur l'île, il m'appartient ce soir, de vous garantir que la Dorée est officiellement et irrévocablement démise de sa tutelle ostarienne.

Enfin, je voudrais vous mettre en garde contre les puissances qui veulent vous nuire et vous savez s'ils sont nombreux, ne vous laissez guère berner par les puissances de l'argent et leurs valets qui ont mis tant de bâtons dans les roues des projets qui aujourd'hui nous ont doté de tant d'avancées sociales, je crois en ce que vous êtes suffisamment puissants, ensembles et réunis pour lutter contre ces fléaux. Prenez garde aux forces réactionnaires qui veulent revenir sur nos conquêtes sociales, prenez garde contre les forces divisionnaires du pays qui veulent lever des peuples contre d'autres peuples et qui n'appellent qu'à la division sociale, prenez garde contre les touts-puissants qui ne jurent que par le pouvoir personnel. Sachez domptez les ombres qui s'activent hors de vos regards et sachez imposer à notre pays, l'avenir radieux que vous lui prédestinez, dans lequel vos intérêts ne seront pas contrariés pour servir des élites égoïstes.

Au vu des résultats de ce second tour de scrutin, j'ai décidé de quitter ma fonction dès l'officialisation des résultats et par avance, je vous annonce ma démission immédiate de la Présidence, cette décision prend effet demain à 10 heures, heure à laquelle, notre pays changera officiellement de Président. J'ai décidé, après avoir fait ce que je devais faire pour servir mon pays, et pour lui seul, de quitter la vie politique nationale pour ne me consacrer qu'aux élections municipales et régionales. Je quitte les grandes affaires, comme on les appelle sans remord, sans regret et avec la conviction d'avoir été utile, au moment où il fallait que le soit, avec le goût du travail accompli et la fierté d'avoir fait ce qu'il fallait faire. Je souhaite sincèrement et honnêtement à madame la députée, demain la Présidente, de réussir sa mission et d'y trouver satisfaction.

Vive la République !
Chers compatriotes, au revoir.

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Lucie Calenbek-Sothriopositi
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mar. 28 juil. 2020 16:51

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Allocution inaugurale de la Présidente Lucie Calenbek-Sothriopositi
28 juillet 179

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L'introduction de l'hymne ostarien fut joué sur une vue frontale du Palais d'Yguerne, puis au changement de plan apparut la nouvelle Présidente, apprêtée pour cette occasion historique et portant sur la poitrine une discrète broche de perruche aux côtés de son pin présidentiel, tandis qu'une voix annonça celle qui pendant 6 ans à partir de ce moment commanderait à la destinée du pays.

Mesdames et messieurs, la Présidente de la République.

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Chères concitoyennes, chers concitoyens, bonsoir.

Il y a 2 jours, vous m'avez fait l'honneur de faire de moi la Présidente de la République. Votre Présidente. Et de m'avoir aussi fait l'honneur d'être la première femme à servir notre pays à cette fonction.
On ne dira plus qu'en Ostaria, une femme ne peut pas réussir en politique, une femme ne peut pas atteindre des sommets, une femme ne peut pas se mesurer à un homme et se montrer meilleure que lui. Il y a encore du chemin à faire pour que le travail des femmes dans la politique ostarienne autant que dans le reste de notre société soit mieux considéré, dans la dignité à laquelle chaque citoyenne et chaque citoyen a droit et mérite. Mais cette avancée est une avancée dont nous pouvons être fière, et principale intéressée que je suis, je ne peux que me présenter humblement devant vous et vous promettre de tout faire pour être à la hauteur de ce privilège que vous me faites. Il n'est pas de plus grande manière de servir son pays que d'écouter son appel, et de tout donner pour lui, peu importe qui l'on est ou d'où l'on vient.

