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Le parquet de Lunont a annoncé avoir placé Michèle Cadieux, 85 ans, en garde à vue pour diverses accusations qui remontent à ses fonctions, très éphémères, de ministre de l’Education, et de députée royaliste.
Michèle Cadieux est accusée d’avoir profité de ses fonctions de ministre de l’Information pour faire pression sur un journaliste, de la chaîne publique TV1, pour empêcher la parution d’un reportage sur les accusations passées de violences et de maltraitances sur des enfants de sa famille, des neveux probablement.
Elle est aussi accusée d’avoir détourné des fonds durant son mandat de députée. D’après un ancien collaborateur parlementaire, Michèle Cadieux a utilisé son enveloppe parlementaire pour des dépenses privées. Elle aurait aussi fait chanter un autre collaborateur, ne lui versant pas plusieurs mois de salaires entre 182 et 185, pour financer une piscine dans sa résidence secondaire.
Après moins de 20 heures de garde à vue, l'ancienne ministre a été présentée à un juge qui lui a annoncé sa mise en examen pour détournement de fonds, chantage, menaces de mort, harcèlement moral et abus de pouvoir.
Dans un communiqué, l’ancienne femme politique, proche de Tommen Delfrous et Charles Endros, dénonce les accusations et une “justice républicaine corrompue jusqu’à la moelle”. Elle annonce par ailleurs avoir porté plainte pour diffamation contre un journaliste ayant révélé une partie des affaires et contre son ancien collaborateur.
Aucun commentaire n’a pour l’instant été fait de la part du Parti Delfrous, dont Michèle Cadieux est toujours membre.