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Plateau TV Présidence

Symbole fort et centre du pouvoir de la République, le Palais d'Yguerne est le lieu de résidence et le bureau de la Présidente de la République, Son Excellence Elsa Altmann.
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État d'Ostaria
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ven. 8 mars 2019 12:08

Salle d'interview de la Présidence de la République d'Ostaria.

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Seul 4 journalistes maximum sont autorisés à interviewer le Président de la République.
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Jérôme Plassel
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mar. 30 avr. 2019 19:58

Sur l'image, le président de la République se tenait au centre. Assis à un bureau – qui n'était pas son bureau habituel, trop empli de dossiers divers et variés –, il fixait la caméra. Avec un air solennel, il parla.

Mes chers compatriotes,

Depuis l'affreux épisode qu'a été la Guerre civile, aucune élection du plus haut représentant de l'État n'a eu lieu qui ne contenait pas une part d'urgence, de provisoire ou de réforme institutionnelle. À chaque scrutin, il fallait parler de la mise en place de la République et de sa consolidation. Il fallait parler de mesures importantes afin d'empêcher tout renouvellement de ces actes de trahison envers le peuple ostarien, qui ont été commis lors de la Guerre civile. Il fallait s'assurer que plus jamais des crimes aussi ignobles n'aient lieu sur le territoire de notre pays.
Durant tout ce temps, vous m'avez accordé votre soutien, sans faille, pour reconstruire notre pays ; pour refonder la République ; pour préparer Ostaria à des jours meilleurs. C'est ce que j'ai fait, avec le gouvernement. Par des réformes solides, nous avons accompli notre tâche, d'enraciner la démocratie dans la Nation et de stabiliser la situation politique.

Cela est passé en premier lieu par la confirmation de la réforme des institutions votée par le peuple à l'occasion du référendum de novembre 159 : nous avons confirmé le droit de vote de tous les citoyens majeurs, quel que soit leur sexe ; nous avons clairement inscrit dans la loi les modalités d'élection du Président de la République ; nous avons permis d'organiser le fonctionnement de l'Assemblée Nationale.

Puisque la République est indissociable de notre école, de notre système éducatif, nous l'avons profondément réformé ; nous avons mis en place un âge légal de fin de scolarité, à 17 ans, pour accompagner les élèves et étudiants, tout au long de leur enfance et de leur adolescence ; nous avons créé le brevet élémentaire et le baccalauréat ostarien, le certificat d'études professionnelles, la licence, la maîtrise, le doctorat ; nous avons fondé un réel parcours professionnalisant, en parallèle des lycées généraux. Ainsi, nous avons rendu notre système éducatif plus adapté avec la société à laquelle il prépare la jeunesse.

Puis nous nous sommes lancés sur un terrain difficile, celui qui a fait la faiblesse de la République, il y a 9 ans : nous avons totalement rénové et refondé notre armée, afin que plus jamais des individus, aussi dangereux soient-ils, puissent impunément s'attaquer à la République et au peuple ostariens.

Enfin, nous avons concentré nos forces sur la question judiciare ; nous avons instauré une réelle procédure judiciaire légale ; nous avons défini l'organisation de la justice, et, surtout, des règles afin de garantir son équité : l'égalité des citoyens devant la loi, la non-rétroactivité des lois, ou encore l'impossibilité pour quiconque d'être condamné pour en vertu d'un crime qui n'a pas été établi par la loi.

Je ne peux qu'être fier de ce bilan. Mais mon mandat n'est pas terminé, et nous avons encore des projets d'une importance capitale. Avant la fin de mon mandat, nous reformerons notre police et nos forces de sécurité civiles, en interdisant les armées privées et le mercenariat, tels qu'ils ont été utilisés lors du coup d'État royaliste. Nous confirmerons les règles d'organisation des scrutins qui ont jusque là été respectées, par la loi. Nous fixerons des limites claires à l'organisation des médias, tout en garantissant enfin légalement leur existence et leur liberté. Nous fonderons un grand service public médiatique, afin d'assurer à tous une information et un divertissement de qualité, en parallèle des services qui existent déjà dans le secteur privé.

Le travail que nous avons engagé, depuis trois ans, porte ses fruits. Le pays est redressé, la situation est apaisée. Mais il ne faut pas s'arrêter là : nous devons assurer à nos enfants une société meilleure que la nôtre. Une société dont la clé de voûte sera le libre développement de chacun.
Je suis candidat à l'élection présidentielle, pour porter cette vision ambitieuse de l'avenir de notre pays. Je sais que cela est possible. Et si nous le voulons, nous parviendrons à la réaliser.

Vive la République. Vive Ostaria.

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Alexandre de Brétigny
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lun. 21 oct. 2019 10:46

La situation était troublée, en Ostaria. À la suite des élections législatives, aucun gouvernement ne pouvait être formé, et la gauche comme la droite redoutaient la mise en place d'un gouvernement d'opposition.
Conformément à l'héritage plasselien qui le caractérisait, Alexandre de Brétigny décida de s'exprimer devant la Nation à la télévision. Il ne pouvait pas décemment laisser le pouvoir aux communistes, mais avait une carte dans sa manche.