Je tiens à saluer la démission anticipé de mon prédécesseur. Cette preuve de respect d'un ultime scrutin en sa défaveur l'honore et je suis heureuse de voir que le blocage de la transition que certains auraient pu craindre n'a pas eu lieu.
Hier donc, j'ai été investie, j'ai nommé mon cabinet, reçu les félicitations des gouvernements de nombreux pays, de Narois au Saphyr en passant par la Fédération-Unie et l'Union Phoécienne, j'ai pris contact avec les différentes institutions nationales et ai commençé à examiner les listes de candidats pour pourvoir aux postes administratifs à la charge de la Présidence et laissés vacants à la dernière mandature.
J'ai pris mes fonctions et commencé à esquisser la feuille de route de mon administration pour les 6 années à venir. Et je sais que beaucoup attendent de savoir quelles lignes guideront le mandat de la première Cheffe d'État de notre Histoire, certains avec impatience, d'autres avec crainte et appréhension.

Lors de l'investiture de mon prédécesseur, celui-ci a déclaré qu'il était naturel pour lui de destituer l'Assemblée Nationale en cours car son élection prouvait par nature le changement de majorité et donc la nécessité de dissoudre la représentation en cours, conséquemment illégitime.
Je sais que l'on attend, de mon bord comme de l'autre, que j'imite mon prédécesseur, et que je dissolve donc l'Assemblée sans tenter le moins du monde de composer avec la représentation en place. Cette élection, suite logique d'une demi-douzaine de référendums qui témoignait déjà du changement de majorité dans l'opinion publique, montre également un profond changement dans la volonté de notre peuple et une rupture avec l'ancienne majorité.
Mais ce qui m'a défini lors de cette élection, c'est ma volonté de rupture avec l'hyper-présidence, et je me tiendrais à mes promesses, cela me semble essentiel pour permettre à nos citoyens de retrouver confiance en notre classe politique. Je ne pourrais pas agir de la sorte sans porter atteinte à la légitimité du scrutin qui a fait élire les représentants, ainsi qu'à mes promesses envers les électeurs et mes propres convictions.

J'ai invité le Premier Ministre en fonction à former un gouvernement d'unité, un gouvernement qui rassemblerait l'ancienne majorité devenue minorité, de même que les composantes de la majorité actuelle. Un gouvernement qui s’appuierait à la fois sur la représentation parlementaire et sur la représentation populaire. Ce soir, à 18h, au terme de 48h de négociations, il sera chargé de me transmettre sa proposition de gouvernement, qui devra recevoir l'aval d'une majorité de partis au sein de l'hémicycle. Dans le cas contraire, j'userai de mes prérogatives afin de nommer un autre Premier Ministre qui sera à son tour chargé de proposer un gouvernement d'unité nationale.
Comme garante des institutions, il m'apparaît nécessaire de travailler avec les institutions en place au moment de mon élection. Je ne crois pas en le mythe du Président qui renverse tout si-tôt son élection certifiée, quitte à blesser la démocratie pour panser son ego.
J'ai foi en la représentation actuelle pour mettre de côté les si basses querelles de pouvoir et travailler à l'intérêt collectif. Si elle ne s'avère pas capable d'y parvenir - mais je crois en nos représentants et en l'ancienne majorité pour que cela n'arrive pas - j'userai de mes prérogatives afin de débloquer des institutions meurtris par tout un mandat d'affrontement et de jeux de pouvoirs. Le pouvoir de dissolution est laissé à la discrétion de la Présidence, mais je ne veux pas en user par pur intérêt politique, aussi ne sera-t-il qu'un dernier recours si la représentation actuelle faillit à mettre en place une gouvernance d'unité et d'apaisement.