Alexandre de Brétigny : Mes chers compatriotes,

Il y a quelques jours, le résultat des élections législatives est tombé. Avec une forte abstention, contre toute attente, la liste de gauche et d'extrême gauche est arrivée en tête, sans pour autant avoir suffisamment de sièges pour gouverner seule à l'Assemblée Nationale. Aujourd'hui, j'ai donc décidé de rencontrer un représentant de cette liste afin de discuter d'un projet de gouvernement qui rassemblerait plusieurs sensibilités politiques, afin de faire fonctionner le pays malgré l'absence de majorité claire. Mais ils ont refusé, préférant coûte que coûte être seuls à la barre, m'accusant d'incapacité à faire des compromis, alors que j'ai tenté autant que possible de former un gouvernement qui rassemblerait les forces de la nation.

Dans cette situation, le pouvoir est paralysé. Aucun gouvernement majoritaire ne peut se former. Le système de gouvernement qui a toujours merveilleusement marché, tant que le pouvoir était incarné par le président Plassel, est désormais incapable d'assurer la continuité. Ainsi, ayant entendu la nécessité et la volonté populaire de réformer le pays, j'organiserai dans quelques semaines un référendum portant sur la révision de plusieurs mécanismes de nos institutions.

En premier lieu, nous ferons cesser l'indépendance entre exécutif et législatif. En effet, je proposerai que le gouvernement doive toujours être soutenu par une majorité de députés, pour éviter que ce genre de situations ne se reproduise. Cette décision sera complémentaire avec une modification du mode d'élection des députés, qui garantira qu'une majorité sera toujours capable d'émerger, tout en conservant une représentation de toutes les tendances politiques au sein de l'hémicycle. De la même façon, le président de la République pourra dissoudre l'Assemblée Nationale et organiser de nouvelles élections, dans un cas tel que celui que nous connaissons, où aucune majorité stable ne peut se former.
Enfin, afin d'assurer une réelle stabilité à notre pays, baigné dans des campagnes électorales à répétition, et permettre aux personnalités politiques de se concentrer davantage sur leur travail et sur l'intérêt général, nous allongerons le mandat du président de la République et des députés de 4 à 6 ans.
► Afficher le texte
Comme vous l'avez fait comprendre, vous souhaitez que notre Assemblée Nationale joue un rôle plus important dans la prise de décisions. Et c'est bien l'esprit de ce projet de réforme des institutions : empêcher tout blocage du gouvernement par l'Assemblée, tout blocage de l'Assemblée par le gouvernement. Nous voulons que les différentes sphères du pouvoir, tout en travaillant ensemble, puissent rester tout à fait indépendantes et être les contre-pouvoirs des autres.

Enfin, le dernier axe majeur de la réforme tient en une décentralisation. Aujourd'hui, l'État a un rôle très important dans la vie de notre pays. Et vous êtes nombreux à avoir, à plusieurs reprises, affirmé vouloir, de façon légitime, que vos régions puissent participer davantage à la prise de décisions. Je propose ainsi que les régions aient une plus grande importance, et puissent légiférer dans des domaines jusqu'alors réservés par l'État. Désormais, les régions pourront trancher dans des domaines aussi divers que le social, l'économie ou la sécurité. Et cela est une très importante évolution.

Ainsi, mes chers compatriotes, il tient à vous de choisir de rénover ou non notre système politique, inadapté aujourd'hui aux nouvelles conditions d'exercice du pouvoir que nous connaissons. Les 5 et 6 novembre, je vous demande de voter oui à un projet qui répartit à nouveau les clés du pouvoir entre les différentes institutions, qui permet à chacun de s'adapter à un système trop rigide et trop dépendant de certaines conditions particulières. Les 5 et 6 novembre, votez pour une consolidation de nos acquis républicains et démocratiques.

Vive la République et vive Ostaria.

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Julien Chastain
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sam. 1 févr. 2020 00:45

Le nouveau président avait décidé de ne pas s'attarder et de commencer dès son investiture à travailler.
Il commença par un communiqué.


Julien Chastain : Chers compatriotes,

Comme je vous l'avais annoncé durant la campagne des élections présidentielles, il me semble que les aspirations du peuple ostarien ont radicalement changé en quelques années et avec une célérité encore jamais vue. Face à ce changement brute de volonté populaire, je ne peux laisser aux mains du gouvernement et de l'Assemblée Nationale, la capacité de gouverner, car il n'est plus représentatif des convictions profondes de celui qu'il doit représenter : le peuple ostarien.

Je vous annonce donc ce soir, que j'ai déposé la demande de dissolution de l'Assemblée Nationale auprès de la Commission Électorale. De prochaines élections seront donc annoncées prochainement pour garantir que la gouvernance de notre parti garde la représentativité à laquelle elle est attachée.

Ces élections ne sont pas une nouvelle ou une information exclusive, je ne vous apprends rien. Par ailleurs, j'ai pu constater que certaines tendances politiques avaient déjà entamé leur campagne, avec un peu d'avance, et qu'ils se préparaient à défendre leurs idées en sortant un nouveau programme électoral, en tapant sur les propositions auxquelles la majorité de la population a adhéré lors du dernier scrutin démocratique.
J'entends qu'une partie de la population puisse connaître une désorientation et une certaine perte de repère face aux réformes fortes que propose la gauche dont je fais partie, et qui a gagné haut la main, le dernier scrutin. J'entends cette peur, peut-être, ce déboussolement mais dans le même temps, je demande à chacun et à chacune de ne pas sombrer dans les propositions vaguement populistes et fortement intéressées, de faire attention à chaque ligne de programme ou de discours en voyant bien les principaux fondements de chacun et en écartant les promesses à la mode qui pourraient en attirer certains et certaines de prime abord. Je vous demande de regarder au coeur des problèmes et de vous poser les bonnes questions pour les élections à venir, de ne pas se contenter de voir les discours complaisants et fédérateurs qui se choisissent des hommes de paille et des malfaiteurs tout désignés. Je vous le demande car cette Assemblée nouvelle qui est appelée à gouverner le pays, pour six ans, ce qui sera le plus mandat législatif que notre pays aura connu, cette Assemblée doit être vraiment représentative pour que la stabilité de notre système politique et pour que le gouvernement puisse agir de manière continue et en pleine possession de ses forces vives.

Bien entendu, je vous le répète si à quelconque moment, il arrivait que je sois amené à constater que le Gouvernement ou l'Assemblée Nationale ne représentent plus le peuple ostarien, je dissoudrais de nouveau les organes législatifs pour que vous restiez maîtres de ceux qui vous gouvernent et que ceux-ci soient responsables devant vous. Tant qu'aucune révocation d'initiative populaire n'aura été ajoutée à la Constitution, mais c'est un projet que je proposerai dans l'année à venir, je garantirai la responsabilité du gouvernement face à ses promesses et face à vos aspirations.

Chers compatriotes, bonsoir.
Vive la République !

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Julien Chastain
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ven. 27 mars 2020 03:11

Suite aux révélations d'un député naroisien sur la situation politique et un projet de loi particulièrement problématique, le Président se devait d'intervenir.

Julien Chastain : Chers compatriotes,

J'aurais préféré ne pas avoir à vous communiquer directement ce soir. Le Gouvernement fait son travail, les élections à venir suivent leur bonhomme de chemin. Rien ne laissait présager une allocution présidentielle aujourd'hui si nous regardions l'actualité nationale et même du côté international, peu de choses permettait de prédire que je serais là, devant vous, ce soir. Pourtant et c'est une information de toute dernière minute mais qui nous oblige, ostariens à réagir et à réagir vivement, un député des États-Généraux de Narois a communiqué au sujet d'un projet de loi porté par le Premier Ministre national qui nous pousse à réagir. Ce projet de loi est ce qu'on pourrait appeler un projet dictatorial, scélérat, autoritaire et liberticide. Narois qui est notre premier allié, avec qui nous avons choisi de former l'Entente des Nations a tourné le dos à nos valeurs démocratiques et a préféré le bruit des bottes au bruit des votes. En permettant à la Primature de dissoudre tout parti politique au motif qu'il ne servirait pas les intérêts de l'Empire, du régime politique en place ou des sujets, sans qu'aucun critère ne soit donné, en permettant de dissoudre toute réunion publique qui ne servirait pas ces mêmes intérêts, et même d'interdire les réunions privées du même genre et en donnant tous les droits aux forces de l'ordre pour maintenir ces intérêts indéfinis, Narois a définitivement jeté comme un haillon, ce tissu démocratique qui nous tenait lié et c'est la raison pour laquelle, je m'oppose à la continuation des relations ostaro-naroisienne et qu'en ce sens, je demande à l'Assemblée Nationale de rompre les traités de Bardetemps et de Lunont pour dissoudre l'Entente des Nations et notre reconnaissance de l'Empire.

Je demande de ce fait à Mme.Bonneau de rappeler l'ambassadeur ostarien à Narois et de renvoyer l'ambassadeur naroisien à Ostaria. Nous nous armerons de force et de vigueur pour tenir tête aux décisions totalitaires d'un Premier Ministre en lequel, nous ne pouvons plus rien reconnaître d'humain et nous ne fraterniserons jamais avec des bêtes sauvages, assoiffées de domination, de soumission et de cruauté. L'attitude particulièrement belliciste de Narois durant l'affaire de Sarande aurait dû nous mettre la puce à l'oreille. Aujourd'hui c'est trop tard que nous constatons nos erreurs. J'attends de nos alliés, de Carlomania, de Lysennie, d'Hirana, du Borowen, notre allié, et de tous les pays qui se sont engagés contre la Sarande lorsque celle-ci a tourné en dictature à se remobiliser pour tenir tête à Narois qui tombe désormais elle-aussi dans la tyrannie.
Tous les citoyens ostariens qui fuiront le régime tyrannique et despotique de la Narois cruelle seront accueillis à bras ouverts, tous les naroisiens sur le sol ostarien pourront obtenir le statut de réfugié et je demanderais au Gouvernement de faciliter la procédure de naturalisation afin que ces gens-là qui souffrent de leur Gouvernement d'origine devenu violent et cruel, puissent obtenir le plein soutien d'Ostaria et sa pleine protection jusqu'à la chute des despotes et des ennemis du peuple, de la liberté et de la démocratie.