J'ai également invité le Premier Ministre à retirer son projet de réforme constitutionnel, préparé à la va-vite en réaction à cette élection historique dans lequel le peuple s'est exprimé en toute légitimité. Monsieur Constant m'a donné la garantie de retirer son projet et, dans la soirée, je solliciterai le Président de l'Assemblée Nationale afin qu'une commission parlementaire soit ouverte, visant à préparer une réforme unique de notre loi fondamentale, proposée en un référendum unique, réforme majeure de mon mandat de Présidente à laquelle j'aspire à participer.
Réformer notre Constitution m'apparaît être une grande priorité de ce mandat. Mais une telle réforme ne pourra se faire de manière apaisée si elle n'est que le fruit d'une opposition contre-productive à chaque scrutin populaire. Le changement de nos règles du jeu démocratique doivent être le fruit d'un travail de concert dans l'intérêt. On ne change pas les règles du jeu démocratique en fonction de ce qui nous arrange et d'où on se place dans l'hémicycle, mais en fonction de ce qui bénéficie à la démocratie et au final, au peuple ostarien.
S'il y a consensus entre les législateurs, cette réforme sera ensuite proposée au vote populaire. Et s'il ne peut y avoir de consensus entre les groupes parlementaires, représentatifs de la Nation, un référendum consultatif sera tenu pour connaître la nature du régime que nous tous, citoyens, désirons mettre en place dans cette élection.
Je sais avoir recueilli le soutien de présidentialistes. Je sais avoir recueilli le soutien de parlementaristes de droite ou de gauche modérés. Je sais avoir recueilli le soutien de monarchistes constitutionnalistes. Je sais également avoir recueilli le soutien de ceux qui avaient votés pour mon prédécesseur à la précédente élection et qui ont été déçus de sa présidence.
Je n'ai pas été élue pour être Présidente d'une majorité ou d'un parti, mais pour être la Présidente de toutes les Ostariennes et de tous les Ostariens.

La Haute Cour Constitutionnelle sera bientôt chargée de l'organisation du scrutin municipal. Je solliciterai celle-ci pour permettre à ces élection municipales de déterminer également la représentation des différentes régions de notre pays. Nous n'avons pas eu d'élections régionales dignes de ce nom depuis la Présidence de Jérôme Plassel - que le Sort l'accompagne. Il est temps de restaurer les pouvoirs dévolus à nos territoires et de décentraliser une gouvernance qui avec. La loi s'applique partout, mais un gouvernement ne peut l'exécuter à chaque endroit du pays de la même manière, en gommant les spécificités de chacun de nos territoires. Au terme de ces élections municipales, je demanderai donc à la Haute Cour Constitutionnelle de permettre la formation de conseils régionaux et l'élection des exécutifs locaux. La démocratie des communes et des régions est une part importante de ce qui fait notre République et nous ne pouvons la laisser être son parent pauvre.

Concernant l'état de guerre dans lequel notre pays est plongé depuis déjà trop d'années, mon attachement à son achèvement n'a jamais été un secret et c'est à cette conviction pacifiste mais ferme que je me tiendrais.
Dans la semaine, le Chef d'État-Major de nos Forces Armées sera chargé de prévoir le rapatriement de toutes nos troupes déployées à l'étranger. Il sera chargé de l'organisation d'une cérémonie en hommage aux disparus de la guerre. De mon côté, je travaillerai à un décret-loi visant à la création d'un Ordre honorant ceux qui ont donné d'eux-mêmes pour la Nation ostarienne. Ce n'est pas parce que nous voulons mettre un terme aux sacrifices vains dans des guerres inutiles que nous devons passer sous silence ceux qui ont péris au service de la République. Bien au contraire, c'est parce que nous attachons de l'importance à la vie de chacun de nos concitoyens, y compris ceux qui ont fait le choix de passer leur vie au service de la Nation, que nous honorerons et que nous ferons le nécessaire pour qu'aucune autre goutte de sang n'ait à être versée pour autre chose que d'empêcher plus de sang d'un citoyen ostarien d'être répandu.
Nous poursuivrons la guerre contre le Califat Eibadique jusqu'à son terme. Mais nous nous emploierons à poursuivre cette guerre en collaboration avec nos alliés dans la région, c'est à dire avec ceux qui poursuivent les mêmes objectifs que nous, sans considération pour quelqu'agenda caché que ce soit. Nous ne nous impliquerons pas dans la guerre civile qui oppose un camp à l'autre dans la région. Une fois la destruction du Califat actée, nous nous retirerons définitivement. Et sous mon mandat, nous ne déclarerons plus la guerre que si par malheur notre Nation ou un de ses alliés venait à être attaqué par des ennemis de l'extérieur, auquel cas, je fais le serment de continuer à défendre la Nation de toutes mes forces et jusqu'à mon dernier souffle. Mais tant que cela est possible, la recherche sincère de la paix est également une promesse à laquelle je me tiendrais.