Le drapeau ostarien flottera toujours au dessus des combattants de la liberté d'expression, de pensée, de culte, du droit de réunion, de manifestation, et au droit à un état de droit et non à un état militaire. Car le projet sur la Sécurité Nationale de Jude Snow, ce n'est que soumettre de pacifiques civils à la loi martiale et à la Terreur. Notre drapeau flottera pour les pourfendeurs et pour les fossoyeurs du bruit des bottes qui résonne à Narois.

Chers compatriotes, bonsoir.
Vive la République !
Vive Narois libre !
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Julien Chastain
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lun. 30 mars 2020 19:02

Julien Chastain : Mes chers concitoyens, mes chères concitoyennes,

Vous n'ignorez qu'en ce moment-même une élection de la plus haute importance se déroule sur notre territoire, je veux bien entendu parler des élections municipales dont la campagne a d'ores et déjà commencé. Ne me présentant nulle part, je souhaite vous parler comme le juge impartial auquel ma fonction m'oblige, je souhaite vous demander, chers concitoyens, chères concitoyennes de regarder le débat public avec une grande attention et avec les meilleurs soins, car ayant commencé à voir ce qu'il se disait dans cette campagne à peine commençante, mais déjà plutôt active, je tiens à vous dire que j'ai été un peu déstabilisé par les arguments des uns et des autres. J'ai surtout entendu lors des premiers meetings, en lisant les tracts que les thèmes abordés tournaient autour de la Présidence de la République, de l'Assemblée Nationale ou de nos relations internationales. Mais ce qui sera le résultat du scrutin qui se tiendra cette année, ce n'est pas la politique nationale, ce n'est pas la politique internationale, le résultat du scrutin qui se tiendra cette année, ça sera la politique locale que vous vivrez durant les prochaines années. J'espère que vous en profiterez et non que vous la subiriez. Aussi, chers compatriotes, je vous demanderai de faire preuve d'une grande vigilance quant au programme de vos candidats locaux et de la politique locale qui a été menée durant les dernières années par les différentes forces politiques au niveau municipal et régional.

Je vous demande donc de voir ce que les différents maires et présidents de région ont su vous proposer lors de la précédente mandature qui s'achève et de juger en fonction de cela et des propositions émises par les candidats pour leur municipalité. Il ne s'agit nullement de parler de la politique nationale lors d'une élection municipale. La politique que mène actuellement le Gouvernement Bonneau n'a pas à être sanctionné par des maires, de la même manière qu'il n'a pas à être récompensé par des mairies. Toute la force et la portée de votre vote réside dans le fait que c'est une élection locale et non nationale, si vous élisiez vos maires par rapport à votre Gouvernement, nous n'aurions qu'à faire une élection générale par liste et votre vote serait le même de la Présidence de la République à votre maire. Mais notre système n'est pas ainsi, et c'est la force des maires et leur importante existence que d'être des exécutifs locaux qui n'ont aucun lien avec l'exécutif national. Alors chers compatriotes, je vous demanderais de choisir non pas un candidat selon la politique nationale menée par les différents partis, mais un candidat selon la politique municipale que vous voulez voir appliquer et selon ce qui a déjà fait au niveau municipal.

Ne tombez pas dans le piège du régime exclusif des partis, sachez voter selon le candidat, ce qu'il porte et non selon ses soutiens. Je suis convaincu que vous saurez parfaitement le faire le jour venu, alors n'hésitez pas à exiger de vos candidats ce que je viens de vous dire, pour recentrer le débat sur la municipalité et ne pas faire de la campagne municipale une tribune nationale qui vous empêcherait d'avoir une seule information sur ce que pourrait être votre avenir local.

Chers compatriotes, bonsoir.
Vive la République !

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Julien Chastain
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dim. 17 mai 2020 21:31

Julien Chastain : Mes chers compatriotes,

Plus que jamais, notre modèle constitutionnel se montre incapable de surmonter les difficultés que l'expression de la volonté nationale oblige pourtant à dépasser. Notre pays, s'il a été un jour guidé par l'intérêt capitaliste, c'est à dire de ceux qui voulaient perpétuer un modèle de société dans lequel étaient privilégiés ceux qui possédaient aux dépens de ceux qui travaillaient, aujourd'hui il n'en est plus ainsi et la volonté générale s'est ralliée majoritairement à la volonté objective des travailleurs. Désormais, on veut une société plus saine, où le travail ne produit que ce que la consommation exige, où le temps consacré aux loisirs est étendu, où le temps d'enseignement des élèves, ne correspond plus à une nécessité de les former le plus vite possible aux compétences requises pour leur exploitation au travail. Vous n'ignorez pas, chers compatriotes quel combat doit être mené et avec quelle ardeur celui-ci doit être mené. Il s'agit d'un dépassement tel que nous n'en avons jamais connu, jamais une république ostarienne n'avait eu à mener une telle avancée dans son Histoire, dans l'histoire de son pays, de son peuple et de ses valeurs.