Sur le plan diplomatique, j'ai déjà pris contact avec des dirigeants étrangers, et je profite de cette allocution pour inviter solennellement et officiellement Sa Sérénissime Majesté Impériale l'Empereur de Narois à Lunont, au Palais d'Yguerne, où il sera reçu pour discuter d'avenir. Nous rescellerons de manière perpétuelle l'alliance qui a unit notre République et leur Empire dans un même mouvement de l'Histoire.
J'ai également invité le dirigeant de la Dorée à Yguerne pour une conférence au cours de laquelle j'acterai la reconnaissance de la souveraineté de la Dorée et un traité de coopération pour aider à rebâtir cette nation avec laquelle, par la dessein du Sort, nous partageons un destin commun. Cette destinée doit être une force qui nous pousse à racheter les erreurs passées pour bâtir un lendemain meilleur.
En collaboration avec le Ministère des Affaires Étrangères qui sera nommé, nous normaliserons les relations qui doivent être normalisées, nous scellerons les amitiés qui ont lieu d'être et nous reprendrons une coopération équitable avec les autres nations actrices de la scène internationale, dans le plein respect de la souveraineté du peuple ostarien, dont je me fais la représentante devant le Monde. Nous serons ce que nos fondateurs voulaient que notre République soit : des défenseurs de la paix et de la démocratie, des acteurs guidés par la motivation de bâtir un monde meilleur pour nous mêmes et pour nos enfants.

J'en appelle à toutes les forces qui ont bataillés les unes contre les autres au cours des 10 dernières années. Nous pouvons continuer encore longtemps de nous déchirer les uns les autres, de transformer nos assemblées et nos conseils en champs de batailles, mais les champs de batailles se transforment rarement en autre chose qu'en champs de ruines.
Le peuple ostarien est grand, le peuple ostarien est juste, il ne saurait être un ennemi pour lui-même ou autre chose que le maître sa propre destinée. On ne bâtit pas une oeuvre collective aussi grande que cette République sur le sang et la haine. Alors l'ordre doit être rétabli. La paix doit être redéclarée. La démocratie doit être restaurée. Ce sera un travail difficile et qui nécessitera des efforts de chacun des dirigeants en place. Mais je crois en la grandeur de notre démocratie et en sa capacité d'apporter le meilleur à notre pays. Et plus que tout, je crois en l'avenir de notre Nation dont vous avez décidé hier et à laquelle, plus que jamais, je me sens fière et heureuse de présider.

Vive la République, vive la Nation et vive Ostaria !


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Lucie Calenbek-Sothriopositi
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dim. 2 août 2020 00:32

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Allocution exceptionnelle de la Présidente Lucie Calenbek-Sothriopositi
concernant les blocages institutionnels et gouvernementaux

01 août 180

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L'introduction de l'hymne ostarien fut joué sur une vue frontale du Palais d'Yguerne, puis au changement de plan apparut la nouvelle Présidente, légèrement décoiffée par des jours de remue-méninge, tandis qu'une voix annonça celle qui depuis une semaine déjà s'arrachait les cheveux à essayer de gouverner à la destinée du pays. Une frustration qu'elle camouflait par un sourire à la fois subtil et énigmatique.

Mesdames et messieurs, la Présidente de la République.

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Chères concitoyennes, chers concitoyens, bonsoir.

Comme vous le savez probablement, j'ai reçu hier la démission du Premier Ministre, que j'ai accepté et depuis lors, notre pays se retrouve sans gouvernement.
Cette démission est le résultat de l'impossibilité pour M. Riccardo, qui demeure un politicien dévoué et dont l'attachement envers notre République n'est plus à prouver, à former une coalition majoritaire d'unité nationale, dans le respect de la mission pour laquelle vous m'avez élu. J'avais nommé M. Riccardo suite à l'incapacité de son prédecesseur, M. Constant d'officier à cette même tâche, et de proposer la formation d'un gouvernement majoritaire et de réconciliation nationale. Après avoir entamé de nouvelles discussions pour nommer un autre Premier Ministre plus apte à mener à bien la mission de gouvernance, j'en suis arrivé à constater l'impasse dans laquelle nous nous trouvons, impasse qu'aucun énième Premier Ministre ne saurait surpasser. Sans blâmer aucun de nos élus ou de nos Premiers Ministres passés, il est évident que si le besoin me paraît, à moi présidente, plus qu'évident, nos élus manquent sérieusement de la volonté politique nécessaire à la mise en place d'un tel compromis, d'un bord comme de l'autre.

Cette Assemblée Nationale ne pouvant permettre la mise en place d'un gouvernement d'union qui n'ira pas monter les ostariens les uns contre les autres, c'est avec le plus grand des regrets que je me suis retrouvée dans l'obligation de dissoudre l'Assemblée Nationale. En espérant voir ainsi émaner une majorité de compromis qui satisfera aux ambitions et aux espérances du peuple ostarien, mais avant tout, pour permettre de mettre fin aux blocages qui menacent de gangréner toute notre administration.

Comme garante de nos institutions, et alors que la coutume jusqu'à présent était que le Président soutienne son camp durant les élections locales et parlementaires comme ce fut particulièrement le cas de mon prédécesseur, je ne prendrais pas position dans la campagne qui s'annonce, pas davantage que dans la campagne des élections municipales dont les échéances approchent, et je respecterais votre décision souveraine, en Présidente démocrate que je me veux être. J'estime qu'il n'y a pas lieu pour une Présidente de materner son peuple et de décider à sa place de ce qui est bon pour lui. Comme la représentante de tous les citoyens ostariens, je me dois d'agir dans le respect de votre volonté, ce que j'ai fait jusqu'à présent et ce que je continuerai à faire. Aussi, au terme de ces élections, le leader de la majorité parlementaire, quelque soit son projet, sera nommé à la primature, proposera son gouvernement et mènera sa politique dans le respect de la composition de l'Assemblée, qu'il poursuive cette union nationale que je défends ou qu'il propose un autre programme de coalition pluripartite.

Cette dissolution, je ne la fais pas de gaieté de cœur. Et j'estime avoir fait le maximum pour l'éviter et permettre à notre pays d'aller de l'avant dans le respect des scrutins passées autant que du scrutin présidentiel. Mais lorsque la volonté politique n'est plus suffisante pour que nos institutions et notre démocratie soient pleinement efficaces, c'est à la volonté populaire de trancher souverainement et de rappeler à l'ordre les politiques qui peinent à l'incarner. Et je fais confiance à chacun d'entre vous, quelque soit votre choix, pour continuer à faire vivre notre démocratie et à permettre à notre République de retrouver sa stabilité et sa grandeur d'antan.

Vive la République, vive la Nation, vive Ostaria.


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Aya Leclerc
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ven. 21 janv. 2022 21:01

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Allocution de la Présidente de la République, Aya Leclerc,
concernant la guerre oxanno-graznavienne

21 janvier 197

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Aya Leclerc était assise à son bureau, l'air grave. Elle parla d'une voix claire et lente.

Mes chers compatriotes,

Il y a deux jours, Oxanna a déclaré la guerre à Graznavia ; une guerre d'extermination. L'objectif d'Oxanna est d'anéantir non seulement l'État graznavien, mais aussi sa population. Graznavia, en raison de sa population moindre et de son armée bien moins nombreuse, ne peut seul contenir une telle menace, qui n'a de considération ni pour le droit de la guerre, ni pour les droits humains.

Ostaria, défenseur des droits de l'homme, du droit international, de la démocratie et du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, ne pouvait pas laisser une dictature sans scrupule organiser une invasion dans un but génocidaire. Elle a exigé, comme conditions absolument nécessaires à la non-intervention ostarienne, le retrait immédiat des troupes oxannes du territoire graznavien, et l'ouverture d'une médiation visant à rétablir la paix, la stabilité et la sécurité dans la région. Son appel a été ignoré.

Après consultation du Gouvernement, de la Présidente de l'Assemblée Nationale et de l'ensemble des partis politiques parlementaires, j'ai décidé de demander à l'Assemblée de déclarer la guerre à Oxanna. Une guerre de défense ; non pas seulement de défense des citoyens graznaviens, mais aussi de défense du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et des droits humains. Ostaria combattra pour les valeurs qu'elle a toujours portées depuis que le peuple ostarien est l'unique souverain sur ses terres.