Aussi, pour parvenir à répondre correctement aux aspirations vives d'un peuple tout entier, il faut s'en donner les moyens, or la constitution actuelle ne permet pas de pareille possibilité. Il m'est donc apparu que seul un changement constitutionnel profond couplé à une politique exécutive et législative exceptionnelle, rapide, directe mais sous contrôle démocratique ; que seul un changement de la sorte pourrait sortir notre pays d'une situation dont plus personne ne veut. Cette situation profondément inégalitaire, profondément instable, soumise aux aléas du profit, soumise aux bons vouloirs des actionnaires n'est plus enviable et une avancée douce, consensuelle et dans la continuité de cette constitution inadaptée ne pourrait permettre le changement dont notre pays a besoin.

Mes motivations expliquées, je peux maintenant vous parler de la méthode que j'ai choisie de soumettre à la décision populaire pour ce changement radical de monde. Il me semblait impensable de mettre en oeuvre une politique monopolisée par des instances représentatives, une transition ne peut correctement s'accomplir sous le mandat de personnes élues à un instant T et qui dès le lendemain ne représentent plus qu'elles-mêmes. Quand on a pour objectif de changer totalement de société, le temps file tant que seule la démocratie pleine et antique me semble pouvoir permettre de représenter sur le long terme la défense la moins perfectible qui soit des intérêts de la nation. Voilà la raison pour laquelle je vous propose de tirer au sort des conseillers qui formeront une Assemblée Populaire garante des décisions prises par un pouvoir provisoire dans une période de transition.

Pour ce qui est de la politique qui sera menée durant cette période, je préviens tout de suite que le pouvoir collégial, je serais entouré de conseillers pour mettre à bien des mesures exceptionnelles qui devront assurer la transition vers le socialisme. Dans l'économie, il s'agira de ne plus laisser le profit comme régulateur de l'économie et mettre en place une planification concurrentielle. L'écueil de la planification serait d'abolir la concurrence. Sans concurrence, la qualité pourrait se détériorer. Je suis donc partisan d'une planification qualitative qui grâce aux marchés ne se dégrade, sans pour autant obéir à la seule loi du marché, ce doit être une concurrence secondaire dans l'action collective. Cela faisant, force sera de constater que nous travaillons trop et mal, aussi, le temps de travail sera immédiatement réduit et réadapté, un plan de restructuration de la nature viendra mettre en place une agroforesterie massive et nous programmerons la rotation quadriennale des terres. Il y aura un effort massif à donner et notre lutte pour l'égalité, pour l'humanité, pour une société d'aisance générale nous obligera à quelques sacrifices. D'une part, les importations seront réduites et la consommation générale jugulée. Force importations d'inutilité publique seront cessées, sans s'attaquer nullement à la culture. Je vise en particulier les objets de surconsommation que nous abandonnerons purement et simplement.

Je mettrais en place la démocratisation et la citoyennisation de l'ensemble de la société, plus aucun cadre ne sera exempt de civisme et de démocratie, ni les entreprises, ni les familles pour lesquelles j'apporterais une grande importance afin de faire cesser la reproduction de la violence en leur sein. La première usine à violence est la cellule familiale que par conservatisme, nous avons refusé de questionner. Il ne s'agit pas de détruire la cellule familiale mais de l'assainir en accompagnant psychologiquement les personnes sujettes à des troubles comportementaux violents afin d'éviter que ceux-ci ne soient répétés de générations en générations. Nous viserons donc à l'intérêt général et à l'intérêt particulier. De grandes campagnes seront menées pour qu'Ostaria se défasse de tous les boulets qu'elle possède et de tous les détails qui l'empêche de devenir une grande nation socialiste. Mais rassurez-vous, cette transition sera démocratique et l'aboutissement le sera également. La Constitution sur laquelle je prévois de travailler devra nécessairement être trempée de démocratie jusqu'à en suinter sur les nations avoisinantes.

En développant un nouvel modèle que la Phoécie ignore, nous mettrons en oeuvre des mécanismes dont l'existence leur paraît impossible. C'est cependant de manière très réaliste, très matérialiste, très pragmatique que nous réaliserons l'impossible et les peuples alentours en seront impactés. Qu'une transition socialiste se déroule dans une république capitaliste de manière démocratique, par l'avant-garde populaire et non des avant-gardistes, sera une première dans l'histoire de l'Humanité. et il y a de quoi s'en enorgueillir. Plus qu'à tout autre moment de notre histoire, nous marquerons de notre superbe le monde tout entier. Et réaliserons un pas significatif dans le développement humain, plus qu'aucune nation avant nous, nous ouvrirons un chemin qui sera suivi, j'en suis certain par force peuples et force pays dont la volonté que nul ne peut taire est de progresser dans notre aventure humaine en mettant en oeuvre des solutions d'humanité, des solutions d'avenir et le chemin que nous pavons, verra converger tous les régimes de pareille nature et l'on sait s'il s'en trouve sur notre planète.

Je vous propose de faire un pas, vers l'inconnu certes, mais vers un inconnu méthodiquement planifié, dans lequel nul enthousiasme foutraque, nul idéaliste chaotique ne sera appliqué, seule la réalité sera la boussole de ces rades inconnues que nous aborderons ensemble et je demeure responsable de l'abordage que j'aurais à vous offrir. Par ailleurs, mes chers compatriotes, j'entends les craintes qui s'élèvent déjà, de gens qui ont peur de voir le monde basculer. Mais ce n'est pas un basculement, c'est un changement comme il y en a toujours eu. Si nous devenions esclaves de la finance, si nous subissions les aléas climatiques, si nous devenions aliénés aux conditions dégradées de nos sols, de notre agriculture, de notre économie et que nous devions nous plier aux diktats d'étrangères forces qui nous sont antagonistes, alors notre monde basculerait ; de la liberté à la servitude. Mais le projet qui vous est soumis, n'est pas un basculement, nous resterons ensemble libres et nous prendrons en main notre destinée pour que l'avenir ne puisse jamais nous réserver un sort pareil à celui que je vous ai décrit en parlant du basculement social. Si nous ne voulons pas être serviles à des impératifs dictés par notre irresponsabilité, par notre soif intarissable de profits, par notre manque de lucidité et de conscience, alors, je vous le dis chers compatriotes, il nous faut converger ensemble vers un changement social profond, dont nous serons les acteurs et les uniques maîtres.
Continuer sur ce chemin que nous avons emprunté depuis bien longtemps en croyant que sur ces seules pierres, nos pieds peuvent décider de la route, voilà ce qu'est la route de la servitude ; ce chemin n'est pas le bon, les contradictions qui le gangrènent, en altèrent la rectitude, en corrompt la planéité, nous devons en changer, ou nous y serons contraints dans une direction imposée, par des impératifs indifférables et un temps limité. Aujourd'hui que nous voyons les difficultés de suivre notre petit bonhomme de chemin, aujourd'hui que la lucidité nous éclaire l'avenir, il faut que nous changeons le pas, de la manière qui nous convient le mieux, dans une temporalité contrôlée, maîtrisée et adaptée, modifiable et malléable.Tant que nous avons encore le choix, nous sommes libres. Je vous exhorte de ne pas laisser tarir ce courant d'eau fraîche, qui couplé à l'amour, suffirait à faire vivre notre pays, sans la liberté, il n'est guère d'Ostaria.

Chers compatriotes, je vous remercie,
Vive la République ! Vive Ostaria !

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Julien Chastain
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ven. 29 mai 2020 20:53

Julien Chastain : Mes chers compatriotes,

Les résultats du référendum sont tombés et force est de constater que malgré l'absence totale de volonté, d'arguments et de présence des adversaires à ce projet, la majorité silencieuse et convaincue de sa propre raison a gagné une bataille. Dans une campagne où personne n'a osé défendre avec rigueur, avec des arguments, le "non", les citoyens ont pourtant fait un choix et je le respecterais. Ils ont fait le choix de ne plus remettre en des mains trop personnelles les pleins-pouvoirs. Je comprends l'inquiétude partagée par beaucoup de citoyens. Après tout, ils ont déjà mis le pouvoir entre les mains d'incompétents comme Marie Bonneau ou Christian Duroux, ou Alexandre de Brétigny, le cadavre qui bouge encore, ou d'autres. Ceux-ci ont largement profité des avantages que leur ont offert leur siège, l'immunité, le salaire, le standing, les voyages diplomatiques, sans jamais agir pour le peuple, pour leurs engagements. Ce n'est pas pour rien si les derniers gouvernements n'ont rien fait. Je reviens sur ce que j'ai dit pendant la campagne dans le seul but d'apaiser les egos. Si rien n'a été fait sous Marie Bonneau sinon proposer les travaux de Monsieur Constant et mes anciens, c'est parce que les ministres socialistes n'ont rien fait et c'est de leur faute. Si pendant la cohabitation, seuls mes textes ont été déposés et rédigés, c'est parce que les autres ministres n'ont rien fait. Si le dernier gouvernement de droite, d'extrême-droite et du centre s'est enlisé dans l'inaction, c'est de leur faute.