Nous sommes prêts. L'armée ostarienne, supérieure aux forces oxannes, sera de plus assistée par ses alliés Granavia et les Trois Nations. Ensemble, il ne fait aucun doute que nous décrocherons la victoire. De celle-ci ressortira la paix, la sécurité des habitants de la région, mais aussi la démocratie, les droits humains et les libertés fondamentales, trop longtemps bafouées par un régime à l'opposé total de ce qui fait la fierté de notre nation.

Vive la République, vive Ostaria.


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Aya Leclerc
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Parti politique

dim. 20 mars 2022 13:49

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Allocution de la Présidente de la République, Aya Leclerc,
concernant l'élection présidentielle à venir

20 mars 200

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À 9 jours de l'ouverture du dépôt des candidatures à l'élection présidentielle, Aya Leclerc était fortement pressentie pour candidater à sa propre succession. Candidate naturelle de son camp – où elle faisait l'unanimité –, elle jouissait aussi d'une bonne popularité chez ses opposants, en raison de son exercice du pouvoir concentré sur les questions diplomatiques et militaires et à son rôle de garante des institutions et de l'unité de la nation, laissant au Premier Ministre la charge de diriger la politique intérieure ; l'actualité internationale, avec, notamment, la guerre en Oxanna, lui avait conféré un élan de soutien, bien qu'il se fût en bonne part estompé, désormais.
La Présidente avait donc annoncé qu'elle tiendrait, ce dimanche 20 mars, une allocution télévisée, qui fut retransmise sur toutes les chaînes d'information en continu, et abondamment commentée.


Aya Leclerc : Mes chers compatriotes,

Il y a 7 ans, désormais, vous m'accordiez l'honneur d'occuper la plus haute fonction de l'État, celle de garant de nos institutions et de l'unité nationale. Je me suis consacrée, pendant toute la durée de mon mandat, à défendre la République face aux menaces qui pesaient sur elles, et à permettre le bon fonctionnement des institutions, qui, après une période d'instabilité gouvernementale il y a 10 ans, se sont enfin stabilisées dès 193.

En regardant en arrière, nous pouvons mesurer le chemin parcouru. L'Ostaria qui s'isolait et se refermait sur elle-même, sourde et vulnérable, n'est plus. Notre pays a accepté de prendre la place qui lui revient dans le monde, en faisant entendre sa voix et en affirmant ses valeurs, aussi bien au Dawwfiq qu'en Oxanna, où nous n'avons pas hésité à prendre nos responsabilités pour défendre notre civilisation face à une menace contre la démocratie, les libertés et les droits humains. Notre engagement s'est aussi fait sentir en Sarande, où, après une action déterminée de l'État ostarien pour favoriser le développement de l'île, nous avons établi, en concertation avec les autorités sarandaises, une feuille de route menant vers son indépendance, conformément au désir de la population sarandaise, car nous devons défendre le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et ne jamais succomber à l'impérialisme.

Dans notre pays même, nous ne pouvons que nous féliciter d'avoir pu rétablir une cohérence gouvernementale, permettant une action franche contrastant avec les énergies déployées, il y a encore 10 ans, essentiellement pour des manœuvres politiciennes, dans un climat d'instabilité du pouvoir. Il est heureux que cette situation paraisse aujourd'hui normale, alors que l'on ne se rappelle que trop bien des épreuves qui ont pesé sur la nation lorsque aucune majorité ne pouvait se former, ou, pire, un Président de la République oubliait son devoir de garant des institutions pour préférer un gouvernement soumis à sa vision d'Ostaria, à l'encontre de la volonté des Ostariens. Des esprits mal avisés n'ont pas manqué de souffler à mon oreille qu'il fallait jouer avec le vote populaire pour parvenir à ses fins, mais jamais je n'aurais oublié mon devoir envers le pays.