J'ai trop longtemps voulu croire à une erreur du système, plutôt qu'à l'incompétence généralisée de quelques leaders d'un genre inefficace et braillard. Je réprouve ce comportement et je vais le démonter. Dès à présent, je vais gouverner par plébiscite pour réaliser le programme commun. Il faudra donc vous rendre souvent aux urnes, ce qui coûte des millions, rembourser des millions de frais de campagne à chaque référendum, il faudra organiser des débats régulièrement. Cela va évidemment plombé notre économie, mais la démocratie n'a pas de prix. Vous avez décidé de garder l'ancien système, je l'utiliserais jusqu'à ce qu'il déraille. Ce n'est pas une menace, ce n'est pas une critique. Vous ne voyez pas les limites de notre système, alors pour que vous vouliez changer le système, il faut que je vous en montre les limites. Désormais donc, je gouvernerais par référendums. Si l'Assemblée veut légiférer qu'elle le fasse. Aucun député de l'opposition n'a déposé de texte depuis des années. Seul le Ministre communiste Grégoire Constant en a déposé au gouvernement. Les derniers n'ont même pas été lu par Marie Bonneau. Trop occupée sans doute à dépenser son salaire de haute-fonctionnaire avec ses camarades ministres du RSÉ. Face à la corruption généralisée de vos élus, corrompus par l'argent, le pouvoir et désireux de laisser les problèmes s'amplifier pour se faire élire en prétendant les résoudre, face à cela, je gouvernerais avec le peuple. Celui que l'on ne trompe pas, celui qui vote selon ses intérêts et non selon ce qu'on lui dit de voter.

Dès demain seront déposés des projets de loi qui viendront réaliser les promesses du Programme de l'Union de la Gauche. Ces projets qui devaient être passés sous forme de décrets plenipotentaires passeront sous forme référendaire et seront rédigés grâce à l'aide des députés communistes qui font un travail exceptionnel de recherche, de rapports et de réflexion. A l'encontre de tous les autres élus d'autres groupes qui profitent de leurs privilèges en délaissant l'intérêt des masses qui les ont élu. J'ai souffert de constater cette injustice de la part de ceux qui s'arrogeaient la volonté de rendre le monde meilleur, comme le Ministre Constant a souffert de constater que Marie Bonneau et ses collègues écosocialistes se fichaient de ce qu'il rédigeait, de son travail pour que la Gauche soit l'artisane d'une amélioration des conditions sociales, d'une amélioration de la situation environnementale, etc. Nous avons suffisamment souffert, nous avons suffisamment subit le jeu des capitaliste qui continuait tandis que le jet-set des Bonneau et des Pendra, des Duroux et des Leclerc se pavanait en prétendant faire ce qu'il y avait de mieux. Combattons désormais les ennemis du peuple qui ne veulent que la reproduction de notre souffrance, ou la perpétue par leur inaction, ces traîtres par leurs mensonges. Tout ce temps nous n'étions rien, demain soyons tout.

Chers compatriotes, je vous remercie,
Vive la République ! Vive Ostaria !
A bas les exploiteurs, à bas les ennemis du peuple !

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Julien Chastain
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ven. 5 juin 2020 02:05

Le Président Chastain était attablé à son bureau, l'air serein, comme à chacune de ses interventions télévisuelles qui étaient fort nombreuses comparées à celles du Président de Brétigny. Contrairement, il n'avait pas peur de s'exprimer face au peuple. Un drapeau Eirénosite trônait aux côtés du drapeau Ostarien derrière lui.

Julien Chastain : Mes chers compatriotes,

Voilà trois ans qu'Ostaria a combattu la Terreur Sarandaise et a coopéré avec Novgrad et le Sunyixian pour reconstruire l'Eirénosie sur l'île de Dorée. Nous sommes à la troisième année du plan quinquennal d'Eirénosie et pourtant les objectifs sont chaque jour, mieux dépassés. Dès la première année, l'anaphabétisme a chuté de 10 points et c'est aller en s'améliorant puisque les alphabètes pouvaient enseigner les fondements à leur tour, des centaines de salles de classe ont été ouvertes et le taux d'alphabétisation de la population dépasse aujourd'hui les 95%, la nationalisation des terres et la collectivisation des machines agricoles a permis à l'agriculture de devenir rapidement autonome, sans intrant chimique, grâce à l'agroforesterie et des techniques agricoles soviétiques et avant-gardistes, l'industrialisation du pays est une réussite et grâce aux méthodes sunyixianaises de logistique, des infrastructures telles des gares ou des hôpitaux sont sortis de terre en moins d'un mois. La gestion des ressources et de la production sont soigneusement et humainement réparties grâce à l'organisation sociale en syndicats, sections, comités. La reconstruction de l'Eirénosie est une réussite, là où il n'y avait que désolation, enfants soldats, femmes battues et archaïsme, nous avons su bâtir tous ensemble, des infrastructures modernes où dorment paisiblement des familles et citoyens civilisés. Le crime est combattu plutôt que mis à la tête du pays, les bienfaits des fruits du travail sont dispensés sans soucis de divisions absconses. La pauvreté n'a plus lieu d'être et le mal logement laisse chaque jour plus place au bien-être.

Les objectifs du plan quinquennal étaient peu ambitieux, trop peu pour le peuple Einérosite qui en a dépassé les limites pour s'assurer des lendemains qui chantent. Les efforts de tout un peuple auront payé et seront récompensé. Puisque les Eirénosites ont atteint en trois ans, les objectifs du plan quinquennal qui devait parvenir à l'émancipation de l'île du protectorat ostarien, j'ai pris la décision en tant que Consul Doréen d'en finir cette année avec le protectorat. Les autorités locales élues par les citoyens d'Eirénosie ont donc reçu la charge d'organiser un référendum d'autodétermination pour que les Eirénosites choisissent et déterminent la forme de leur gouvernement entre présidentiel et parlementaire, ce sont les deux propositions qui ont été faites. A ce gouvernement politique se supplée un gouvernement directe et populaire, une forme d'anarchisme qui fait la fierté des Eirénosites. Pour ce référendum et pour les élections suivantes, l'armée Ostarienne sera mobilisée, désarmée, pour veiller au bon déroulement des scrutins et j'invite par ailleurs Novgrad, le Sunyixian, toute autre nation démocratique et la CINS à envoyer des observateurs pour garantir que cette élection sera la première élection nationale libre du pays. Au de-là de l'absence d'hommes en arme à chaque bureau de vote, outre cette pression militaire qui était coutume en Sarande, l'Eirénosie a libéré l'élection en offrant à chacun une éducation suffisante à la compréhension du scrutin, des candidats, de leurs propositions et des enjeux nationaux. Le Consulat Ostarien prendra fin le vendredi 5 juin 178 à 23h59 et l'Eirénosie passera sous Gouvernement Provisoire, qui s'appliquera à exécuter les référendums avec l'aide des nations socialistes et démocratique du monde entier qui voudront observer le scrutin et participer à soutenir le pays dans la reconnaissance de son indépendance.

Face à la Fédération-Unie et sa manière de coloniser, nous avons su développer un contre-modèle. Face à un libéralisme sauvage pensé pour que les sociétés bananières fédérées s'enrichissent sur le dos des pays pauvres, pensé pour que des entreprises fédérées exploitent et pillent des nations entières, pensé pour rendre les pays riches plus riches et les pays pauvres plus pauvres, et dans ces pays-même les riches plus riches et les pauvres plus pauvres, face à la corruption de tous les sentiments et de toutes les chairs aux humaines semblables, face à la corruption morale d'une idéologie meurtrière et source d'inégalité, le Sunyixian, Novgrad, Ostaria et l'Eirénosie prouvent qu'un autre modèle de coopération internationale existe et est possible. Nous avons dû dépenser de l'argent pour soutenir l'Eirénosie mais le jeu en valait la chandelle. Nous avons montré qu'il existait autre chose comme relations entre les nations, une concurrence déloyale et meurtrière. Nous avons forgé la paix, socialistes de quatre pays, pendant que les valets libéraux de la Fédération-Unie et son Président s'endormaient en regardant l'appauvrissement continu et inéluctable des pays du tiers-monde, à cause d'un libéralisme sauvage auquel ils ont renoncé à mettre une muselière ; les nations socialistes quant à elles, par un effort de coopération internationale inouï, nouveau et salvateur, offrent à une île ravagée par la guerre, la dictature et les compagnies bananières fédérées et consort, l'émancipation, la prospérité, la paix et l'égalité.

Vive Ostaria ! Vive l'Eirénosie, libre désormais ! Vive la coopération internationale !

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Julien Chastain
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Enregistré le : dim. 31 mars 2019 22:20
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lun. 8 juin 2020 16:58

Julien Chastain : Mes chers compatriotes,

Mon intervention sera très courte aujourd'hui. Après en avoir discuté avec la Haute-Cour Constitutionnelle dont j'ai obtenu le soutien, j'ai décidé de déclarer la guerre au Consulat Doréen du Nord qui a attaque l'Eirénosie, alors encore protégée par notre protectorat bien que le Consulat Ostarien n'est plus lieu, devait se perpétuer jusqu'au référendum qui devait doter l'Eirénosie d'un gouvernement libre. Ce protectorat j'ai décidé de l'étendre indéfiniment dans le temps, au moins jusqu'à la fin de l'invasion impérialiste du Consulat Doréen du Nord qui a rompu les accords de paix. Pour contenir puis vaincre la menace, j'ai décidé la mobilisation générale de 65 000 citoyens eirénosite et les élus eirénosite ont décrété l'économie de guerre. L'Eirénosie possède cet avantage sur son ennemi d'être lourdement industrialisé, et la sortie d'usine de milliers de chars n'est qu'une question d'heure.

J'ai également, avec l'approbation de la Haute-Cour Constitutionnelle, décidé de placer l'Eirénosie et l'Île Doréenne sous le parapluie nucléaire Ostarien. Toute nation qui participera ou soutiendra la Dorée du Nord, ou mènera un assaut sur l'Eirénosie pourra subir le feu nucléaire ostarien sans recevoir de sommations, de pareille manière que si elle touchait au sol d'Ostaria. J'en appelle aux artisans de la paix internationale pour soutenir l'indépendance de l'Eirénosie, un régime républicain, démocratique et libre, un modèle pour toutes les nations du monde. J'en appelle aux artisans de la paix internationale pour soutenir Ostaria et l'Eirénosie dans leur lutte conjointe contre l'impérialisme Nord-Doréen.

Vive Ostaria ! Vive l'Eirénosie !

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