Le passé est rempli d'épreuves ; le futur également. Nous devons encore relever bien des épreuves de guerre avant que vienne celle de la paix. Nous devons continuer nos efforts pour renforcer la place d'Ostaria dans le monde. Nous devons poursuivre nos engagements de défense de nos valeurs en toutes circonstances. Nous devons assurer la protection d'Ostaria et des droits humains face à un monde de plus en plus dangereux. De grands défis nous attendent. Mais Ostaria a déjà maintes fois montré, par le passé, qu'elle était un grand pays capable de relever la tête et de se montrer à la hauteur, pourvu qu'elle ne baisse les bras.

C'est face à ces défis que je me présente à l'élection présidentielle afin d'unir notre nation grandie autour de la défense de nos valeurs humaines et républicaines, partout et toujours.

Vive la République, vive Ostaria.


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Aya Leclerc
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dim. 31 juil. 2022 22:00

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Allocution de la Présidente de la République, Aya Leclerc,
concernant la guerre en Oxanna

31 juillet 203

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La Présidente de la République se tenait dans son bureau – pas son désormais cabinet de guerre, mais un autre. Elle avait un air de gravité républicaine, et la configuration de la pièce accentuait ce sentiment. Aucune table basse n'était visible à l'écran.

Aya Leclerc : Mes chers compatriotes,

Aujourd'hui, j'ai été informée par nos alliés de la découverte, lors de leur avancée, de crimes impardonnables perpétrés par les autorités oxannes. Ces crimes ont touché bien des personnes, et, en particulier, des Ostariens. Ils ont eu lieu au sein de camps de concentration dans lesquels ont été amassés des prisonniers de guerre et des membres de minorités, dans une optique génocidaire, dans une volonté d'exterminer des représentants de peuples auxquels l'ennemi a déclaré une guerre d'extermination. Je ne décrirai pas ici les atrocités qui semblent y avoir été commises, sinon pour dire qu'elles dépassent de loin toutes les horreurs que nous pouvions imaginer.
Il est encore trop tôt pour dénombrer les personnes ayant péri au travers de ces camps, mais, ce qui est sûr, c'est que nombre de nos soldats ostariens n'auront plus l'occasion de revoir leur patrie et leur famille.

D'autres camps sont encore dans les mains de nos ennemis. J'ai donné l'ordre de renforcer l'ensemble de nos troupes actuellement engagées, dans un effort allié conjoint afin de mettre fin à la barbarie à laquelle nous assistons. Tous nos efforts doivent être déployés afin de protéger les civils et militaires ciblés par l'ennemi, et libérer ceux qui sont en ses mains. Pour cela, nous n'aurons aucun répit tant que les responsables n'auront pas été arrêtés et jugés, tant que le dernier homme n'aura pas été libéré de ses chaînes, tant que la capitulation sans conditions de l'ennemi n'aura pas été obtenue.

Les cœurs ostariens, saignant déjà pour nos soldats morts au front pour la République, voient leurs plaies s'étendre à l'annonce de la sauvagerie dont font preuve nos ennemis. Mais ils partagent également la douleur de nos alliés qui ont pu partager leurs dernières heures auprès des nôtres. Ils partagent la douleur des peuples saphyrien et trianien, qui devront également vivre avec le deuil de leurs soldats. Ils partagent également la douleur du peuple graznavien, dont la population a souffert plus qu'aucune autre de cette terrible guerre et de la barbarie de l'ennemi. Ils partagent, enfin, la douleur de tout autre être humain qui a pu connaître de telles atrocités.

C'est aux côtés de nos alliés et de tous les combattants de la liberté que nous ferons notre deuil ; à leurs côtés que nous vaincrons ; à leurs côtés que nous ferons gagner les droits humains en Oxanna.

Vive la République ; vive Ostaria.


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George Edouard
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ven. 16 déc. 2022 09:56

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Allocution du Président de la République, George Edouard,
concernant une révision constitutionnelle

16 décembre 208

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Après un plan en plongée, la caméra se tourne vers le Président de la République, le regard fixe et décidé vers les caméras. A l'arrière de son bureau sont disposés des élements républicains avec le blason des Forces Armées, les tableaux de dirigeants comme Plassel ou Dickson et un drapeau de l'Union Phoécienne.

George Edouard : Ostariens, Ostariennes,

Depuis le début de mon mandat présidentiel, j'ai à cœur de respecter la fonction en m'acquittant strictement de mes prérogatives et en tâchant de reconstruire la grandeur de la diplomatie ostarienne. Je suis fier de constater l'efficacité et la pertinence du travail parlementaire entre la majorité portée par madame la Première Ministre Altmann et les oppositions, prouvant la force de nos institutions et l'importance de garantir une République à la fois libre et démocratique.

Sur le plan diplomatique, nous avons déjà mené nos premières marches vers le retour à un multilatéralisme tourné vers le progrès ; en prenant part à la Conférence historique sur le monde libre et en renforçant nos liens avec l'Empire du Saphyr par une rencontre capitale pour le retour à une amitié profonde entre nos deux nations, ces événements se sont conclus par de véritables victoires qui doivent désormais perdurer et être approfondies. Nous pouvons être fiers d'observer le virage que prend le pays - une République tournée vers les autres et qui peut désormais briller de milles feux -, j'ai fait le serment de vous représenter avec honneur et dignité, je me battrais jusqu'à mon dernier souffle pour vous servir au mieux et être le Président que vous méritez.

Sur le plan national maintenant, nos institutions restent encore fragiles et peuvent sans crier gare tomber sous le joug de l'autoritarisme ; en tant que garant des Institutions et de la stabilité de la République, je tiens à m'assurer que mes successeurs et moi-même ne soyons pas tentés par le caractère indéfini des mandats présidentiels et n'en profitions pas pour progressivement asservir ces mêmes élections. Le pouvoir appelle la cupidité et l'opportunisme ; la cupidité appelle le vice et à terme la fin de la démocratie libérale. Pourrais-je passer par la voie traditionnelle et législative ? C'est tout à fait vrai, mais je crois que cela ne serait pas suffisant pour garantir qu'un dirigeant ne puisse bafouer nos règles, nos contre-pouvoirs si chères à la nation. Et puis, quoi de mieux que le peuple pour le représenter ! C'est pourquoi dans le cadre d'une prochaine révision constitutionnelle, je vous annonce que je soumettrai au référendum et après validation de l'Assemblée Nationale une révision constitutionnelle visant à limiter le nombre de mandats présidentiels à deux consécutifs et non consécutifs !

Plus encore que le reflet de nos institutions, la Constitution représente le texte suprême de notre République, en haut de la hiérarchie des normes ; celle-ci doit donc être à l'image de notre Etat de droit et des avancées sociétales, représenter les aspirations fondamentales et partagées de nos citoyens pour s'assurer qu'aucun dirigeant mal intentionné puisse bafouer nos valeurs fondamentales.

Il est aujourd’hui une réalité : il faut impérativement recréer un lien réel entre nature et humanité, il faut rétablir des politiques urbaines ne nuisant pas à la biodiversité. Nous ne parlons pas de choix démocratiques, mais de nécessités pour préserver l’environnement et un territoire vertueux pour les générations futures ! J'ai comme dit plus tôt une mission de garant de la République, et une République sous le joug des complications environnementales et d’un monde ultramoderne sans espèce n'est plus qu'une coquille vide. Voici alors le deuxième volet de la révision constitutionnelle : l'intégration de la cause environnementale au sein même de notre Constitution, dès les premiers articles et par l'introduction d'un Volet dédié. Plus personne ne pourra menacer notre intégrité et votre approbation prouvera qu'il est possible de penser à long terme en politique.


Ces propositions feront je le sais l'objet de vives contestations, de fortes pressions des lobbies et des groupes économiques ayant des intérêts personnels importants. Ceux-ci auront recours à tous les procédés pour me salir, pour nuire au débat démocratique en servant leur folle avidité ; ne les laissons pas nous amener dans le mur, alors que nous avons encore l'occasion de tourner dans la bonne direction. N'écoutez pas ces fossoyeurs de notre planète, une partie de la classe politique bien trop intéressée par leur quête du pouvoir ; un bon décideur ne doit agir que selon les intérêts supérieurs de la nation et de ses concitoyens, c'est dans ce cadre que j'agis et que je continuerais d'intervenir.

Gloire à la République d'Ostaria.

Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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